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Read Ebook: Old-Time Makers of Medicine The Story of The Students And Teachers of the Sciences Related to Medicine During the Middle Ages by Walsh James J James Joseph
Font size: Background color: Text color: Add to tbrJar First Page Next PageEbook has 1544 lines and 127629 words, and 31 pagesAU PAYS DES PEAUX-ROUGES Au Pays DES Peaux-Rouges Six ans aux Montagnes Rocheuses Monographies indiennes SOCI?T? SAINT-AUGUSTIN, Descl?e, de Brouwer & C?? LILLE, PARIS, LYON, MARSEILLE, BRUGES TOUS DROITS DE REPRODUCTION ET DE TRADUCTION R?SERV?S. Copyright by Descl?e, De Brouwer & C?, Lille--Paris--Bruges, 1911. AU PAYS DES PEAUX-ROUGES par le P. Victor BAUDOT, S. J. PREMI?RE PARTIE. Six ans aux Montagnes-Rocheuses Ce livre sortit en mai 1507 des presses de Saint-Di? , ma ville natale. Il semble donc que de par ma naissance j'?tais pr?destin? ? voir ce pays baptis? au m?me lieu que moi. Je l'ai vu au soir de ma vie et contre toute attente. Ayant rencontr? ? Turin le sup?rieur de la mission des Montagnes Rocheuses, je fus par lui invit? ? l'accompagner au pays des T?tes-Plates et des Nez-Perc?s. < LE VOYAGE Le 20 septembre 1902, je prenais ? Paris, gare Saint-Lazare, l'express de Cherbourg, o? d?s notre arriv?e on nous transborda sur le < J'ai ? peine mis le pied sur le bateau, que je me trouve en pleine civilisation yankee. Ce qui me frappe tout d'abord ? la salle ? manger, c'est l'usage immod?r? de l'eau glac?e : ? table on ne sert aucune autre boisson, et si vous voulez un verre de bi?re ou de vin, vous ?tes oblig? de le faire venir directement de la buvette. Le menu me para?t plus abondant que choisi; je n'y trouve rien qui rappelle la cuisine fran?aise. A la fin du repas, bien entendu l'in?vitable < Une autre passion des Am?ricains, c'est la passion des sucreries; ils ont toujours la bouche pleine d'une sorte de caramel, qu'ils appellent du < Je n'eus pas le temps de faire de longues observations sur les moeurs de mes compagnons de voyage: car d?s le second repas et bien longtemps avant la fin, je dus m'?loigner ? la h?te, la serviette devant la bouche. Je fis le reste du voyage sur mon dos, en proie au malaise bien connu des passagers qui comme moi n'ont pas le pied marin. Je ne remontai sur le pont qu'au moment o? nous allions entrer dans la baie de New-York; d'ailleurs, bien ou mal portant, je dus ? Sandy-Hook me pr?senter comme tout le monde avec mes valises aux officiers de la douane. On visite ici les bagages de cabine; nous ?tions tous r?unis dans la salle ? manger de premi?re classe, qui ressemble ? une chapelle avec sa nef plus ou moins ogivale et son orgue monumental. Lorsque mon tour fut arriv?, je fus tout ?tonn? d'entendre le pr?pos? des douanes, apr?s m'avoir demand? si je n'avais rien ? d?clarer, me dire: < La premi?re vue de New-York frappe par son ?tranget?: cette arm?e de maisons hautes de vingt ?tages, rang?es en bataille sur la pointe de l'?le de Manhattan, comme pour d?fier les assauts de la vieille Europe, produit sur le nouveau venu une impression de force et de solidit? massive qui ne manque pas de grandeur, mais qui certainement manque d'?l?gance. Nous d?passons la pointe de Manhattan, et bient?t nous voici au dock de l'< Enfin nous voil? libres: la porte de fer s'ouvre devant nous, et une voiture de place, attel?e de deux chevaux, nous emporte rapidement vers la seizi?me rue o? est situ? le coll?ge Saint-Fran?ois-Xavier. Les villes d'Am?rique sont construites en ?chiquier, partag?es en avenues et rues qui se coupent ? angle droit; les Avenues traversent la ville du sud au nord, les rues de l'est ? l'ouest. Rues et Avenues sont num?rot?es et n'ont pas d'autre nom que leur num?ro. On dit donc 1?, 2?, 3? Avenue, etc.; 1?, 2?, 3? Rue, etc. A New-York, la 5? Avenue, qui est la grande art?re de la ville, partage les rues qu'elle traverse en deux parties, l'une Ouest et l'autre Est, chacune avec son syst?me sp?cial de num?ros pour les maisons. Il importe donc d'indiquer dans une adresse non seulement le num?ro, mais aussi le c?t? de la rue, sinon votre lettre court le danger d'aboutir au 17 du c?t? Est, au lieu d'aller au 17 du c?t? Ouest. Nous allions, nous, au 30 Ouest, 16? rue, o? nous arrivions entre 11 h. et midi, juste ? temps pour la derni?re messe. C'?tait le dimanche 28 septembre, 1902. J'employai l'apr?s-midi ? quelques courses aux environs du coll?ge, situ? entre la 5? et la 6? Avenue, o? je ne trouvai absolument rien de remarquable. Le chemin de fer a?rien de la 6? Avenue attira cependant mon attention par sa laideur et par le bruit infernal qu'il produit. Le soir, ? l'occasion de la f?te des Sept Douleurs, un choeur d'artistes, hommes et femmes, ex?cuta ? l'?glise du coll?ge, avec une perfection presque absolue, le < La cath?drale catholique de Saint-Patrick rappelle l'?glise votive de Vienne, sans avoir toutefois la m?me perfection de lignes ni l'admirable adaptation du site. Plus tard, dans la m?me journ?e, je pris le tram jusqu'? l'h?tel des Postes et descendis ? pied cette partie de Broadway o? se concentrent toutes les banques et les principales maisons de commerce. C'est le quartier des maisons ? vingt ?tages et plus; l'animation est extraordinaire, la foule ?norme et enfi?vr?e. Au milieu de ce tumulte, vous rencontrez tout ? coup une ?glise et un cimeti?re, l'?glise ?piscopalienne de la Trinit? , la plus ancienne et la plus riche des Etats-Unis. Le cimeti?re ? c?t? contraste par son silence et la simplicit? de ses croix de bois avec le luxe et le bruit de la rue, dont il n'est s?par? que par une grille. L? sont enterr?s c?te ? c?te les fondateurs de la cit?, ces vieux colons hollandais qui, en souvenir de leur patrie, l'avaient appel?e < J'entrai dans l'?glise; une femme seule ?tait assise sur le premier rang de chaises, en face du sanctuaire. Fatigu?, je m'assis moi-m?me au milieu de la nef; ? ce moment pr?cis, un clergyman en surplis sortit de la sacristie, monta en chaire et lecture faite, se mit ? commenter un passage de l'Apocalypse. Il me couvait des yeux; ?videmment il n'avait pas chaque jour la bonne fortune de parler devant un clergyman. Mais le temps pressait, j'avais de nombreuses courses ? faire et ? peine avait-il commenc? que je me levai et partis, le laissant en t?te ? t?te avec la personne qui composait tout son auditoire et qui tr?s probablement ?tait sa femme. Apr?s cela plaignons-nous de pr?cher quelquefois dans des ?glises presque d?sertes!... L'?glise de la Trinit?, dont la fl?che cependant a 286 pieds de haut, semble enterr?e au milieu des constructions colossales qui l'entourent et qui la dominent de toutes parts. Ces immenses maisons sort vraiment la principale, je dirais presque la seule curiosit? de New-York. On les appelle ? cause de leur hauteur des < A mon avis, la merveille de New-York ?tait alors le pont de Brooklyn. Je l'avais souvent vu repr?sent? sur des gravures ou des photographies; je croyais trouver l? une sorte de galerie artistique, o? les paisibles promeneurs pouvaient venir le soir respirer le grand air et contempler des couchers de soleil. Au lieu de ce pont idyllique, je rencontrai le pont le plus prosa?que, je dirai m?me le plus brutal qui se puisse r?ver. Long de pr?s de deux kilom?tres, il est divis? en cinq voies: une au milieu pour les pi?tons, deux pour les tramways et les chemins de fer ?lectriques; et deux le long des garde-fous pour les chevaux et les voitures. M'engageant sur la chauss?e du milieu, je me trouvai aussit?t dans un v?ritable pand?monium. A ma droite et ? ma gauche couraient ? toute vitesse des tramways ?lectriques; au-dessus des lignes de tramways, sur des plates-formes d'acier, roulaient, avec un fracas m?tallique assourdissant, des trains bond?s de voyageurs, allant de New-York ? Brooklyn ou de Brooklyn ? New-York. Cette course vertigineuse de trains et de cars, ce bruit d'acier, strident et continu, me causaient une sorte de vertige, et je me crus tomb? dans un de ces cercles de fer et de feu si puissamment d?crits dans l'Enfer du Dante. La sc?ne sous le pont n'?tait pas moins anim?e: une suite non interrompue de navires, voguant toutes voiles d?ploy?es, de remorqueurs aux roues tapageuses, de lourds paquebots d?chirant l'air du bruit de leurs sir?nes, de chaloupes ? vapeur s'?lan?ant d'un bord ? l'autre, et de barquettes dansant sur la cr?te des vagues. Satur? de bruit et de mouvement, je m'arr?tai ? mi-chemin de Brooklyn et revins sur mes pas vers New-York. La ligne bizarrement d?chiquet?e des monstrueuses maisons de la ville se dressait devant moi, enlaidie par des tourbillons d'une fum?e extraordinairement noire et ?paisse dont je ne m'expliquais pas la cause. Je sus plus tard qu'? ce moment une gr?ve g?n?rale s?vissait dans les mines d'anthracite de Pensylvanie, et que cette fum?e intense provenait de la mauvaise qualit? du charbon substitu? ? l'anthracite. Le mardi 30 septembre, je prenais avec mes deux compagnons, ? la station centrale de New-York, l'express de 8 h. 45 du matin, qui devait en 24 heures nous conduire ? Chicago, notre premi?re ?tape: distance 1200 kilom?tres. Ce serait peut-?tre le cas de dire ici un mot du mat?riel des chemins de fer am?ricains. Les wagons sont ouverts dans toute leur longueur et partag?s en deux par une all?e centrale qui va d'une porte ? l'autre. A une extr?mit? se trouve le cabinet de toilette, ? l'autre un gros po?le de fonte; de chaque c?t? de l'all?e centrale sont rang?es des banquettes ? deux places, et correspondant ? chaque banquette, une fen?tre ordinairement double et qu'on n'ouvre presque jamais; la ventilation se fait par des prises d'air dans la partie haute du wagon. Il n'y ? qu'une classe et qu'un prix pour tous les voyageurs; ceux qui d?sirent plus de luxe et de confort, montent dans les voitures de la Compagnie Pullman, ou comme on dit l?-bas < Au sortir de la grande ville nous longeons d'abord la rivi?re Hudson, tr?s large, bord?e sur la rive droite par une longue terrasse de roches calcaires et de vertes collines; nous la remontons sur la rive gauche jusqu'? Albany, capitale de l'Etat de New-York, et r?sidence du gouverneur. A partir d'Albany nous nous ?lan?ons vers l'Ouest, et par les villes de Utica, Rome, Syracuse et Rochester, nous gagnons Buffalo, o? nous arrivons vers 7 h. du soir. Ici deux routes s'ouvrent vers Chicago: l'une longe la rive m?ridionale du lac Eri? et passe par Cleveland, dans l'Etat de l'Ohio; l'autre remonte au nord du lac Eri?, en passant par les chutes du Niagara et se dirige ? l'ouest vers D?troit. Nous pr?mes cette derni?re route, et vers 8 h. du soir nous arrivions ? la station de Niagara-Falls. Malheureusement la nuit ?tait venue et il pleuvait; le train stoppa quelques minutes, pendant lesquelles de la plate-forme du wagon, sans rien voir, nous p?mes du moins entendre gronder sous nos pieds la formidable cataracte. Ici me revient tout naturellement en m?moire ce passage bien connu de Chateaubriand: < Apr?s avoir franchi le Niagara, nous contournons la pointe nord-est du lac Eri? et serrant de pr?s la rive septentrionale nous courons ? toute vapeur vers l'Ouest. Notre train stationne quelques instants ? D?troit, puis nous entrons dans l'immense plaine qui s?pare le lac Eri? du lac Michigan. A la pointe du jour, nous nous trouvons au milieu de cette plaine monotone o? d'?normes usines, entr'autres la fameuse fabrique de conserves Armour, nous annoncent l'approche de la grande ville. Vers 8 h. la cr?te des vagues du lac Michigan blanchit ? l'horizon, et enfin apr?s une course de plus en plus rapide nous arrivons ? Chicago. Nous descendons ? une gare situ?e ? l'entr?e de la 12? rue. Les rues de Chicago sont renomm?es par leur longueur absolument extraordinaire; l'une d'elles, m'a-t-on dit, n'a pas moins de 25 kilom?tres! Cela s'explique par l'espace illimit? dont on dispose ici. Veut-on agrandir la ville, on trace une route en ligne droite aussi loin que l'on peut aller; bient?t cette route se borde de maisons, la plupart en bois; on relie les deux extr?mit?s par une double ligne de tramways ?lectriques, et voil? de quoi loger des milliers de nouveau-venus. La population de Chicago ?tait en 1900 de 1.698.575 habitants; elle d?passe aujourd'hui deux millions. La 12? rue est, elle aussi, tr?s longue; il nous fallut rouler longtemps en tramway dans un quartier enfum? et boueux avant d'arriver au coll?ge St-Ignace o? nous ?tions attendus. J'ai n?glig? de dire que deux de nos Fr?res m'accompagnaient. La ville de Chicago n'a aucun cachet: elle est immense et monotone, embrum?e et boueuse, mal pav?e aussi et mal entretenue, comme la plupart des villes am?ricaines. Je ne m'?tonne point que ce qui frappe le plus les Am?ricains en Europe, c'est la propret? de nos villes, ? laquelle ils ne sont pas habitu?s. Je visitai dans l'apr?s-midi le quartier des affaires , au milieu duquel se dresse comme un g?ant le temple Ma?onnique; mais cette maison ? vingt ?tages, pour nous qui arrivons de New-York, n'a rien de bien remarquable. Je trouvai mieux pr?s de l?, dans un monument ?lev? par la municipalit? ? la m?moire des fondateurs de la ville. On nous y montra de magnifiques bas-reliefs repr?sentant le J?suite Marquette et ses Canadiens en conf?rence avec les sauvages et leur chef Chicagou, dont le nom l?g?rement transform? d?signa d'abord un village, puis l'?norme m?tropole actuelle. Cet hommage public rendu ? un missionnaire en m?me temps qu'? l'intr?pide explorateur fait honneur aux citoyens de Chicago et ? leurs magistrats. Le jeudi soir, 2 octobre, ? 6 h., je partais pour Saint-Paul, o? nous arrivions le lendemain dans la matin?e. Saint-Paul est une grande ville qui ressemble ?tonnamment ? nos villes d'Europe; elle n'a ni la raideur ni la pesante architecture des cit?s am?ricaines. Je la visitai ? mon retour en 1908, et admirai entre autres choses son magnifique pont sur le Mississipi. Sa population est d'environ 200.000 habitants. La rue principale est bien b?tie et pr?sente plusieurs monuments o? se r?v?le le go?t artistique des fondateurs; malheureusement cette rue est d?par?e par la cath?drale catholique, qui vraiment fait l? triste figure. Il est ?tonnant que l'archev?que, Mgr Ireland, qui poss?de ? un si haut degr? l'esprit d'entreprise de ses compatriotes, n'ait pas depuis longtemps tourn? son activit? d?bordante de ce c?t?, et construit un ?difice religieux digne de lui et de son vaste dioc?se. Apr?s un repos d'une heure en gare et un rapide d?jeuner, nous montions dans un Tourist-car du Northern Pacific, en route pour notre destination finale, Spokane-Falls, dans l'Etat de Washington. Les tourist-cars sont des voitures sp?cialement destin?es aux ?migrants qui ne peuvent se payer le luxe d'un Pullman; on y trouve le confort n?cessaire ? ces longs voyages ? travers le Far-West, surtout un syst?me ing?nieux de couchettes que les n?gres de service installent le soir et qu'ils enl?vent le matin. Notre train quitta la gare de Saint-Paul ? 11 h. D?sormais, laissant derri?re nous les Etats de l'Est, aux populations denses, nous allions nous enfoncer dans les Etats de l'Ouest, aux vastes solitudes. Apr?s douze heures de course dans la r?gion d?sol?e des < Nous ?tions au samedi 4 octobre; nous devions arriver ? Spokane le lendemain dimanche ? 7 h. du matin; mais le retard impr?vu dont je viens de parler modifia notre itin?raire. Le train qui nous portait ne quitta la gare de Billings qu'? 7 h. du soir, et au lieu d'arriver ? Spokane, ? 7 h. du matin nous ?tions seulement ? Missoula. D?s le point du jour, j'avais de ma couchette jet? un regard ? travers la fen?tre pour voir o? nous ?tions; la premi?re chose que j'aper?us fut le nom de la petite station que nous traversions en ce moment, < J'avais r?solu d'interrompre notre voyage ? Missoula pour y dire la messe. Missoula est une petite ville de 8 ? 10.000 ?mes, o? notre mission des Montagnes Rocheuses ? une belle-paroisse et un important pensionnat de jeunes filles, tenu par des religieuses canadiennes. Nous d?barqu?mes donc, et au sortir de la gare nous nous dirige?mes vers l'?glise catholique, facilement reconnaissable comme toutes les ?glises catholiques d'Am?rique ? la croix qui surmonte son clocher. Pour la premi?re fois je voyais une de ces villes neuves de l'Ouest, aux longues rues non pav?es, bord?es de trottoirs en bois et de maisons basses qui ressemblent aux tentes d'un campement de nomades. Il y a cependant ? Missoula quelques grands et beaux ?difices en briques ou m?me en pierres. Pr?s de l'?glise nous voyons une de ces constructions qui e?t fait bonne figure dans nos plus grandes villes d'Europe; pensant que l? r?sidaient les missionnaires, nous sonnons ? la porte. Quel ne fut pas notre ?tonnement de voir appara?tre une grande jeune fille, portant sur la t?te cette esp?ce de casque de lancier qui en Am?rique sert de coiffure aux ?l?ves des deux sexes fr?quentant les Universit?s de l'Etat. Surpris, je lui demande: < Le bon P. Palladino fut d'autant plus surpris de nous voir que nous n'avions pas pu l'avertir d'avance de notre arriv?e, et qu'? cette heure matinale il n'y avait aucun train venant de l'Est. Mais bient?t la glace fut rompue et il me dit apr?s en riant de bon coeur: < A peine sorti de Missoula, nous entrions dans la r?serve des T?tes-Plates, laissant ? gauche le pays des Coeurs d'Al?ne, et longeant la large et belle rivi?re des Pend-d'Oreilles jusqu'au lac du m?me nom. Nous ?tions en plein territoire Indien; pourtant je ne vis alors aucun de ces sauvages classiques, pour la bonne raison qu'il faisait nuit. Vers 1 h. du matin nous arrivions ? Spokane, terme de notre voyage. Depuis notre d?part de New-York, nous avions pass? en chemin de fer trois jours et trois nuits, exactement quatre-vingts heures. SPOKANE ET LES INDIENS Add to tbrJar First Page Next Page |
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