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Read Ebook: L'Illustration No. 3232 4 Février 1905 by Various
Font size: Background color: Text color: Add to tbrJar First Page Next PageEbook has 146 lines and 14596 words, and 3 pagesPhilosophical Letters: OR, TO HER EXCELLENCY The Lady Marchioness of NEWCASTLE On her Book of Philosophical Letters. W. Newcastle. TO HIS EXCELLENCY The Lord Marquis of NEWCASTLE. My Noble Lord, Although you have, always encouraged me in my harmless pastime of Writing, yet was I afraid that your Lordship would be angry with me for Writing and Publishing this Book, by reason it is a Book of Controversies, of which I have heard your Lordship say, That Controversies and Disputations make Enemies of Friends, and that such Disputations and Controversies as these, are a pedantical kind of quarrelling, not becoming Noble Persons. But your Lordship will be pleased to consider in my behalf, that it is impossible for one Person to be of every one's Opinion, if their opinions be different, and that my Opinions in Philosophy, being new, and never thought of, at least not divulged by any, but my self, are quite different from others: For the Ground of my Opinions is, that there is not onely a Sensitive, but also a Rational Life and Knowledge, and so a double Perception in all Creatures: And thus my opinions being new, are not so easily understood as those, that take up several pieces of old opinions, of which they patch up a new Philosophy, like a Suit made up of old Stuff bought at the Brokers: Wherefore to find out a Truth, at least a Probability in Natural Philosophy by a new and different way from other Writers, and to make this way more known, easie and intelligible, I was in a manner forced to write this Book; for I have not contradicted those Authors in any thing, but what concerns and is opposite to my opinions; neither do I anything, but what they have done themselves, as being common amongst them to contradict each other: which may as well be allowable, as for Lawyers to plead at the Barr in opposite Causes. For as Lawyers are not Enemies to each other, but great Friends, all agreeing from the Barr, although not at the Barr: so it is with Philosophers, who make their Opinions as their Clients, not for Wealth, but for Fame, and therefore have no reason to become Enemies to each other, by being Industrious in their Profession. All which considered, was the cause of Publishing this Book; wherein although I dissent from their opinions, yet doth not this take off the least of the respect and esteem I have of their Merits and Works. But if your Lordship do but pardon me, I care not if I be condemned by others; for your Favour is more then the World to me, for which all the actions of my Life shall be devoted and ready to serve you, as becomes, My Lord, M. N. TO THE MOST FAMOUS UNIVERSITY OF CAMBRIDGE. Most Noble, Ingenious, Learned, and Industrious Students. Your most obliged Servant A PREFACE TO THE READER. LA GUERRE RUSSO-JAPONAISE La tentative russe sur Niou-Tchouang n'avait ?t? qu'un audacieux raid, accompli par un fort parti de cavalerie, qui avait r?ussi ? forcer le rideau de l'extr?me gauche japonaise. Dix jours plus tard. Kouropatkine tentait, sur le m?me flanc gauche des japonais, un mouvement bien plus consid?rable. Dans la nuit du 24 au 25, tout un corps d'arm?e prenait l'offensive sur la rive droite du Houn-Ho, au nord-ouest de Liao Yang. Par un froid intense , qui avait brusquement succ?d? ? une temp?rature exceptionnellement douce, les Russes attaquaient, le 25, les villages de Kha?latosa et de Kekeouatai et les occupaient; leur cavalerie repoussait deux r?giments de dragons vers le sud-est. Le 26, le mouvement se dessine contre Sandepou, gros village aux mains des Japonais depuis le 8 novembre; apr?s un vif combat, les ouvrages artificiels qui le prot?geaient sont enlev?s et, ? sept heures du soir, les Russes sont dans le village; ils se heurtent alors ? une forte redoute, qui ne peut ?tre prise sans bombardement pr?alable et dont les feux rendent la position dans le village intenable. Il faut reculer; le 27, le 28, le comtat continue avec acharnement; les Japonais ont pu couvrir ? temps leur flanc gauche; le plan de Kouropatkine a ?chou?. Le 29, les Russes ?taient refoul?s dans les environs de Kekeouatai, sur le Houn-Ho. M. ROUVIER AU BOIS M. Maurice bouvier, notre nouveau < Eh bien, se figurer M. Rouvier en cette unique posture de s?dentaire attach? ? un rude labeur, ce serait n'avoir de sa physionomie qu'une notion incompl?te. Son temp?rament actif de m?ridional, un besoin de r?action bien naturel, le portent ? rechercher l'exercice, et ainsi, d'ailleurs, il suit l'exemple des hommes politiques anglais, lesquels, on le sait, sont presque tout des sportsmen distingu?s. Cet Ath?nien de Marseille, devenu de longue date un Ath?nien de Paris, pratique volontiers le plus ?l?gant des sports: l'?quitation. Au Bois, proche voisin de son h?tel de Neuilly-Saint-James, il est des matins--le dimanche surtout--o? on le rencontre chevauchant famili?rement en compagnie de son jeune fils. M. le ministre conserve en selle quelque chose de son attitude habituelle ? la tribune: rien de guind?, un certain sans fa?on, qui n'exclut ni la fermet? sur les ?triers, ni l'art d?licat de rendre la main ? propos Peut-?tre ne se pique-t-il pas d'?tre un cavalier d'une correction impeccable; mais que lui importe, pourvu que l'assiette soit solide comme l'assiette de l'imp?t et l'?quilibre assur? comme l'?quilibre du budget? E. F. Neuf ?crivains qui, la veille de cette tragique journ?e, avaient ?t? d?sign?s par 150 de leurs confr?res, au cours d'une r?union, pour se rendre aupr?s du ministre de l'int?rieur et tenter d'?viter la collision qu'on pressentait fatale, furent les premi?res victimes de la r?pression. Parmi eux se trouve l'un des ?crivains les plus puissants, les plus originaux de la litt?rature russe contemporaine, Maxime Gorki. Saisi ? Riga, o? il ?tait all?, il a ?t? incarc?r? dans une forteresse. On a surnomm? Gorki le < Ag? de trente-cinq ? trente six ans,--il ne sait pas au juste la date de sa naissance.--Maxime Gorki a ?t? tour ? tour apprenti cordonnier, puis apprenti graveur, marmiton, aide jardinier, coq sur un bateau ? vapeur, gar?on boulanger, scieur de long, d?bardeur, garde-barri?re. Enfin, et surtout, dans un pays o?, avec l'entrave ?troite du passeport, les voyages sont si peu ais?s, il a, toute sa vie, couru les routes. Entre temps, il avait trouv? le moyen d'apprendre ? lire sur le bateau ? vapeur o? il servait comme aide de cuisine; plus lard, il eut la bonne fortune de rencontrer un avocat qui s'int?ressa ? lui et lui fit donner une instruction convenable. Et puis, il reprit son chemin, parcourant les Russies en tous sens. Nous avons publi? dans notre dernier num?ro une importante s?rie de photographies, croquis et dessins de nos correspondants et de notre envoy? sp?cial ? Saint-P?tersbourg. La journ?e du 22 janvier aura ?t? heureusement la seule sanglante et les documents photographiques que nous reproduisons cette semaine se rapportent presque tous aux journ?es qui ont suivi et o? l'ordre a recommenc? ? r?gner. Cette physionomie de Saint-P?tersbourg, apr?s l'?meute et la r?pression, n'en est pas moins lugubre. Nous n'avons pas besoin de souligner la tristesse poignante de la sc?ne saisie par notre photographe et reproduite par notre belle gravure de premi?re page: l'enterrement, le mardi 24 janvier, d'un ouvrier, tomb? le dimanche sous les balles aveugles d'un r?giment de la garde imp?riale; un fr?re, un p?re simplement un ami--on ne sait--suit seul le pauvre cercueil, qui glisse sans bruit sur la neige vers le cimeti?re. Deux seulement des photographies ci-contre ont ?t? prises le jour m?me des terribles conflits: le spectacle est presque anodin; ? peine aper?oit-on la ligne des soldats refoulant le public, discerne-t-on l'?moi qui r?gne autour du Jardin Alexandre,--et pourtant, dans l'instant qui va suivre, les fusils vont partir. Il a ?t? d?cern? ces jours-ci, sans tapage, et dans des conditions assez originales. C'est une < Cette acad?mie f?minine n'est point n?e, comme le croient beaucoup de gens, d'une id?e de concurrence, mais d'une id?e de justice. On sait que l'acad?mie Concourt exclut les femmes de la distribution de ses r?compenses. En quoi elle a tort. La production f?minine, en litt?rature, grandit tous les jours et, depuis une dizaine d'ann?es, s'est enrichie d'oeuvres que beaucoup d'?crivains, et non des moindres, s'enorgueilliraient d'avoir sign?es. Alors, pourquoi cette distinction de sexes qu'aucune logique ne justifie et que l'?quit? r?prouve? Ce jury fut ainsi compos?: pr?sidente, comtesse Mathieu de Noailles; vice-pr?sidente, Mme J. Dieulafoy; secr?taire, Mme Jean Bertheroy; membres: Mme Juliette Adam, Arv?de Barine, Th. Bentzon, Mend?s, Bne de Pierrebourg , Alphonse Daudet, Daniel Lesueur, Delarue Mardrus, Judith Gautier, Lucie F?lix-Faure-Goyau, Marni, Marcelle Tinayre, P. de Coulevain, Poradowska, George de Peyrebrune, Gabrielle R?val et S?verine. Secr?taire perp?tuel: Mme C. de Broutelles. Voil? un jury dont la comp?tence et le prestige ne seront contest?s par personne. Il ne contient que des noms connus et plusieurs noms illustres; et il n'y a pas une seule de ces < Un int?ressant d?tail ? noter: ces femmes se montraient plus g?n?reuses ? notre ?gard que nous ne l'avions ?t? vis-?-vis d'elles; car le r?glement de leur concours ne stipulait point que les hommes en ?taient exclus; et rien ne s'oppose ? ce qu'en un prochain concours quelque jeune homme de talent ne vienne recevoir de l'acad?mie f?minine la palme du vainqueur... envelopp?e dans cinq billets de mille francs. Mme Myriam Harry est une jeune femme d'une trentaine d'ann?es, dont l'histoire est singuli?re. Elle est n?e ? J?rusalem. Son p?re ?tait un explorateur russe, d'origine polonaise; sa m?re, une diaconesse allemande; et c'est en Egypte qu'elle fut ?lev?e... ? l'anglaise. A quinze ans, elle savait parler le russe, l'allemand, l'anglais, l'arabe et l'h?breu; mais elle ignorait le fran?ais; et ce fut une vieille dame < ...La ma?tresse et l'?l?ve se sont assez bien tir?es d'affaire... B. Les seules s?ances un peu pittoresques que pouvait nous offrir la conf?rence internationale charg?e de l'enqu?te sur l'Incident de Hull sont maintenant pass?es; ce sont celles au cours desquelles ont d?pos? les armateurs, patrons et matelots des chalutiers qui p?chaient sur le Dogger Bank, lors du passage de l'escadre russe. Mais une d?position, parmi toutes celles-l?, a provoqu? dans l'auditoire un vif mouvement de curiosit?; c'est celle que fit, dans l'apr?s-midi du mercredi 25 janvier, M. George Beeching, armateur, qui a indiqu?, avec une grande pr?cision de d?tails, les conditions dans lesquelles les chalutiers de la mer du Nord, et ceux du port de Hull en particulier, pratiquent la p?che. Ce fut une v?ritable et tr?s instructive le?on de chose. D'abord, on vit M. George Beeching sortir d'un petit coffret un mod?le r?duit du chalutier qu'il d?posa sur le bureau de la commission; puis on apporta devant lui de grosses lanternes bien brillantes, bien nettes, de ces fanaux aux formes trapues, aux glaces ?paisses et prot?g?es par de solides armatures de cuivre, qui sont en usage ? bord des navires et qu'on appelle feux de position. Et, devant ces accessoires, il commen?a sa conf?rence technique. Sa d?position termin?e, il fut demand? au t?moin s'il avait embarqu? des torpilles. A quoi il r?pondit d'un accent ferme: --Non, certainement. --Y avait-il des Japonais ? bord? --Non, monsieur. --Un bruit quelconque de la pr?sence d'un navire de guerre dans les parages de Hull, est-il venu ? vous? --Non, jusqu'au passage des navires russes. Le commandant a ?t? entendu dans les deux s?ances tenues mardi dernier, 31 janvier. Le matin, il a d?pos? en russe, comme il avait ?t? convenu. Mais, alors que, pour les autres t?moins, c'est un traducteur qui lit la version fran?aise des d?positions, c'est M. Clado lui-m?me, qui, le m?me jour, ? la s?ance de l'apr?s-midi, a donn? lecture de la traduction de sa d?position. Il l'a fait d'une voix claire, sans le moindre accent. Et il attesta la pr?sence, dans les eaux de Hull, sur le lieu de l'incident, non pas d'un, mais de deux torpilleurs, reconnus ? la forte volute d'?cume que soulevait leur ?trave, ? leurs doubles chemin?es basses et crachant des panaches de fum?e. ATTENTATS ANARCHISTES A PARIS Deux attentats rappelant ceux par lesquels se signala la propagande anarchiste, il y a une dizaine d'ann?es, viennent d'?tre commis ? Paris; les r?cents ?v?nements de Russie ont ?t? le pr?texte de ces actes criminels, dont les auteurs sont jusqu'? pr?sent rest?s inconnus. Lundi dernier, divers groupes socialistes et r?volutionnaires avaient organis?, au Tivoli-Vaux-Hall, un meeting de protestation contre le < La nuit pr?c?dente, le colonel prince Jean Troubetzkoy, attach? ? l'ambassade de Russie, avait, en rentrant du cercle, failli heurter du pied un dangereux engin explosif, d?pos? au seuil de son h?tel, rue d'Argenson. Le prince Troubetzkoy, r?sidant depuis longtemps en France, est, on le sait, une des personnalit?s les plus notoires et les plus sympathiques de la colonie russe ? Paris. Qui n'a eu l'occasion de le rencontrer conduisant son pha?ton attel? d'une belle paire de chevaux? FEZ Add to tbrJar First Page Next Page |
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