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Munafa ebook

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Read Ebook: Une fête de Noël sous Jacques Cartier by Myrand Ernest

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Ebook has 722 lines and 64645 words, and 15 pages

Very little seems to be known of the history of La Paz, but it seems fairly certain that it was built by an Irish family of the name of Walsh; who, with many of their fellow countrymen, emigrated to the Canaries after the siege of Limerick, and in the church of N. S. de la Pe?a de Francia, in the town, the tomb of Bernardo Walsh, who died in 1721, bears the same arms as those which are carved above the door. The family, who no doubt entered into business in the town, appear to have found a foreign name inconvenient and changed it into Valois, as Bernardo Walsh is described as alias Valois. The two Irish families of Walsh and Cologan intermarried at some time, and the property passed to the Cologans, who assumed the Spanish title of Marquez de la Candia; to this family La Paz still belongs, though it is many years since they have lived there, and the present owner, who lives in Spain, has never even seen the property.

The traveller Humboldt is said to have been a guest at La Paz for a few days, which has caused many Germans to call it "Humboldt's villa," and even to go so far as to say that he built it, though he only paid a flying visit of four days to Orotava in 1799. From the account of his visit in his "Personal Narrative" it appears doubtful as to whether he stayed at La Paz or at the house belonging to the Cologan family, in Villa Orotava. Alluding to his short stay, he remarks: "It is impossible to speak of Orotava without recalling to the remembrance of the friends of science, the name of Don Bernardo Cologan, whose house at all times was open to travellers of every nation. We could have wished to have sojourned for some time in Don Bernardo's house, and to have visited with him the charming scenery of San Juan de la Rambla. But on a voyage such as we had undertaken, the present is but little enjoyed. Continually haunted by the fear of not executing the design of to-morrow we live in perpetual uneasiness...." Further on he says: "Don Cologan's family has a country house nearer the coast than that I have just mentioned. This house, called La Paz, is connected with a circumstance that rendered it peculiarly interesting to us. M. le Borde, whose death we deplored, was its inmate during his last visit to the Canary Islands. It was in a neighbouring plain that he measured the base, by which he determined the height of the Peak." The house has no pretensions to any great architectural beauty, but has an air of peace and stateliness which the hand of time gives to many a house of far less imposing dimensions than its modern neighbour.

The grounds contain several good specimen palms, too many perhaps for the health of flowers, as their roots seem to poison the ground; hibiscus, coral trees, pittosperums and a long list of trees common to most sub-tropical gardens find a home, but the tree I most admired was a venerable specimen of the native olive growing near a grove of feathery giant bamboos.

The cypress avenue leads to a broad terrace at a dizzy height above the sea; the surf beats against the cliffs below, but the salt air does not seem to affect the beautiful vegetation, and for long years great clumps of Euphorbias and Kleinias have stood against the winter storms when great breakers roll in and crash against the rocks. On the left lies the little flat town of the Puerto, over which in clear weather the Island of La Palma emerges from its mantle of clouds, and many a gorgeous sunset bathes the whole town in a mist of rosy light, recalling the legend that in days of old, navigators had christened the little fishing-port the Puerto de Oro, after Casa de Oro, the House of Gold, which title they had given to the Peak, as night after night the setting sun had turned its cap of snow to pale gold.

On the right the broken coast-line stretches away into the far distance, and the mountains rise above the little villages; they in their turn are caught by the setting sun and kissed by her last departing rays, and turned to a rosy pink, but as the ball of fire sinks into the sea, the shadows creep up, and in one moment in this land which knows no twilight, the light is gone and the cold greyness of night takes possession.

Va donc pour la caserne! On y logea plus de soldats qu'autrefois de s?minaristes. S'y trouva-t-il, pour cela, plus de discipline et plus de courage? Dites-moi, quels hommes d?passeront jamais en bravoure ces sto?ques martyrs de la Colonie, ces illustres violent?s de la Mort, Br?beuf et Jogues, Lalande et Gabriel Lalemant, Garreau, Buteux, Daniel, Charles Garnier, Chabanel? Apr?s quatre vingts ans de caserne il n'est pas sorti de l? un r?giment anglais comparable ? cette phalange de Macchab?es.

Ph?nom?ne bizarre, ? mesure que Laverdi?re parlait, l'all?gresses des carillons tout ? l'heure ?tourdissante comme leurs vol?es semblait maintenant s'?teindre, s'?vanouir, se confondre par transitions rapides avec le glas s?v?re de quelques grandes fun?railles. Les cloches partageaient-elles la m?lancolie du ma?tre-?s-arts? ou subissais-je moi-m?me, et ? mon insu, sa magn?tique influence? Je ne sais trop. J'?prouvais une angoisse comparable en intensit? ? cette tristesse qui d?chire l'?me quand, ? votre place et ? leur tour, des voix ?trang?res chantent les romances de vos vingt ans, alors que pour nous la jeunesse est morte, le r?ve ?teint, les illusions perdues, les esp?rances en cendres, toute la vie bris?e comme un verre, tout l'avenir g?ch? sans retour par quelque irr?parable catastrophe.

Mais cet acc?s de spleen dura peu. L'humeur morose d'un hypocondriaque se f?t ?vanouie comme un songe, fondue comme une bu?e dans une flamb?e de soleil, ? cette chaude et contagieuse all?gresse dont la plus haute clameur n'?tait cependant qu'un ?cho affaibli de cette autre joie int?rieure exub?rante qui poss?dait les ?mes chr?tienne en ce saint jour. C'?tait vraiment un gai spectacle que le d?fil? interminable des braves gens marchant ? l'?glise par toutes les rues de la ville. Et rien ne rafra?chissait le sang comme ce beau et grand tapage de toute une population en liesse.

Les toitures, les mansardes, les t?tes originales des chemin?es estompaient leurs silhouettes bizarres sur la blancheur des rues avec une telle nettet? de lignes et de profils, que je croyais regarder, dans la contemplation de ce paysage lunaire, une gravure de Gustave Dor?, agrandie au cadre de la Nature. Les ombres du tableau en ?taient si intens?ment noires, si brusquement d?coup?es, tranch?es dans la neige, qu'elles me semblaient creuses comme des gaufrures aussi capricieuses que gigantesques.

Dans le firmament bleu--un azur de ciel d'?t?--les fum?es molles des innombrables chemin?es de la ville montaient verticales. Parfois, de l?gers coups de vent, des brises ?gar?es, cherchant leur chemin d'une aile inqui?te, couchaient comme des flammes de bougies ces fum?es paisibles, quasi immobiles pour l'oeil qui les suivait dans l'atmosph?re. Alors ces vapeurs chaudes de bois ou de charbons fondus en braises, flottantes comme des bu?es sur l'air pur et lumineux de la nuit, devenaient panach?es ?lastiques comme de la vapeur ?chapp?e des soupapes d'une locomotive. Et les fumerolles, comme autant de piliers qui se cassent et qui croulent, se brisaient en une infinit? de petits nuages floconneux courant ? la vitesse du vent, avec des allures d'oiseaux sauvages passant, l'automne, dans les hauteurs du ciel.

L'atmosph?re ?tait ? ce point diaphane qu'un spectateur, plac?, ? cette heure de minuit, au premier kiosque de la Terrasse Frontenac, aurait embrass?, comme ne plein jour, le f?erique panorama qu'elle commande, et saisi, jusqu'aux lignes les plus lointaines de l'horizon, le majestueux profil des Laurentides, encore nettement accentu?es ? sept lieues de distance.

Quelle foule! remarqua Laverdi?re avec ?tonnement, quelle foule! Et son regard, large ouvert, se promenait avec stupeur sur cette mer humaine envahissant, ? la vitesse du galop d'un cheval, le terrain vague du Vieux March?, nagu?re encore d?sert, silencieux, endormi comme un cimeti?re.

Et aussi moi je me demandais comment logerait, dans l'?troite enceinte de '?glise, la prodigieuse multitude qui s'engouffrait maintenant sous le portique, avec l'impatiente col?re d'une eau courante, longtemps retard?e par un barrage, et qui rentre tout ? coup dans le creux naturel de son lit. Des portes b?antes s'?chappait, en bouff?es de blanche vapeur, la chaude atmosph?re int?rieure de l'?glise. Et de la place du Vieux march? o? nous ?tions jusque l? demeur?s, Laverdi?re et moi, l'on entendait parfaitement jouer l'orgue. Cet ?cho nous arrivait sans doute par l'entreb?illement continu des portes, ou peut-?tre aussi, de la seule vibration des grandes fen?tres du portail. L'orgue chantait avec joie, avec ?lan, avec l'enthousiasme contagieux d'un all?gro militaire:

Nouvelle agr?able! Un Sauveur Enfant nous est n?! C'est dans une ?table Qu'il nous est donn?!

Si nous entrions ? l'?glise? proposa le ma?tre-?s-arts, d'une voix insinuante.

A vos ordres, lui dis-je.

Et avec lui , j'entrai ? Notre-Dame.

LA GRANDE HERMINE.

Je renonce ? vous peindre ou ? comparer l'?tonnement qui me saisit au fermer de la porte. Ce fut une surprise telle qu'elle me p?n?tra, comme la peur, d'un froid intense. J'eusse ?t?, certes excusable de m'?pouvanter devant l'inattendu d'un spectacle ?trange comme la fantaisie d'un conte macabre. En face de moi, derri?re moi, ? ma droite, sur ma gauche, se tenait debout une immense for?t de ch?nes, superbes de tailles et de ramure.

Si flegmatique que soit le caract?re, cela produit une bizarre et singuli?re impression de tomber, de la sorte, sans transition appr?ciable de temps et de lieu, au franc milieu d'un bois inconnu, alors que vous croyez bonnement marcher, comme tout honn?te citoyen payant ses taxes, sur le trottoir municipal de votre rue, ouverte au centre pr?cis d'une ville b?tie de douze mille maisons habit?es par soixante mille ?mes . Ce changement ? vue, sup?rieur, et de beaucoup, aux meilleures inventions de la machinerie th??trale moderne, vous reporte naturellement aux temps l?gendaires de ces voyageurs arabes qui sautaient, ? volont?, de Tr?bizonde ? Bagdad, ou de La Mecque ? l'Alhambre, sur un tapis volant... probablement vol?.

Rien ne troublait le silence farouche et l'?ternelle immobilit? de cette sauvage nature. Les troncs gigantesques de ces beaux arbres, serr?s les uns pr?s des autres comme les soldats d'un r?giment marchant ? l'assaut sous une pluie de mitraille, semblaient ? l'avance rang?s en bataille contre les arm?es ? venir du d?fricheur et du b?cheron.

Ils se rangeaient autour de nous comme autant de gardes vigilantes, de sentinelles attentives ? ne pas laisser ?chapper l'ennemi. Ils nous cernaient de toutes parts, et si ?troitement, que leurs cercles compacts semblaient se refermer, se r?tr?cir, ? mesure que nous les regardions.

Nous occupions alors, Laverdi?re et moi, le centre d'une petite clairi?re taill?e dans l'?paisseur du bois par un feu de tonnerre o? les cendres mal ?teintes d'un campement abandonn?. Dans tous les cas, quelles que fussent les origines d'incendie, la pluie avait eu prompte raison de cet embrasement, car la superficie du plateau d?couvert ne mesurait gu?re plus d'un arpent.

Sans la blancheur de la neige r?verb?rant la lumi?re rar?fi?e, l'obscurit? de la for?t e?t ?t? compl?te. Et cependant, toute cette haute futaie, absolument nue de feuillage, se trouvait ?tre dans une excellente condition de lumi?re. Aussi je m'?tonnai fort que la lune, alors resplendissante de toute la largeur de son disque, ne vient pas ? l'inonder de ses molles et pensives clart?s.

Et devant cette muraille d'horizon incrust?e d'?toiles ?tincelantes, comme le feu des pierres pr?cieuses dans les ors d'un bijou, je me rappelai que Jean de Br?beuf, le martyr, avait autrefois contempl? la splendeur du m?me spectacle, telle nuit d'hiver de l'ann?e 1640 o?, dans le ciel, aux m?mes clart?s rayonnantes, une croix miraculeuse lui ?tait apparue, lev?e tout-?-coup sur le pays des Nations Iroquoises.

Sans la for?t profonde qui m'enveloppait de toutes parts je me serais cru revenu ? mon ancien poste d'observation, au promontoire de Qu?bec, sur le plateau m?me de la cit? proprement dite, tant les ?toiles me paraissaient occuper une position identique. Bref, je me retrouvais, ? moins d'?tre la victime d'une mystification inou?e, sur le terrain pr?cis du Vieux March?. Je n'avais donc pas m?me chang? de place; cons?quemment, il n'y avait que mon voisinage d'ensorcel?. R?flexion faite, je trouvai ma situation consolante.

Sommes-nous ? Qu?bec? demandai-je ? Laverdi?re.

Vous l'avez dit.

Quelle heure est-il?

Minuit sonne.

Quel jour?

Le vingt-cinq d?cembre.

Cette ann?e? Allons donc! vous plaisantez!

Non pas, c'est aujourd'hui la f?te de No?l, l'an du Seigneur 1535. Nous sommes ? 350 ans d'hier!

C'est la for?t primitive, la for?t pa?enne du Canada sauvage, le royaume de Donnacona! Cassez une branche, et cela suffira pour vous trahir et vous livrer du m?me coup ? un ennemi aussi f?roce qu'invisible. Sentinelle, prenez garde ? vous! C'est un bon cri d'alarme, et je prie Dieu qu'il vous le conserve vibrant ? l'oreille. Sachez, pour ne l'oublier jamais, que chacun de ces arbres cache un anthropophage, ou peut lui-m?me devenir un poteau de torture. Le sol indien pr?te ?tonnamment ? ce genre de m?tamorphoses horribles.

Je vous l'avouerai avec candeur, j'aurais mieux aim? que Laverdi?re m'e?t signal? la pr?sence d'un tigre aux environs. Cela m'e?t paru moins terrible; car je ne connais pas, dans toute l'histoire naturelle, un fauve plus redoutable que l'homme retourn? ? la barbarie. Mes yeux sortaient litt?ralement de leurs orbites, tant je scrutais avec effort les moindres sinuosit? de la route, sondant du regard la noirceur des buissons, ?piant les arbres, m'effrayant au bruit de mon propre marcher, ?prouvant enfin un sentiment analogue aux ?motions de ces voleurs novices qui grelottent d'?pouvante en regardant dormir le malheureux qu'ils pillent.

Marchons vite, me dit le ma?tre-?s-arts, il est tard la f?te est peut-?tre commenc?e.

Et sur ce, Laverdi?re partit au pas gymnastique, suivant ? travers le bois un chemin demeur? pour moi invisible. La neige, durcie au froid, offrait au pied une r?sistance ?lastique, ce qui me permettait de suivre ais?ment mon infatigable guide.

O? allons-nous? demandai-je

Au Fort Jacques Cartier, r?pondit-il, sans tourner la t?te.

C'?tait merveilleux de remarquer comme le magique sentier s'identifiait, par ses m?andres, avec les angles droits et les arcs de cercle du trac? cadastral actuel de nos rues dans la cit?. Sans la pr?sence des arbres qui nous enserraient de toutes parts, j'aurais pari? que je descendais la rue La Fabrique; puis, tournant ? gauche, au premier coude du chemin, je crus m'engager dans la vieille rue St. Jean, car la route d?crivait alors une courbe tr?s accentu?e. La ligne se redressait ensuite pour se casser encore ? angle droit, tournant cette fois ? droite. ?videmment je quittais la rue st. Jean pour la rue des Pauvres, . Il y avait 133 cet endroit du chemin, un affaissement de terrain tr?s rapide; puis, toujours descendant, le sentier d?crivait, de droite ? gauche et de gauche ? droite, un grand arc de cercle lequel, trac? sur la neige, e?t donn? la figure typographique d'un S majuscule parfait.

A cet endroit Laverdi?re s'arr?ta court, pr?ta l'oreille, et frappant du pied avec impatience, il me dit: Nous n'arriverons jamais ? temps, prenons la rivi?re. L'hiver, notre terrible hiver du Canada, l'avait gel?e sur toute l'?tendue de sa surface; et sa glace vive, bleu?tre et transparente, d'o? le vent col?re du nord-est chassait la neige, ?tincelait dans les t?n?bres de la nuit comme une armure d'acier.

Je demandai au ma?tre-?s-arts, le nom de cette rivi?re.

Voici l'embouchure de la rivi?re, me dit encore Laverdi?re, allongeant le bras dans la direction de l'est, au fond, cette grande tache d'encre que vous voyez l?-bas, c'est le fleuve qui passe. Je fixai durant quelques secondes ce noir qui ressemblait au vide b?ant de quelque gouffre gigantesque. La neige immacul?e du rivage accentuait encore l'intensit? de ces eaux t?n?breuses, qui n'avaient pour correctif que les blancheurs livides de longs gla?ons flottant ? leur surface, comme des noy?s revenus de l'ab?me, et s'en allant ? la d?rive, de toute la rapidit? du courant quadrupl?e par la vitesse de la mar?e basse.

Ce fut dans le silence de cette muette contemplation, qu'? l'intervalle r?gulier d'un glas qui tinte, l'?cho agonisant d'une cloche m'arriva, si faible, si dilu?, si gr?le, si flottant, qu'on e?t dit le timbre d'une pendule sonnant dans le vide d'une machine pneumatique. De toute ?vidence, ce clocher, cette ?glise, devait ?tre prodigieusement ?loign? de nous.

J'?tais surpris, tout de m?me, qu'il y e?t aux seizi?me si?cle une chapelle catholique au franc milieu de cette for?t pa?enne. Je m'?tonnais davantage que les vieilles relations des missionnaires j?suites l'eussent oubli?e. J'allais m'en ouvrir ? Laverdi?re quant deux hommes, surgis je ne sais d'o?, pass?rent entre lui et moi, silencieusement, comme des fant?mes.

C'?taient deux sauvages d'une haute stature. Ils ?taient chauss?s de mocassins et v?tus de grosses peaux d'ours noirs. Au sommet de leurs t?tes, ras?es comme un cr?ne de chartreux, il y avait un panache de plumes d'oiseaux, peintes aux couleurs voyantes du jaune, du vert et du rouge. Leurs bras nus ?taient piqu?s de tatouages ?tranges: profils d'idole corps d'animaux, dragons, couleuvres, tortues, feuilles d'arbres, pinces de canots, le tout confondu en un g?chis incroyable.

Laverdi?re r?pondit ? ma surprise par un mot qui la centupla:

Les interpr?tes de Jacques Cartier: Taiguragny! Domagaya!!

Bien que je fusse ? leurs c?t?s, les deux Algonquins ne me jet?rent pas m?me un coup d'oeil. On e?t dit qu'ils ne voyaient personne. Il tra?naient apr?s eux sur la neige une longue tabagane charg?e de la royale d?pouille d'un caribou tu? ? coups de fl?ches.

Ils marchaient tr?s vite, dans une direction qui faisait angle droit avec le cours naturel de la rivi?re.

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