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Munafa ebook

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Read Ebook: A Short History of English Agriculture by Curtler W H R William Henry Ricketts

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Ebook has 1848 lines and 162490 words, and 37 pages

Note sur la transcription:

L'orthographe d'origine a ?t? conserv?e et n'a pas ?t? harmonis?e, mais quelques erreurs introduites par le typographe ont ?t? corrig?es. Les corrections indiqu?es dans l'Errata ont ?galement ?t? effectu?es.

Les notes de bas de page ont ?t? renum?rot?es et plac?es directement apr?s le paragraphe concern?.

CHRONIQUES

J. FROISSART

IMPRIMERIE DAUPELEY-GOUVERNEUR A NOGENT-LE-ROTROU.

CHRONIQUES

J. FROISSART

PUBLI? POUR LA SOCI?T? DE L'HISTOIRE DE FRANCE PAR GASTON RAYNAUD

A PARIS LIBRAIRIE RENOUARD H. LAURENS, SUCCESSEUR LIBRAIRE DE LA SOCI?T? DE L'HISTOIRE DE FRANCE RUE DE TOURNON, N? 6

EXTRAIT DU R?GLEMENT.

ART. 14.--Le Conseil d?signe les ouvrages ? publier, et choisit les personnes les plus capables d'en pr?parer et d'en suivre la publication.

Il nomme, pour chaque ouvrage ? publier, un Commissaire responsable, charg? d'en surveiller l'ex?cution.

Le nom de l'?diteur sera plac? en t?te de chaque volume.

Aucun volume ne pourra para?tre sous le nom de la Soci?t? sans l'autorisation du Conseil, et s'il n'est accompagn? d'une d?claration du Commissaire responsable, portant que le travail lui a paru m?riter d'?tre publi?.

Le Secr?taire de la Soci?t? de l'Histoire de France,

A. DE BOISLISLE.

SOMMAIRE.

La nouvelle de la mort du roi Charles V arrive ? Buckingham au moment o?, apr?s avoir travers? la Sarthe ? Noyen, il fait reposer ses gens ? Poill?; elle parvient en m?me temps au Mans, au quartier g?n?ral de l'arm?e fran?aise, dont les chefs se dispersent pour courir aux informations. Les Anglais poursuivent leur route par Saint-Pierre-sur-Erve et par Argentr?, passent la Mayenne au milieu de mar?cages dangereux et s'arr?tent ? Coss?, pour attendre les instructions du duc de Bretagne.

Sarthe, arr. de la Fl?che.

Le duc de Bourgogne commandait l'arm?e royale au Mans; ce ne fut que le 13 octobre 1380 que les troupes furent licenci?es par le duc d'Anjou, r?gent, qui retint seulement les hommes d'armes de Clisson, de Jean de Beuil et de Pierre de la Rocherousse .

Mayenne, arr. de Laval.

Mayenne, arr. de Laval.

Coss?-le-Vivien, Mayenne, arr. de Ch?teau-Gontier. C'est ? tort que Kervyn a identifi? cette ville avec Chang? .

D?s le mois de septembre, on pr?parait en Angleterre l'envoi de renforts ? l'arm?e de Buckingham, et Thomas Credy ?tait charg? d'arr?ter des navires pour le passage des troupes en Bretagne .

Le duc, qui se trouve ? Hennebont, m?content de l'hostilit? continue de ses villes et particuli?rement de Nantes, ? l'approche des Anglais, d?pute vers Buckingham ses conseillers habituels: Bertrand de Montbouchier, ?tienne Guyon, Guillaume Tannegui, Eustache de la Houssaie, Geoffroi de Kerimel et l'?lu de L?on, pour lui demander de venir ? Rennes conf?rer ensemble.

La chronologie des ?v?ques de Saint-Pol-de-L?on est assez ind?cise ? cette date, d'autant que les archives du Finist?re, comme a bien voulu nous le dire notre confr?re, M. J. Lemoine, ne renferment aucun acte ni aucune mention d'?v?que de ce dioc?se entre 1364 et 1390. A en croire Fr.-Alb. Le Grand , il s'agirait ici de Pierre Ouvroin, ?lu ?v?que en 1370 et mort en 1385, pr?lat qui <> Malheureusement, pour cette partie de sa notice, l'auteur ne para?t pas avoir eu d'autre source que le texte m?me de Froissart, dans lequel il identifie <> avec Pierre Ouvroin; et, quelque vraisemblable que soit son hypoth?se, il ne saurait ?tre cru sans preuves.

Cette ambassade rejoint ? Ch?teaubourg l'arm?e anglaise, qui de Coss?, ? travers la for?t de la Gravelle, avait gagn? Vitr?, puis Ch?teaubourg, s?re d?sormais de ne plus ?tre poursuivie par les Fran?ais. P. 1 ? 3, 297, 298.

Ille-et-Vilaine, arr. de Vitr?.

Mayenne, arr. de Laval.

Ille-et-Vilaine, ch.-l. d'arr.

Apr?s de longs pourparlers au cours desquels Buckingham se plaint de ne pas ?tre accueilli en Bretagne comme il s'y attendait d'apr?s les conventions pass?es, rendez-vous est pris pour Rennes, o? les Anglais arrivent au bout de quelques jours. Mais ils n'y peuvent entrer et les portes de la ville ne s'entr'ouvrent que pour loger le comte et quelques barons avec lui. Ils attendent ainsi plus de quinze jours la venue du duc de Bretagne, qui multiplie ses excuses plus ou moins sinc?res.

Les Nantais profitent de ce r?pit pour obtenir des quatre oncles du roi, ayant alors le gouvernement du royaume, six cents lances de renfort, qui les mettent en ?tat de soutenir un si?ge. P. 4 ? 6, 298, 299.

Ce fut seulement apr?s le sacre du roi que les ducs, apprenant la marche de 7,000 Anglais sur Nantes, <> . Ils eurent facilement acc?s ? la Tour neuve, command?e par Guillaume Leet, mais n'obtinrent que par force les clefs de la ville, gard?es par un chanoine, ami des Anglais, comme beaucoup des habitants. Ils furent bient?t renforc?s par Pierre de Beuil et 200 hommes d'armes .

Las d'attendre, le comte de Buckingham envoie vers le duc de Bretagne comme messagers: Robert Knolles, Thomas de Persi et Thomas Trivet, accompagn?s de cinq cents lances, tandis que lui-m?me, avec le restant de ses hommes, s'achemine vers Combourg par Saint-Sulpice. Le duc, qui s'?tait d?cid? ? quitter Vannes, o? il ?tait all? en partant de Hennebont, rencontre les trois chevaliers et se dirige avec eux sur Rennes. Entrevue ? H?d? du duc et de Buckingham; d?ner ? la M?zi?re; longues conf?rences ? Rennes entre le duc et les envoy?s du comte. P. 6 ? 8, 299, 300.

Ille-et-Vilaine, arr. de Saint-Malo.

Saint-Sulpice-la-For?t, Ille-et-Vilaine, arr. de Rennes.

Ille-et-Vilaine, arr. de Rennes.

Ille-et-Vilaine, arr. de Rennes.

Finalement le duc de Bretagne s'engage ? venir mettre le si?ge devant Nantes, quinze jours au plus tard apr?s l'arriv?e des forces anglaises sous les murs de cette ville, et ? fournir les barques n?cessaires. Le comte revient de H?d? prendre acte de cette convention ? Rennes, et le duc retourne ? Hennebont, tandis que les Anglais mettent quinze jours encore ? faire leurs pr?paratifs.

Les d?sertions commen?aient a d?cimer l'arm?e anglaise, et un mandement, dat? de Northampton le 10 novembre 1380, ordonne l'arrestation d'hommes d'armes revenus de France et de Bretagne avant l'expiration de leur service .

De leur c?t?, les Nantais, ayant ? leur t?te Jean le Barrois des Barres, Jean de Ch?teaumorand, le sire de Tournemine et autres, s'appr?tent ? la d?fense. P. 8, 9, 300.

Pendant ce temps, ? Reims, le dimanche 4 novembre 1380, a lieu le couronnement du jeune roi Charles, entour? de ses quatre oncles, les ducs d'Anjou, de Berry, de Bourgogne et de Bourbon, des ducs de Brabant, de Bar, de Lorraine, etc. Le comte de Flandre et le comte de Blois s'?taient excus?s. La veille, le samedi, le jeune roi avait fait son entr?e solennelle, au milieu d'un concours immense de seigneurs et de jeunes ?cuyers, comme ses cousins de Navarre, d'Albret, de Bar et d'Harcourt, qu'il devait le lendemain armer chevaliers; il avait veill? une grande partie de la nuit dans l'?glise Notre-Dame. Le dimanche, le roi est sacr? par l'archev?que de Reims, en pr?sence de tous les seigneurs et d'Olivier de Clisson, le nouveau conn?table. Pour c?l?brer son av?nement, il ordonne que toutes impositions, aides, gabelles, fouages, subsides et autres imp?ts grevant le peuple seront abolis.

Ne pouvant s'entendre sur l'interpr?tation de l'ordonnance de Charles V qui avait fix? la succession royale, les quatre oncles du roi convoqu?rent au Parlement, le 2 octobre 1380, un conseil o? figur?rent, ? leur c?t?, la reine Blanche, la duchesse d'Orl?ans, les comtes d'Eu, d'Artois, de Tancarville, d'Harcourt, de Sancerre, de Brene, Charles de Navarre, les archev?ques de Rouen, de Reims et de Sens, les ?v?ques de Laon, Beauvais, Agen, Paris, Langres, Bayeux, Th?rouanne, ?vreux, Meaux et Chartres, et autres pr?lats et barons . Ce conseil d?cida, apr?s avoir donn? le titre de r?gent au duc d'Anjou et confi? la garde du roi aux ducs de Bourgogne et de Bourbon, de couronner au plus t?t le jeune Charles VI . Une violente dispute eut lieu entre le duc d'Anjou et le duc de Bourgorn due to the lord was for the use of the oxen with which he had stocked the villein's holding.

Though in 1066 there were many free villages, yet by the time of Domesday they were fast disappearing and there were manors everywhere, usually coinciding with the village which we may picture to ourselves as self-sufficing estates, often isolated by stretches of dense woodland and moor from one another, and making each veritably a little world in itself. At the same time it is evident from the extent of arable land described in Domesday that many manors were not greatly isolated, and pasture ground was often common to two or more villages.

The basis of the whole scheme of measurement in Domesday was the hide, usually of 120 acres, the amount of land that could be ploughed by a team of 8 oxen in a year; a quarter of this was the virgate, an eighth the bovate, which would therefore supply one ox to the common team. These teams, however, varied; on the manors of S. Paul's Cathedral in 1222 they were sometimes composed of horses and oxen, or of 6 horses only, sometimes 10 oxen.

The farming year began at Michaelmas when, in addition to the sowing of wheat and rye, the cattle were carefully stalled and fed only on hay and straw, for roots were in the distant future, and the corn was threshed with the flail and winnowed by hand. In the spring, after the ploughing of the second arable field, the vineyard, where there was one, was set out, and the open ditches, apparently the only drainage then known, cleansed. In May it was time to set up the temporary fences round the meadows and arable fields, and to begin fallowing the third field.

A valuable document, describing the duties of a reeve, gives many interesting details of eleventh-century farming:--

'In May, June, and July one may harrow, carry out manure, set up sheep hurdles, shear sheep, do repairs, hedge, cut wood, weed, and make folds. In harvest one may reap; in August, September, and in October one may mow, set woad with a dibble, gather home many crops, thatch them and cover them over, cleanse the folds, prepare cattle sheds and shelters ere too severe a winter come to the farm, and also diligently prepare the soil. In winter one should plough and in severe frosts cleave timber, make an orchard, and do many affairs indoors, thresh, cleave wood, put the cattle in stalls and the swine in pigstyes, and provide a hen roost. In spring one should plough and graft, sow beans, set a vineyard, make ditches, hew wood for a wild deer fence; and soon after that, if the weather permit, set madder, sow flax seed and woad seed, plant a garden and do many things which I cannot fully enumerate that a good steward ought to provide.'

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