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Read Ebook: Mémoires d'une contemporaine. Tome 7 Souvenirs d'une femme sur les principaux personnages de la République du Consulat de l'Empire etc... by Saint Elme Ida
Font size: Background color: Text color: Add to tbrJar First Page Next PageEbook has 518 lines and 74635 words, and 11 pagesM?MOIRES D'UNE CONTEMPORAINE, SOUVENIRS D'UNE FEMME SUR LES PRINCIPAUX PERSONNAGES DE LA R?PUBLIQUE, DU CONSULAT, DE L'EMPIRE, ETC. TOME SEPTI?ME. Troisi?me ?dition. PARIS. LADVOCAT, LIBRAIRE, QUAI VOLTAIRE, ET PALAIS-ROYAL, GALERIE DE BOIS. Soeur Th?r?se avait une de ces physionomies douces et expressives qui, sans beaut? et sans jeunesse, attirent cependant par leur sourire en causant avec elle dans les courts momens enlev?s ? ses pieuses occupations: soulagement des infortun?s, exercices d'une d?votion sinc?re. Dans un de ces momens o? je t?moignai ? la bonne soeur ma surprise de la voir si bien instruite des bruits de guerre, de nos victoires, et des grands ?v?nemens de l'empire, dans l'effusion de ses confidences et de ses souvenirs, elle me donna les d?tails suivans qui resserr?rent encore les liens de la reconnaissance qui m'attachaient ? elle: <<--Th?r?se, bonne Th?r?se, ah! vous dites bien, m'?criai-je en pleurant sur son sein; oui, je veux comme vous passer le reste de ma vie ? consoler et ? secourir...>> Ma r?solution ?tait sinc?re. Mais le sort m'attendait encore pour bien d'autres agitations! et le lendemain m?me du touchant discours de soeur Th?r?se, le hasard le plus singulier me rattacha de nouveau ? toutes les vicissitudes de ma destin?e errante et bizarre. Ma bonne Th?r?se avait promis de venir de grand matin. Je l'attendis long-temps, et avec une impatience bien naturelle dans mon ?tat et apr?s ses promesses. Elle arriva enfin; ses traits ?taient alt?r?s. < <<--Ma ch?re soeur, j'y consens. Je vous accompagne. <<--? ce trait je vous reconnais. Eh bien, venez sous vos habits; la s?v?rit? du mien l'a effray?e. Son ?me souffre et repousse la pri?re qui seule adoucit les peines et les remords eux-m?mes.>> Je jetai une robe et un schall sur moi, et suivis aussit?t la bonne soeur, qui me conduisit dans une maison pr?s de Saint-Sulpice. Apr?s avoir parl? au portier, Th?r?se m'indiqua le num?ro de la chambre et s'?loigna, me promettant de venir dans une heure me reprendre: < Je montai un ?troit et vieil escalier; au dernier ?tage je trouvai une jeune femme qui se donnait pour la garde, et voulut m'emp?cher de voir la malade; quelques pi?ces de monnaie l'apais?rent. Jamais je ne vis plus triste r?duit: une seule fen?tre, fort ?lev?e, r?pandait ? peine l? quelque clart?. J'approchai, t?chant, avec le secours de mon flacon, de ranimer une vie qui paraissait s'?teindre. La malade me regardait d'un air ?gar?, et se soulevait avec effort; elle repoussa ma main qui lui prodiguait du secours: < <<--Je con?ois vos terreurs, vous ?tes m?re, mais si vous avez des torts sur la conscience, faites que votre enfant n'ait pas ? vous les reprocher. Calmez-vous d'abord, je suis venue pour vous aider. <<--M'aider! et le pouvez-vous, y a-t-il des secours contre le remords!... Ma fille, c'est moi, moi, h?las! qui l'ai perdue; je lui laisse pour h?ritage la mis?re et l'opprobre.>> Ici cette malheureuse poussa des cris si d?chirans, que ma r?solution en fut ?branl?e. ?tant enfin parvenue ? la calmer un peu, elle me dit, sans que j'eusse provoqu? ses aveux, qu'elle ?tait fille d'une femme qui avait, dans la r?volution, sauv? la vie au cur? de Saint-Sulpice, ? l'?poque des massacres de septembre; que celui-ci, pour ?chapper ? une proscription commune, les avait emmen?es en Allemagne, d'o? ils n'?taient revenus qu'en 1800. < M. de Pancemont ?tait tr?s li? avec un pr?tre du parti vend?en, dans le temps de la faveur de ce pr?lat aupr?s de Napol?on, avant et ? l'?poque o? il fut sacr? par le cardinal Caprara, l?gat du pape. M. de Pancemont employait souvent cette femme, que je nommerai Julie, ? des voyages et ? une active correspondance avec l'abb? Bernier. Elle me prouva qu'elle avait ?t? fort avant dans les secrets de l'?v?que de Vannes, par les d?tails qu'elle me donna sur les relations de M. de Pancemont avec l'?v?que d'Orl?ans, M. Bernier, ? l'?poque et au sujet de la fameuse d?claration des ?v?ques constitutionnels, lors de la restauration du culte; lorsque M. de Pancemont parcourait son dioc?se pour y r?tablir la concorde, Julie fit un voyage en Angleterre, o? se trouvait M. Amelot, ?v?que de Vannes, non asserment? et simplement d?missionnaire. L? l'imprudente ?migr?e se lia avec une foule de personnes qui lui firent oublier ce qu'elle devait ? M. de Pancemont, qui ?tait fort d?vou? ? Napol?on. Julie, qui lui devait tant, devint son ennemie pour un peu d'or; exer?ant aupr?s de son bienfaiteur un espionnage ?tranger, elle instruisait ses nouveaux amis des secrets d'une intimit? qui e?t d? ?tre sacr?e pour elle; c'est ainsi qu'elle se regarda avec raison comme cause de la mort de l'?v?que de Vannes, par l'?v?nement de 1806, lors de l'arrestation de deux individus faisant partie du d?barquement effectu? sur les c?tes de Bretagne, par les affid?s de Georges Cadoudal. On arr?ta deux de ces individus dans le Morbihan, accus?s d'?tre les principaux auteurs de ce coup de main. Peu de jours apr?s, M. de Pancemont alla donner la confirmation dans un village ? quelques lieues de Vannes; sa voiture fut arr?t?e, on le saisit, on l'emmena affubl? d'habillemens grossiers; une ran?on ?norme lui fut impos?e: il souscrivit atout pour sauver ses jours et ceux de son secr?taire gard? en otage. M. de Pancemont, ?mu par l'?v?nement, et malgr? les t?moignages du plus touchant int?r?t, mourut peu de temps apr?s, en 1807, regrett? et pleur? par tout le monde. Julie, depuis cet ?v?nement, n'avait plus eu de repos; son bienfaiteur lui avait laisse en mourant des preuves d'une bont? qu'elle avait si indignement pay?e par l'ingratitude; elle chercha ? se rapprocher des agens du gouvernement avec lesquels elle avait eu des relations; ses services honteux furent plus tard employ?s et largement pay?s. Mais bient?t encore la pers?cution succ?da ? la faveur; un des complices de Georges Cadoudal fut arr?t?: instrument obscur d'une trame fort ?tendue, c'?tait celui qui avait entra?n? Julie ? trahir la reconnaissance qu'elle devait ? M. de Pancemont. Fouch? ?tait ? cette ?poque tout ? Napol?on, et Julie porta la peine de ce double changement de ma?tre et de services; Julie resta en prison pendant deux ans, et ne dut sa libert? qu'aux d?marches de sa fille. Cette coupable femme avoua qu'elle avait elle-m?me pouss? sa fille ? se livrer ? un homme qui mit son int?r?t et ses services subalternes, mais puissans, au prix du d?shonneur. Cette infortun?e, moins d?prav?e que sa coupable m?re, prodigua les plus tendres soins ? celle qu'elle venait de rendre ? la libert?. ? peine sortie de l'enfance, belle, innocente encore, quoique fl?trie, la pauvre Henriette voulut travailler pour sa m?re; celle-ci sp?cula sur d'autres ressources, et r?ussit ? vaincre les r?sistances de l'infortun?e qui lui devait le fatal pr?sent d'une vie de honte. Deux ou trois ann?es d'opulence pay?rent tant de sacrifices; mais Henriette, en suivant les conseils de sa m?re, avait, en perdant la pudeur, acquis les vices de sa cruelle position, et bient?t, m?prisant sa m?re, elle s'en s?para sans regret, pour suivre un homme qui l'abandonna ? son tour. Une chute de cheval d?truisit ? jamais tous ses honteux moyens de fortune, en la d?figurant hideusement. Elle fut recueillie dans un des h?pitaux de Londres, o? son amant l'avait d?laiss?e. Une lettre d?chirante, qu'Henriette ?crivit ? sa m?re, avait h?t?, par de tardifs remords, l'agonie de cette malheureuse femme, depuis long-temps commenc?e. Cette femme ne m?ritait certes aucune piti?, et m'inspirait m?me comme un sentiment d'?pouvante; mais elle souffrait, elle ?tait seule, pauvre, d?sesp?r?e, et je ne pus lui refuser ma compassion, surtout lorsque, apr?s mes offres bienveillantes, elle me supplia les mains jointes de faire une d?marche qui pouvait, en secourant sa fille, rendre au moins ? elle la mort moins am?re. < <<--Mille fois plut?t mourir de besoin!>> s'?cria cette femme endurcie. J'eus, en pensant ? ma bonne Th?r?se, presque honte de ma piti?, et n'ex?cutai ma promesse que par le religieux scrupule qu'elle m'avait inspir?. J'?tais rest?e fort long-temps, et Th?r?se qui m'attendait en bas ne s'?tait point lass?e. Je lui dis que j'avais ?chou?, et que mon dessein ?tait de faire les d?marches n?cessaires pour le retour de la malheureuse Henriette. < Je rapporte les propres termes de cette bonne Th?r?se. Je ne suis ni d?vote ni hypocrite, et j'assure en toute sinc?rit? que jamais dans mes plus beaux jours aucune ?loquence ne m'attendrit plus profond?ment que ce langage simple et ing?nument religieux. Je me rendis chez Mme de La Valette. La r?ception fut d?chirante. Amie d?vou?e de l'infortun? Lab?doy?re, elle avait ?t? compromise pour avoir voulu le sauver. Nous pleur?mes sur la m?me inutilit? d'esp?rances pour les m?mes malheurs. Ce fut un moment cruel, un renouvellement de larmes! Mais j'y recueillis des consolations que je n'aurais pu devoir aux soins pieux et tendres de ma bonne Th?r?se; et ce hasard, cette rencontre d'une connaissance qui datait des jours de nos triomphes, m'attacha par la puissante magie des souvenirs. La visite au P?re-Lachaise.--L'ami d'Oberkampf.--D?part pour Lille.--Mon duel dans cette ville.--Le g?n?ral marquis de Jumilhac. J'avais voulu venir seule ? cette station de deuil; et priv?e alors de la pr?sence de la religieuse fille qui avait purifi? mes chagrins en les partageant, j'avoue que ma douleur se ressentit de mon isolement, et que mon imagination, un moment abattue, s'exaltait ensuite par d'affreuses id?es de vengeance; des mots inarticul?s s'?chappaient de mes l?vres avec des mal?dictions. Je m'aper?us bient?t que mes bruyantes exclamations devenaient l'objet d'une importune curiosit?. N'ayant plus ? perdre qu'un seul bien, ma libert? individuelle, je quittai ce triste s?jour, apr?s avoir prononce le serment d'un ?ternel regret. Sous l'empire encore du sentiment qui m'avait absorb?e, j'allai faire mes adieux ? l'homme bon et sensible qui, le premier, avait fait sur la tombe de Ney une d?marche que je venais seulement d'imiter. Chez lui demeurait un ami de Mme de La Valette et du c?l?bre Oberkampf, dont je me rappelais avoir entendu parler ? M. Lecouteux de Canteleux, lequel m'avait fait conna?tre cette charmante apostrophe de Napol?on au grand manufacturier: < M. Sabatier, nous dit l'ami d'Oberkampf, ?tait un homme fort instruit, un de ces bons et aimables vieillards, ? l'imagination fra?che encore, ? la t?te droite et vive, malgr? les ann?es. Il ?tait parent de ce conseiller Sabatier qui, sous l'ancien r?gime, avait ?t? enferm? dans le ch?teau de Doulens pour s'?tre ?lev? contre l'enregistrement des ?dits burseaux. M. Sabatier trouvait un incroyable plaisir ? parler de son ami; le nom d'Oberkampf ?tait toujours le premier qu'il pronon?ait, < Sa modestie repoussa tous ces hommages: le s?nat m?me: il ne voulut point y entrer; il ne voulut recevoir que la croix d'or de la L?gion-d'Honneur, que Napol?on lui offrit en la d?tachant de sa propre boutonni?re. Sabatier ?tait venu ? Paris pour ?tre utile ? Mme de La Valette, dans les d?sagr?mens qu'elle s'?tait attir?s lors du jugement du malheureux Charles de Lab?doy?re. Oh! ce bon M. Sabatier ?tait un vrai mod?le d'amiti?! <<--J'ai besoin de votre obligeance, me dit-il; mon amie Mme La Valette m'a assur? que votre z?le et votre d?vouement intr?pide appartenaient ? qui les invoquait. Je suis forc? de rester ici; et vous savez que les lettres sont fort peu s?res du secret ? la poste; voudriez-vous, pourriez-vous faire un voyage ? Mont-Brisson?>> Et l'aimable et bon vieillard me tenait la main serr?e dans ses mains tremblantes, et son regard plein d'une g?n?reuse bienveillance sollicitait la mienne; elle lui ?tait trop pleinement acquise d?j?, pour que je voulusse faire valoir comme un sacrifice ce que tr?s sinc?rement je regardais comme un v?ritable bonheur: < <<--Ah! vous prierez pour moi, ch?re et bonne soeur; que les voeux d'une amie me suivent au loin pour me sauver de moi-m?me et de ma destin?e. <<--Ch?re dame, pourquoi me quitter? <<--Nous nous reverrons bient?t, je l'esp?re... Mais non, ch?re soeur, je ne veux point tromper votre sollicitude; le sort m'attache de nouveau ? des int?r?ts de ce monde que vous devez ignorer. Non, je ne vous reverrai plus ici bas. <<--Eh bien! que la sainte volont? de Dieu soit faite; mais ne m'?tez pas l'espoir de nous revoir. Oh! oui, je prierai pour vous.>> Son visage baign? de larmes, et ses regards purs lev?s vers le ciel, me furent t?moins et garans de la sinc?rit? de ses pieux souhaits. Nous nous quitt?mes apr?s avoir pris les moyens de donner de mes nouvelles. Au m?rite du coeur, la bonne soeur joignait cette gr?ce naturelle d'un esprit tranquille et droit dont les passions n'avaient jamais boulevers? les principes; plus tard je citerai quelques lettres, sinon comme mod?les de style, du moins comme exemples de tout ce que le courage peut inspirer de tendre et de bon ? une faible femme, prodiguant sa vie au soulagement des autres. R?solue ? ne point me laisser intimider, je pris le parti d'affecter une compl?te insouciance sur ces papiers, et de partir sans passeport. Je me rendis chez Mme La Valette; je la trouvai, non pas d?sesp?r?e, car cette femme ?tait vraiment extraordinaire pour le sang-froid et la r?solution, mais elle venait de recevoir une lettre qui lui donnait de s?rieuses inqui?tudes pour la libert? de son mari. < Le d?ner fut servi, et je me pla?ai ? c?t? d'elle: le jeune officier se trouva plac? en face de nous ? table. La dame, encourag?e par mon accueil, me fit part de quelques circonstances de sa situation; elle venait de perdre une soeur ch?rie, mari?e ? un ?cossais; qui laissait une petite fille de deux ans, qu'elle allait chercher ? Namur o? son beau-fr?re ?tait mort de blessures re?ues ? Waterloo, et cet enfant ?tait rest? en d?p?t chez la fille de la bonne femme que je venais de voir avec elle. < <<--Parce que la mort de ma soeur me laisse seule au monde; l'enfant qu'elle me l?gue est un bien qui doit me tenir lieu de tout, et dont je ne puis confier le soin qu'? moi seule.>> Je la regardai, et rien au monde ne pourrait reproduire l'ang?lique expression d'une sensibilit? plus naturelle. Je crois aussi que mon regard lui dit tout ce qu'elle m'inspirait d'int?r?t, car elle me pressa l?g?rement la main, en me priant de vouloir bien causer plus intimement dans sa chambre ou la mienne. Les mani?res de l'officier en question me firent h?ter ce moment. Nous quitt?mes la table; et comme ma chambre ?tait au premier, ce fut l? que nous nous rend?mes. J'entendis bient?t que le militaire battu et m?content appela un des gar?ons de l'h?tel, qu'il eut une longue conversation avec lui. Ce gar?on me dit plus tard qu'il s'?tait amus? ? persuader au jeune officier que j'?tais un homme; que je profitais de ma mine un peu eff?min?e pour passer en Belgique sans passeport; que j'avais servi l'usurpateur; que j'?tais de l'arm?e de la Loire, un agent bonapartiste. Le jeune officier, cr?dule comme on peut sans ridicule l'?tre ? dix-huit ou vingt ans, ? une premi?re ann?e de garnison, le jeune officier se laissa imposer une conviction qui flattait son orgueil, parce qu'il avait ? coeur le soufflet re?u. Quoi qu'il en soit, il s'en tira en galant homme, en militaire fran?ais, et moi en v?ritable mauvaise t?te. J'avais dit ? mon voiturier d'?tre pr?t avant le jour; il fut exact, car il n'?tait pas six heures qu'on vint m'?veiller. Mais mon officier fut encore plus matinal que lui; et rien ne saurait peindre ma surprise ni l'acc?s de fou rire dont je fus saisie, en trouvant sur le plateau que l'on m'apporta avec mon caf? un cartel, d?ment en r?gle, de celui ? qui ma vanit? f?minine n'avait pas d? supposer de si belliqueuses intentions. Aussit?t cette belle ?p?tre envoy?e, je contremande ma voiture pour huit heures seulement, route de Bruxelles. Apr?s avoir satisfait mon h?tesse, je courus dans la ville chercher l'ami du bon Sabatier, et lui contai, en riant aux ?clats, mon aventure. Il ?tait aussi d'humeur peu traitable, et, au lieu de s'opposer ? ce duel, il voulait en partager et m?me en prendre seul les p?rils, pour apprendre au petit sous-lieutenant ? mieux distribuer les ?pith?tes. Nous voil? partis, et chemin faisant mon t?moin ou mon d?fenseur me disait: < <<--Oui, en vrai chevalier. <<--Mais savez-vous tirer? Nous arriv?mes les premiers, mais le jeune officier ne se fit pas attendre; et, j'aime ? le dire, son visage me parut embelli; ses mani?res, son ton, tout avait gagn?. Cela me fit penser au malheur des pr?ventions politiques: ce jeune homme ?tait tr?s brave, et il venait se battre pour avoir voulu d?nigrer la bravoure de ceux qui, pendant vingt ans, avaient donn? leurs preuves, et qu'il ?tait fait pour appr?cier. Add to tbrJar First Page Next Page |
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