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Munafa ebook

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Read Ebook: Mémoires d'une contemporaine. Tome 7 Souvenirs d'une femme sur les principaux personnages de la République du Consulat de l'Empire etc... by Saint Elme Ida

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Ebook has 518 lines and 74635 words, and 11 pages

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<<--Pour huit jours.

<<--Ah! c'est une affreuse injustice; c'est moi qui seule ai tort: ce jeune officier est brave; je l'ai frapp?, que pouvait-il faire? m'en demander raison.

<<--Non, s'apercevoir de ce qui ne trompe personne: voir que vous ?tes une femme.

<<--Mais, g?n?ral, il y a dix-huit ans que je trompe les plus habiles; je vous en prie, ne le punissez pas de mon extravagance.>> Et, gr?ce ? mes instances, l'ordre des arr?ts fut r?voqu?.

La dame qui avait ?t? cause de tout ?tait partie. Il y eut d?je?ner militaire ? l'h?tel; et, pour qu'il ne rest?t aucun doute ? mon adversaire, je parus sous mes habits de deuil, en femme. Ce fut un moment de triomphe, et un triomphe de coeur sans aucune vanit?; car mon jeune officier, restant comme extasi?, r?p?tait: <

P?lerinage ? Waterloo.--Le duc de Kent: g?n?rosit? de ce prince.--Ad?le, ou la folle de Waterloo.

Les premiers accens acquirent cependant toute mon admiration au duc de Kent ; il me tendit la main comme pour cheminer ensemble; j'y posai la mienne sans penser que ce f?t ni un signe d'amiti?, ni de pardon. J'?tais d?j? trop sous le charme pour m'arr?ter ? une d?cence de convention.

<<--Vous ?tes Fran?aise, soeur, veuve ou m?re peut-?tre d'un Fran?ais tomb? ici? Vous ne sauriez croire, Madame, combien votre surprise ? notre aspect, cet ?loignement que vous n'avez pas su ma?triser, vous ?l?vent ? mes yeux. Il y a courage et non pas ostentation ? la franchise de votre aversion pour les Anglais, pour les vainqueurs du 18 juin. T?chez, Madame, de n'y pas joindre une pr?vention injuste; t?chez de vaincre ce sentiment en ma faveur, car j'ai un bien vif d?sir d'?tre de vos amis.>>

Je traduis les propres paroles de ce prince anglais; car, en ayant montr? toute mon opinion, je crois ne pas me donner envers personne le tort d'une haineuse pr?vention d'esprit de parti. Le duc renvoya sa suite, ? l'exception d'un homme d'un ?ge m?r, et que je sus plus tard ?tre un savant dessinateur, qui m'avait crayonn?e dans l'attitude o? j'?tais lorsque le duc de Kent m'aper?ut, mon chapeau pass? au bras, mes cheveux en d?sordre autour de ma t?te, et mon v?tement non serr? au cou, en forme d'une robe de religieuse. J'ai, en 1823, achet? une lithographie ? Paris, qui me repr?sentait exactement, except? qu'on a beaucoup embelli le visage. Les paroles si bienveillantes, l'int?r?t si flatteusement t?moign?, op?r?rent facilement sur un caract?re aussi peu haineux que le mien, et j'avoue que j'?prouvai une orgueilleuse consolation ? parler librement de mes regrets, ? montrer tout mon enthousiasme pour notre arm?e au fr?re du roi d'Angleterre. Il y a un attrait irr?sistible dans tout ce qui sort de la ligne commune, et du moment que mon imagination est en jeu, je ne me guide plus que par ses inspirations. Le duc de Kent me dit qu'il ?tait venu avec le projet de visiter tous les villages environnans, surtout les postes que le mar?chal Ney avait occup?s. Si pr?s de douloureux ?v?nemens, je ne pouvais, sans tressaillir, entendre ce nom ch?ri et prononc? avec l'accent de l'hommage par une bouche ennemie; ce fut trop pour ma prudence, et je demandai en sanglottant d'?tre du p?lerinage du souvenir. Le duc de Kent observait dans cette tourn?e le plus strict incognito. Je renvoyai mon voiturier, lui donnant ordre pour d?poser mes malles ? Bruxelles, apr?s avoir toutefois chang? mes v?temens de deuil contre mes habits d'homme, pour moins embarrasser et ?tre moins g?n?e moi-m?me. Le duc ?tait en cal?che, et deux domestiques seulement conduisaient des chevaux de main.

Ils ont brav? les feux du soleil d'Italie, De la Castille ils ont franchi les monts, Et le Nord les a vus marcher sur les gla?ons Dont l'?ternel rempart prot?ge la Russie.

Un malheur vint changer en mis?re la pauvret? des h?tes d'Ad?le. Le mari, ayant dans une dispute voulu s?parer d'autres ouvriers, ses camarades, re?ut un coup qui le priva de la vue; sa femme, jeune et jolie, disparut avec un ?tranger, et Ad?le se d?voua ? solliciter la piti? des bons coeurs pour l'homme honn?te qui lui avait donn? une si grande preuve de la g?n?rosit? du sien. Tout ce qui passait ? Gosselies allait voir Ad?le; m?me dans les environs on parlait d'elle; les uns comme de la folle de Waterloo, les autres comme de la veuve de la grande arm?e; et tous ceux qui arrivaient, guid?s par la simple curiosit?, ne quittaient la masure qui abritait Ad?le, son h?te et ses deux enfans, qu'attendris, ?tonn?s du rare assemblage des qualit?s les plus nobles sous les livr?es de la pauvret? et les dehors rudes et grossiers de la derni?re classe du peuple. Le duc de Kent ?tait facile ? reconna?tre pour Anglais; et Ad?le, en se d?vouant pour son malheureux h?te, avait stipul? qu'elle ne solliciterait que la piti? des Fran?ais, et qu'elle aurait droit de repousser toute aum?ne ?trang?re. Cette condition, qu'elle, remplissait avec une sorte d'orgueil, la consolait, disait-elle, de sa triste existence de mendiante.

Le domestique du duc l'avait pr?venu de tout cela, et il me disait; <> Il me donna un rouleau de guin?es. Au moment o? j'allais heurter ? la porte du triste r?duit, Ad?le para?t pour aller, avec le plus jeune des enfans, ? sa place sur la route de Frasmes ? Mellet; elle s'arr?ta avec surprise; et, ayant aper?u le duc, elle me prit aussi pour une Anglaise, et repoussa ma main et mon offre de service. Elle me dit: <

<<--Prenez, Ad?le; vous vous trompez, je suis Fran?aise.

Le duc regardait cette femme avec une sorte d'admiration, que je trouvai trop indulgente; et je fus plus que confuse lorsque, s'approchant de lui, elle lui dit: <> Et sur ce petit trait d'?rudition brutalement patriotique, Ad?le nous quitta avec un v?ritable maintien de port d'arme.

Le duc, qui ?tait aussi sens? que bon, me dit: <> Nous trouv?mes un homme infirme, aveugle et perclus; je portai seule la parole: le duc regardait, visitait ce lieu de mis?re. <

<<--Mon brave homme, il y a la moiti? de plus; ?tes-vous content?>>

Le pauvre homme voulut se jeter ? nos pieds; je l'en emp?chai, et lui demandai s'il avait quelqu'un de confiance: il nous indiqua le gendre du maire. Le duc laissa quelque argent ? l'enfant qui ?tait rest? ? la garde de son p?re infirme, pour aller acheter la nourriture dont ils avaient grand besoin, et nous pass?mes une partie de la journ?e ? terminer l'affaire du rachat ou rentr?e en possession: tout bien conclu, il restait plus de 500 fr. pour partager entre les acqu?reurs. Le duc fit retenir deux logemens ? l'auberge, et nous r?sol?mes de ne repartir que le lendemain, pour voir l'effet de la surprise d'Ad?le. H?las! nous n'en p?mes jouir, et celle qui paya la noble g?n?rosit? du duc fut p?nible et peu m?rit?e.

Le village avait ?t? en un moment au fait de la fortune arriv?e au pauvre aveugle et ? la folle de Waterloo. Ad?le avait un lieu fixe o?, assise tous les jours, elle ne sollicitait pas, mais obtenait ? son seul aspect d'abondantes aum?nes; les comm?res du village y coururent lui dire qu'un Monsieur et son fils ?taient ? la chaumi?re de l'aveugle; qu'ils avaient port? de l'or tant et plus au notaire, que le champ de l'aveugle ?tait rachet?; qu'il avait encore Dieu sait combien de pi?ces de reste, et que tout cela ?tait ? moiti? pour elle et l'aveugle. Ad?le devina tr?s bien que le Monsieur et son fils ?taient ceux ? qui elle avait le matin parl? avec tant de rudesse; elle se fit mieux tout expliquer en se rendant vers le soir ? l'entr?e du village: tout y ?tait en rumeur sur la fortune si inesp?r?e du pauvre aveugle et de la folle de Waterloo. En apercevant cette derni?re, on courait vers elle; c'?taient des f?licitations ? n'en plus finir.

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Elle conduisit la petite fille de son h?te chez une pauvre femme, lui disant qu'elle allait venir la prendre. On ne revit pas Ad?le, et la consternation fut plus grande, lorsqu'on eut la certitude de sa disparition, que ne le fut la joie de la fortune inesp?r?e qui fut cause de la fuite de cette singuli?re cr?ature. Lorsque, le matin de fort bonne heure, le duc me fit demander comment nous devions nous y prendre avec l'?trange et fi?re Ad?le, j'allais lui proposer de me rendre seule ? la chaumi?re; au moment m?me arriva le gendre du maire, que l'infirme avait fait appeler pour l'instruire de la fuite d'Ad?le. Nous ?tions tous constern?s; le duc devina ce que je n'avais pas voulu dire.

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Avec quel sinc?re enthousiasme je remerciai le prince anglais d'admirer ainsi une femme qui poussait envers lui ses patriotiques regrets jusqu'? l'injustice. Nous discutions encore, quand un petit paysan vint demander une dame habill?e en homme, qui ?tait avec un Anglais. <> On introduisit le petit paysan: il arrivait des environs de Frasnes, et me remit une lettre qui prouva que le duc avait devin? juste. En la transcrivant, je ne me crois pas permis de ridiculiser l'orthographe, car le duc pensa, comme moi, que des sentimens tels que ceux de la malheureuse Ad?le pouvaient se passer des gr?ces et de la puret? du style.

LETTRE D'AD?LE.

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J'avoue que, le voyant si excellent, si aimable, l'admiration pour ses qualit?s, et le respect d? ? sa naissance, et ma franchise naturelle, me mirent dans un embarras qui cependant me prouva que j'avais affaire ? un homme d'un grand m?rite et de beaucoup d'esprit. Je lui avouai qu'avant de l'avoir rencontr? j'aurais applaudi ? la rudesse des aveux d'une haine que, jusque l?, j'avais eue comme Ad?le, haine qui n'?tait pas ?teinte pour la g?n?ralit?, mais qui admettait de nobles exceptions.

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J'y fus, et malgr? l'heureux changement, je trouvai tout le monde constern?. Je le dis au duc: <> Il me parut attrist? par cette r?flexion, car un sombre nuage passa sur sa noble physionomie. <> Je ne sais ce que je n'aurais invent? pour le distraire de sa m?lancolique pr?occupation; oui, sans que la pr?vention o? j'?tais contre les Anglais me par?t une injustice depuis que j'avais entendu le duc de Kent exprimer avec tant de loyaut? son admiration pour nos arm?es, parler sans haine de leurs illustres chefs, j'aurais cru manquer ? toute convenance et au savoir-vivre si je n'eusse ?loign?, au lieu de les chercher, les occasions de manifester mon opinion. Mais, faisant route avec lui pour Bruxelles, il se pr?senta un ?cueil ? ma r?solution, o? toute ma prudence ?choua; et cet ?cueil, qui livra ? cet homme noble et sensible le secret de ma vie et de ma mortelle douleur, ne devint pour moi qu'un motif de joindre ? une haute estime une douloureuse reconnaissance pour la g?n?reuse compassion que le duc de Kent montra en faveur d'une si haute infortune; il m'apprit la d?marche de Mme la mar?chale Ney, ? l'?poque du proc?s. Cette ?pouse infortun?e s'?tait confi?e ? la bont? d'un grand caract?re, et avait ?crit ? un prince fran?ais, pour le supplier de rendre le r?gent favorable ? la cause de son ?poux. J'ai une copie de la lettre: le prince fran?ais r?pondit de la plus noble mani?re ? cette confiance; il ?crivit au r?gent pour l'engager ? faire comprendre le mar?chal, prince de la Moskowa, dans la convention du 12. Cette lettre ne fut connue qu'en Angleterre, me disait le duc de Kent; elle y produisit un effet bien honorable ? celui qui l'?crivit, aussi bien que pour l'illustre et malheureux guerrier qui en ?tait l'objet. <> et le duc me cita plusieurs d?marches faites pour favoriser et appuyer pr?s du r?gent la noble et g?n?reuse d?marche du prince fran?ais. <>

Depuis qu'il parlait du mar?chal, mon ?motion ?tait visible et allait croissant: ? cette assurance, je n'en fus plus ma?tresse; je saisis la main de cet ennemi g?n?reux, et la pressai fortement contre mon sein que soulevaient mes sanglots. Le duc, fixant comme avec surprise ses regards sur moi, me dit: <

<<--Ah! M. le duc, y songez-vous; serais-je ici? m'eussiez-vous trouv?e seule?... Madame la mar?chale g?mit au milieu d'une famille qui l'adore; elle est entour?e des respects dus ? son rang, et ? une si haute et si irr?parable infortune. Madame la mar?chale est aussi beaucoup plus jeune que moi; elle se doit ? ses fils, au monde et aux convenances. H?las! son deuil m?me doit avoir de la prudence. Moi, je suis seule; oh! bien seule au monde! Mon d?sespoir est ma seule convenance, et je m'y livre et vis avec ma douleur, sans m'inqui?ter si je choque les usages et l'opinion re?ue! Que m'importe ce qu'on pense de moi; ce qu'on dit! il n'est plus... ma vie v?ritable s'est ?teinte le 7 d?cembre; toutes mes esp?rances de bonheur et d'avenir se sont bris?es contre un cercueil...

<<--Pauvre infortun?e, oh! combien vous me devenez ch?re! Combien, combien avec ce coeur br?lant, cette d?lirante imagination, vous avez d? souffrir de morts!...

<<--J'ai eu tous mes maux, et sa mort, je l'ai vue et... j'existe!...>> Je n'?tais plus ? moi. Ah! M. le duc, la douleur ne tue pas...>>

Il tenait mes mains, il les pressa fortement contre son coeur, et, les regards fix?s sur les miens, il me dit: <> Et toute sa noble et si touchante physionomie confirmait son offre bienveillante; il fut satisfait, je crois, de l'expression de ma reconnaissance; car ses regards me le dirent: je ne pus m'emp?cher de lui faire part des r?flexions que me fit na?tre notre rencontre... <

<<--Ah! M. le duc, vous voulez me faire ch?rir les Anglais en me for?ant de les admirer! J'y aurais du penchant, si je pouvais oublier les lieux que nous venons de visiter et... le prisonnier de Sainte-H?l?ne!

<<--Ma ch?re dame, je vous estimerais moins, si vous pouviez cesser d'?tre ce que je vous ai vue pr?s de Mont-Saint-Jean.>> Nous n'?tions plus qu'? une lieue de Bruxelles, et sachant que j'y trouverais quelqu'un qui depuis plusieurs jours, d'apr?s ma lettre, devait guetter mon arriv?e , je pris encore en cela le parti de la franchise, et fis bien; car j'y gagnai des conseils amicaux et des marques d'un int?r?t que j'appr?ciai. <

<<--Je vous comprends parfaitement. J'allais vous proposer de vous conduire rue de l'Empereur, montagne de la Cour, o? vous seriez bien chez de bons et honn?tes Flamands; mais puisque vous ?tes attendue, vous aurez un logement arr?t?. Eh bien, ?crivez-moi; voici mon adresse. ?coutez, vous m'inspirez un int?r?t extraordinaire, parce qu'en vous tout est hors du commun de la vie. Je respecte vos secrets, je ne vous en parlerai jamais; mais laissez-moi l'espoir de vous voir, celui de vous prouver mon amiti? sinc?re, et promettez-moi de la prudence pour vous-m?me. Apr?s tant de chagrins de coeur, croyez-moi, n'assombrissez pas le reste de votre vie par les terribles craintes et les dangers r?els des relations politiques... Du reste, en tout comptez sur moi, et... n'oubliez pas l'Anglais du Mont-Saint-Jean.

<<--Jamais, M. le duc, jamais. Je vous ?crirai d?s demain.

<<--J'y compte, et vous pouvez compter sur moi. Adieu...

<<--Non, M. le duc, au revoir.>>

Et un l?ger et brillant ?quipage l'?loigna de ma vue; pendant qu'un funeste pressentiment oppressait mon coeur... H?las! il ?tait dans ma destin?e de pleurer tous les objets de mon admiration et de mon estime! Un an ne s'?tait pas ?coul? que d?j? je versais des larmes pr?s le cercueil de ce royal bienfaiteur, ce g?n?reux ennemi que le sort m'avait envoy? comme un consolateur sur le champ du deuil et du souvenir.

Arriv?e ? Bruxelles.--Cambacer?s ? Saint-Gudule.--L'officier ? demi-solde.--D?part pour Paris.--Je retrouve L?opold.--Voyage ? Lyon et ? Marseille.--La p?lerine de la Sainte-Baume.--Le ch?teau d'If.--Retour ? Lyon.--L'ami de Mouton-Duvernet.

Jamais pr?caution ne fut prise plus ? propos que la mienne. Je trouvai mes amis ? une petite distance de la porte, et si je fusse arriv?e dans la voiture du prince anglais, les commentaires sur cet honneur insigne eussent ?t? longs, et ils auraient bien certainement nui ? la cordialit? de l'accueil. L'ami de Boyer ?tait depuis peu en Belgique; il l'avait parcourue dans tous les sens, et il me donna la certitude que le g?n?ral Mouton-Duvernet, non seulement n'avait pas eu le bonheur de s'embarquer, mais qu'il n'avait m?me paru dans aucun des ports du pays. Un joli petit logement avait ?t? retenu pr?s la porte d'Anvers, non loin d'un jardin public, esp?ce de Tivoli belge, o? se donnaient d'assez belles f?tes; on m'y conduisit comme en triomphe. J'arrivais de Paris, et on pouvait, ? cette ?poque, tout dire en Belgique. On y parlait tout haut et presque sur les toits. L'ami de Boyer paraissait accabl? par la conviction de la perte de Duvernet. <

<<--Il se donnerait la mort?

<<--Non; mais il n?gligera toutes les pr?cautions qui pourraient nous aider ? le faire ?chapper au sort qui l'attend. Que fait-il en France? Que n'est-il d?j? parti, embarqu? pour l'Am?rique.>>

Un istesso paese non cape chi di Thieste nasce e chi d'Atreo.

<<--Oui, Madame, ? merveille; et j'ai l'honneur de vous r?p?ter que le prince est ? l'?glise.

<<--Il y a donc aujourd'hui quelque grande c?r?monie?

<<--Non, la messe tout bonnement, comme tous les jours.

<<--Et le prince va ? la messe?

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