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Munafa ebook

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Read Ebook: L'Illustration No. 3231 28 Janvier 1905 by Various

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Ebook has 114 lines and 12432 words, and 3 pages

L'Illustration, No. 3231, 28 Janvier 1905.

L'ILLUSTRATION.

Prix de ce num?ro: Un franc. SAMEDI 28 JANVIER 1905 63e Ann?e--N? 3231.

COURRIER DE PARIS

JOURNAL D'UNE ?TRANG?RE

Natenska rentre, radieuse, du Coll?ge de France. Elle ouvre sa serviette; en tire un petit carton qu'elle jette sur ma table et me dit: <>.

Je lis:

Ce carton a ?t? montr? tout ? l'heure ? Natenska par un camarade de cours, passionn? d'escrime et qui suit les duels comme d'autres suivent les vernissages ou les premi?res.

Je n'ignorais pas que cette curiosit? est tr?s ? la mode et que <> est un des spectacles o? se compla?t le plus passionn?ment la badauderie des Parisiens. Jusqu'ici pourtant cette badauderie semblait n'?tre que tol?r?e par les duellistes. On avait bien la gentillesse d'avertir tout bas ses amis de l'heure et du lieu de la rencontre ; et si, par surprise, quelques intrus s'avisaient de d?couvrir le secret du rendez-vous et brusquement apparaissaient dans l'embrasure d'une fen?tre ou sur la cr?te d'un mur au moment o? les ?p?es sont tir?es de leur gaine ou les pistolets de leur ?crin, on aimait mieux feindre de ne pas les voir que leur dire de s'en aller. On ?tait, au fond, tr?s flatt? de <> devant une foule ... Sans doute; mais tout de m?me on y mettait de la discr?tion. On faisait les gestes de s'enfuir, avec l'espoir d'?tre suivi; mais on n'avouait pas cet espoir-l?.

A pr?sent, on fait mieux que l'avouer: on sollicite l'honneur d'?tre escort? sur le terrain, regard? et applaudi. Les rencontres s'organisent sans myst?re; on y invite des femmes. Il ne manquait plus ? ce c?r?monial nouveau que la carte d'invitation,--la <> imprim?e au bas de laquelle le tenancier du local o? l'on se bat met sa signature et le cachet de sa maison. C'est fait. Dans un an, des ma?tres d'h?tel accompagneront les m?decins sur le pr?; et, tandis que l'un d?ballera sa trousse, l'autre d?bouchera les bouteilles et pr?parera les p?tisseries.

Tout cela est un peu comique, et les duellistes d'autrefois n'avaient pas pr?vu, je suppose, que l'affaire d'honneur appara?trait un jour ? leurs arri?re-neveux comme une occasion de faire valoir en public la gr?ce de leurs attitudes et d'?tre photographi?s pour rien dans les journaux.

Cependant les pires modes ont leur bon c?t? et il ne faut jamais se presser de m?dire de celles du temps o? l'on vit. Je me souviens qu'au pensionnat de Neuilly o? je fus ?lev?e un dentiste venait, ? chaque rentr?e, s'assurer de l'?tat de nos bouches. Il entrait dans les salles d'?tude, escort? de deux soeurs de charit? qui disposaient au milieu de nous un fauteuil, une table et les accessoires n?cessaires aux petites op?rations possibles; une ? une, nous d?filions, tremblantes, mais r?sign?es,--rendues braves par la peur de para?tre ridicules ... Nous nous obligions les unes les autres ? faire bonne contenance sous la dure main de l'op?rateur, et cette <> nous rendait fortes.

La fa?on nouvelle dont s'organise le r?glement des affaires d'honneur, prot?gera, de m?me, les combattants timides contre le danger de certaines d?faillances. On recule devant une ?p?e; on ne fuit pas devant l'objectif. Et ainsi, dans l'avenir, tous les duels seront de beaux duels: il ne s'y produira que des attitudes nobles et des gestes hardis. Le plus poltron pensera: <>

...Au restaurant Fayot. Dans un coin, une table fleurie, encombr?e de flacons de liqueurs et de bo?tes de cigares, autour de laquelle cinq personnes ach?vent de d?ner. Cigares et flacons sont intacts. On boit du tilleul en fumant des cigarettes. Le Parisien devient sobre. Neurasth?nique ou gastralgique, il d?daigne le tabac fort et les spiritueux; et l'on ne vient plus <>, comme ils disent, pour bien boire ou pour bien manger, mais pour bavarder ? l'aise une heure ou deux, dans un joli d?cor, hors de chez soi. Mes voisins causent ? demi-voix, mais assez haut pour qu'il me soit facile d'entendre ce qu'ils disent. Ils m'int?ressent; ils s'entretiennent un peu de tout: du nouveau minist?re, des bagarres russes, de la pi?ce d'hier, de l'exposition du cercle Volney, du dernier Salon des miniaturistes.

Quelqu'un dit: <> Je regarde l'homme ? qui cette question est pos?e. Les coudes sur la table, il r?pand de ses doigts maigres un peu de tabac dans une feuille de papier qu'il roule d'un geste preste et l'allume vivement ? la flamme d'une bougie; un ?pais binocle, dont le cordon s'accroche au-dessus de l'oreille droite, voile l'?clat des yeux durs, au-dessus d'une face osseuse et tourment?e. Je le reconnais. C'est l'homme du jour: M. Bruneti?re, de l'Acad?mie fran?aise, qui ouvre cette semaine, en un local priv?, une s?rie de dix <> o?, depuis un mois, tout Paris s'est donn? rendez-vous. Evinc? des grandes chaires publiques o? l'ind?pendance un peu brutale de sa parole froissait, je crois, certaines <>, M. Bruneti?re est devenu ce que les Parisiens aiment par-dessus tout: un conf?rencier d'opposition.

M. Bruneti?re continue de rouler de minces cigarettes, qu'il fume, l'une apr?s l'autre, fi?vreusement, et expose en phrases lentes, longues, martel?es, le sujet de ses prochaines le?ons. Il parlera des Encyclop?distes, de la jeunesse de Voltaire et des id?es de Montesquieu; il enseignera de quelle fa?on on ?tait <> en ce temps-l?, et cela lui fournira l'occasion, je suppose, de dire son sentiment sur la fa?on dont on l'est aujourd'hui. Je me rappelle avoir vu un jour, je ne sais o?, un billet ?crit par M. Bruneti?re, et j'en fus tr?s frapp?e. Cela formait des lignes r?guli?res, compos?es de caract?res appuy?s, verticaux, parfaitement lisibles sur l'alignement desquels s'?panouissait, de distance en distance, une lettre <> avec soin; et cela donnait ? l'oeil l'impression de quelque chose d'archa?que et de clair ? la fois, de dur et de fleuri. La parole de M. Bruneti?re ressemble ? cette ?criture-l?. Elle ne caresse point l'oreille, comme tant d'?loquences fran?aises; elle n'est ni amusante, ni jolie; mais elle <>, et j'ai, en ?coutant parler ce diable d'homme, la sensation d'?tre tenue par cinq doigts de fer qui ne me l?cheront que quand cela leur plaira. Je ne sais pas ce que valent, en politique ou en litt?rature, les opinions de cet acad?micien, et cela m'est bien ?gal; il me suffit de go?ter la mani?re et le ton dont il les d?fend. M. Bruneti?re me pla?t pour les raisons qui le rendent antipathique ? tant de gens.

Je le regarde qui explique ? des femmes aimables, parmi les fleurs et les lumi?res d'une salle de restaurant, ce que c'est que les romans de Voltaire. Il explique cela avec ?pret?, sans gr?ce, uniquement impatient de persuader. C'est de cette m?me fa?on bourrue, presque rageuse, que je l'entendis un jour parler de Marivaux..., M. Bruneti?re est un passionn? triste et qui est arriv? ? la gloire en jouant la difficult?: dans la plus aimable des soci?t?s d'Europe, il n'a pas consenti ? ?tre un professeur aimable; au milieu de philosophes et de critiques qui montrent un constant souci de plaire et de parer leur science d'un peu de gr?ce, cet homme n'a jamais souri. Et le voil? illustre quand m?me. C'est tr?s beau. Je sens que j'aurais de lui une peur affreuse, si j'?tais sa femme; mais, vu ainsi et regard? ? distance dans la fum?e que font ses cigarettes, il ne me d?pla?t pas.

<>

L'affiche m'avait tent?e. C'?tait une des traditions de l'hiver parisien, ces bals de l'Op?ra d'autrefois. On y revient,--pour une nuit, et nous nous ?tions promis, Natenska et moi, d'aller voir cela, sans en rien dire ? personne. La grippe qui court Paris m'a tra?treusement jointe rue Soufflot ... Je n'irai pas ? l'Op?ra.

Delbon, qui m'est venu voir, s'amuse de ma d?convenue.

--Voulez-vous, me dit-il, savoir ce qui se passera tout ? l'heure, ? l'Op?ra?

--Dites...

--Voici. Quatre ou cinq mille personnes, vers minuit, se bousculeront froidement dans un ?difice plein de lumi?res, mais si vaste qu'il semblera partout insuffisamment ?clair?. Les femmes seront envelopp?es de vastes dominos qui cacheront l'?l?gance des tailles et l'agr?ment des sourires; et parmi ces myst?rieux paquets de satin clair, les hommes d?ambuleront, m?lancoliques, le chapeau sur la t?te et la canne ? la main, comme dans la rue. Le silence de cette foule ne sera coup? que par le bruit de deux orchestres, autour desquels on regardera curieusement tourner quelques couples de filles et de figurants costum?s. Du haut en bas des loges, il y aura des femmes assises qui, elles aussi, consid?reront sans joie ce spectacle. Pour s'exciter un peu, celles dont les loges sont le plus rapproch?es du parquet,--c'est-?-dire de la plate-forme construite en prolongement de la sc?ne, sur toute l'?tendue de l'orchestre--auront ? la main des lignes de p?cheur, au fil desquelles pendront de menus objets qu'elles prom?neront au-dessus des t?tes et que les plus agiles fl?neurs de l'orchestre devront attraper en passant. Un buffet luxueux s'ouvrira pr?s du foyer. On s'y ?crasera pendant une heure ou deux. Autour des petites tables, des gens graves seront pench?s sur leurs verres, su?ant au bout de longues pailles des choses glac?es. Il y aura ?? et l? une ?bauche de farandole, un essai <>; et l'on s'y pr?cipitera--pour voir--comme autour d'un accident... Tout cela sera triste, madame, et bien des Parisiens voudraient ?tre tout l? l'heure ? votre place, souffrir d'un rhume qui les dispens?t d'aller s'amuser l?. Mais on n'est pas libre ? Paris de fuir certains amusements, ? moins que le m?decin ne vous l'ordonne. Il y a des corv?es traditionnelles auxquelles on se doit; il y a des spectacles o? il est n?cessaire <>

--Alors, dis-je, vous irez ? la redoute de l'Op?ra?

Il eut un geste d?sol?:

--Naturellement.

Sonia.

FRANCE

TROIS G?N?RAUX JAPONAIS PHOTOGRAPHI?S DEVANT PORT-ARTHUR.--Copyright 1905 by Underwood and Underwood.

?TRANGER

PHOTOGRAPHIES DE VAINQUEURS

Nous avons eu, ? maintes reprises, d?j?, l'occasion de signaler la grande sympathie des Japonais pour la photographie. Nous serions les derniers, au surplus, ? nous plaindre de ce penchant, qu'on est enclin ? trouver, ? quelques ?gards, un peu pu?ril chez des guerriers, puisqu'il nous a procur? quelques images amusantes. En voici, de nouveau, trois qui sont plus caract?ristiques encore de l'?tat d'esprit des Japonais.

Trois des principaux collaborateurs du g?n?ral Nogi dans la conqu?te de Port-Arthur n'ont pas r?sist? au d?sir de laisser d'eux ? la post?rit? une image h?ro?que. Ce sont: le g?n?ral Oshima, commandant de la 9e division, le lieutenant g?n?ral Tsuchiya et le g?n?ral Ichinoy?. Tous trois sont des militaires de grande valeur. Le g?n?ral Oshima est un des v?t?rans de la guerre sino-japonaise; le g?n?ral Tsuchiya, maintenant ? la t?te d'une division, a jou?, ? la troisi?me arm?e japonaise qui investissait Port-Arthur, un r?le important et le g?n?ral Ichinoy? est un des chefs les plus audacieux de l'arm?e japonaise. Il a dirig? contre Port-Arthur les assauts les plus ?nergiques, et notamment la charge contre le fort de Baurinzan, qui fut si meurtri?re, une v?ritable r??dition de Balaclava; le 29, il entrait dans les tranch?es russes, sabre en main, ? la t?te de ses hommes.

Ces h?ros ont c?d?, pourtant, ? un mouvement de toute petite vanit? en posant devant l'objectif, dans une mise en sc?ne un peu th??trale, au milieu d'obus russes tomb?s sur le camp japonais sans exploser, donc, peu dangereux. Le m?me d?cor, les m?mes accessoires, d'ailleurs, ont servi pour deux des photographies: le g?n?ral Oshima et le g?n?ral Ichinoy? ont ?t? pris devant le m?me fond, flanqu?s des m?mes projectiles. Le g?n?ral Tsuchiya, plus heureux, a eu les honneurs d'un cadre sp?cial et d'accessoires bien ? lui.

L'ENTERREMENT DE LOUISE MICHEL

LES TROUBLES EN RUSSIE.--Hommes d'?tat et fonctionnaires russes ayant jou? le premier r?le dans les ?v?nements actuels.

IMPRESSIONS D'UN CORRESPONDANT DE GUERRE

COMMENT VIT LE G?N?RALISSIME RUSSE

Le chemin de fer est la seule chose russe, dans le vaste pays mandchou; il fut la cause de la guerre dont il est maintenant le soutien; le long de cette ligne qui, de l'est ? l'ouest et du nord au sud de Mandchouria ? Vladivostok et de Kharbine ? Port-Arthur, coupe audacieusement des ?tendues immenses, l'influence russe, la civilisation russe ont coul?; des villes nouvelles ont surgi du steppe, villes toujours pareilles, avec les maisonnettes uniformes des fonctionnaires, des employ?s, les casernes, la banque, les ?choppes des marchands et la petite ?glise encore timide, discr?te, n'osant pas sur cette terre hostile, ?prement disput?e, ?lancer trop haut son clocher!...

Pour les Russes, le chemin de fer est comme la corde qui soutient le plongeur sous l'eau; autour de lui, toute l'arm?e se concentre, et la t?te, l'?me de l'arm?e, le g?n?ralissime reste toujours sur sa voie: cinq ? six wagons tr?s ?l?gants, d'un luxe solide et de bon aloi, un restaurant, un salon pour le g?n?ral, trois voitures pour les officiers de l'entourage, des v?t?rans, ? la poitrine charg?e de d?corations, montant la garde pr?s des marchepieds, le sabre nu, voil? la maison roulante, le quartier du commandant en chef. Faut-il partir? la locomotive est ? c?t?, parfois m?me, dans les circonstances graves, d?j? attel?e et sous pression. D?cide-t-on qu'il faut rester quelques jours dans un lieu? en deux ou trois heures, une ?quipe d'ouvriers bien entra?n?s a pos?, pr?s de la ligne principale, une ligne de garage sur laquelle s'engage le train du g?n?ral. Quand un ombrage, une berge riante est voisine, l'ing?nieur n'h?site pas ? pousser jusqu'? elle: ? Ka?-Tcheng, les wagons de Kouropatkine ?taient sous la saulaie: on les entrevoyait tout d'un coup ? travers les rameaux et le feuillage; le chemin de fer semblait avoir oubli? ses bas instincts utilitaires; il s'oubliait ? jouir des rives verdoyantes, de la proximit? des eaux. Lui, l'homme du devoir et de la discipline, il s'attardait en museries, il faisait l'?cole buissonni?re!

Durant les longs s?jours, ? Liao Yang, ? Moukden, le g?n?ralissime se permettait quelques douceurs d'une installation moins provisoire, moins volante. Il souffrait ... un peu, que son train pr?t racine. Pour acc?der aux wagons, on ?chafaudait ? la h?te un escalier attenant ? une galerie couverte, qui servait aux r?ceptions, aux promenades les jours de pluie; des ?tendards, des ?cussons, d?coraient modestement la nudit? des planches. Les mois d'atroce canicule, pour rendre moins intol?rables les compartiments surchauff?s, on avait coiff? les wagons d'un capuchon de chaume, sur lequel des soldats versaient, ? jet de pompe, une pluie rafra?chissante. Le train de Kouropatkine prenait sa douche longuement!...

RAYMOND RECOULY.

LA JOURN?E DU 22 JANVIER A SAINT-P?TERSBOURG

LA GREVE DES MINEURS DE WESTPHALIE

Les mineurs de Westphalie ajoutent en ce moment une page importante ? l'histoire ?conomique de l'Europe. Le bassin de la Ruhr est en gr?ve; pr?s de 300.000 ouvriers ont quitt? le travail; Essen, Dortmund, Oberhausen, Bochum, priv?s de charbon, ont cess? de produire: les hauts fourneaux manquent de coke, les gazog?nes vides entra?nent l'arr?t des fours Martin Siemens; les torrents ?blouissants de fonte et d'acier, richesse de l'Allemagne des bords du Rhin, sont taris. Si l'on consid?re que les exp?ditions et consommations de combustibles westphaliens ont atteint, en 1900, 53 millions de tonnes, il est ais? de concevoir quelle r?percussion peut avoir la gr?ve pr?sente, tant dans la r?gion m?me o? elle s?vit qu'? l'?tranger.

D'aucuns diront qu'il est ais? de la faire cesser, en en supprimant les causes, en faisant droit ? de justes demandes, partiellement tout au moins: il y a fort ? croire qu'ils se tromperont.

Les causes de la gr?ve ne reposent pas, en effet, sur des questions de salaires, de diminution des heures de travail, de cr?ation de contr?leurs ?lus par les mineurs ou de reconnaissance par les patrons des associations ouvri?res.

Si ce sont l? les motifs apparents qui ont pr?sid? ? la cessation du travail, il ne faut pas se h?ter d'y trouver les origines r?elles du mouvement actuel.

L'ouvrier mineur de la Ruhr peut compter parmi les privil?gi?s de la grande famille des artisans de l'industrie moderne.

Les salaires se sont ?lev?s, en 1900: pour les piqueurs, ? 5 marks 16 ; les charpentiers , ? 3m,36; les hommes du jour, ? 3m,32; les gamins, ? 1m,28; cependant que par exemple les ouvriers m?tallurgistes gagnaient en moyenne: les sp?cialistes, 4 marks; les ouvriers ordinaires, 2m,50 ? 3m,50; les manoeuvres, 2 ? 3 marks; les gamins, 1m,50.

Si, d'autre part, on ?tablit un parall?le entre les gains moyens des divers mineurs allemands, on trouve en 1898, pour les ouvriers du district de Dortmund, une paye quotidienne de 3m,96 et, pour ceux de Haute et Basse Sil?s?e, 2m,87 et 2m,80.

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