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Munafa ebook

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Read Ebook: L'Illustration No. 3676 9 Août 1913 by Various

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Ebook has 93 lines and 9945 words, and 2 pages

LES OISEAUX FAMILIERS.

L'an dernier, ? pareille ?poque exactement , nous reproduisions la photographie d'un nid d'hirondelles bizarrement ?tabli sur la plate-forme d'une suspension de salle ? manger, chez M. Edmond Bey, ? Marnay .

Une chose plus curieuse encore vient de se produire dans la m?me commune; des hirondelles--ne serait-ce point les petits des fantaisistes oiseaux de l'an dernier?--ont ?tabli leur nid, cette fois, chez une vigneronne de Marnay, Mme Marcot, sur un paquet de grappes de ma?s suspendues au plafond, en avant de la vieille horloge familiale, dont on aper?oit, sur la photographie reproduite ici, le cadran. Ce nid est si fragilement install? que chaque fois que le p?re ou la m?re viennent apporter la becqu?e ? leur prog?niture, il se balance au mouvement que font les petits pour recueillir leur nourriture. Ces bestioles sont d'ailleurs si peu farouches qu'elles se laissent caresser par leurs h?tes.

LE TUNGST?NE, RIVAL DU PLATINE, EN ?LECTRICIT?.

Le platine poss?de de nombreuses qualit?s qui ont rendu son usage tr?s r?pandu en mati?re d'?lectricit?. Son inalt?rabilit? est sup?rieure ? celle de l'or, il est tr?s ductile et tr?s mall?able en m?me temps que tr?s tenace; et son infusibilit? est grande. Enfin, sa r?sistivit?, plus ?lev?e que celle du cuivre, fait qu'il se pr?te admirablement ? la construction des r?sistances, soit r?sistances de r?glage, soit r?sistances de chauffage. D'autres qualit?s de ce m?tal, telles que son tr?s faible coefficient de dilatation et son pouvoir ?missif s?lectif, le font rechercher pour l'?clairage ? incandescence.

Malheureusement, le prix du platine subit une hausse ininterrompue depuis quelque temps, et est mont? jusqu'? 6.700 francs environ le kilogramme. Aussi a-t-on d? lui chercher un rempla?ant.

Longtemps inutilis? depuis sa d?couverte par Scheele, en 1781, parce qu'on ne savait pas r?aliser des temp?ratures assez ?lev?es pour le fondre, le tungst?ne est inalt?rable ? l'air, insoluble dans les acides et les lessives de soude et de potasse; il n'est pas attaqu? par le mercure. C'est le plus infusible des m?taux, en m?me temps tr?s ductile et tr?s tenace.

Le coefficient de dilatation du tungst?ne est trois fois plus faible que celui du platine. Sa r?sistivit? est, il est vrai, un peu inf?rieure ? celle du platine ? la temp?rature ordinaire; mais elle d?cuple ? 2.000 degr?s.

Le tungst?ne para?t donc capable de suppl?er le platine pour tous les usages ?lectriques: et il offre sur ce m?tal le grand avantage d'?tre cent fois meilleur march? que celui-ci. Le prix du kilogramme de tungst?ne pur est en effet d'environ 60 fr.

De plus, ce m?tal peut ?tre obtenu ? un ?tat tel qu'il raye le verre, tout en restant ductile: alors que le platine, comme on le sait, soumis ? des chocs r?p?t?s, s'?crase et s'use rapidement.

LA FOR?T ET LA NEIGE.

Nous signalions r?cemment les observations faites dans la Nevada pour pr?ciser l'influence de la for?t sur la neige. A ce propos, M. Paul Mougin, conservateur des eaux et for?ts, nous signale les observations organis?es sur son initiative dans les deux d?partements de Savoie et qui ont port? sur 28 stations.

Il n'existe pas en cette r?gion de futaies feuillues, on n'y trouve que des taillis ? r?serves plus ou moins abondantes. On ne peut donc gu?re comparer les r?sultats obtenus avec ceux de M. Church en Am?rique; mais on arrive ? des conclusions g?n?rales de m?me ordre.

C'est pendant l'hiver tr?s neigeux 1906-1907 qu'on observa pour la premi?re fois l'action de la for?t sur la neige. Dans des conditions similaires d'altitude et d'exposition, on releva les faits suivants:

A Saint-Pierre-d'Albigny, un taillis conserva son enneigement 111 jours alors que la neige avait disparu hors bois apr?s 98 jours.

A Sallanches, avec une hauteur de neige de 1 m. 56, l'enneigement persista sous une futaie r?sineuse 57 jours plus tard que hors bois.

A Th?nes, sous une futaie r?sineuse, expos?e au sud, ? l'altitude de 700 m?tres, la neige a disparu hors bois 20 jours plus t?t que sous le couvert des arbres.

Enfin, ? Tennignon, dans un peuplement toujours assez clair de pins de montagne et m?l?zes, ? 1.600 m?tres d'altitude, la neige avait atteint une hauteur totale pour l'hiver de 2 m. 37. Sur un versant nord-ouest elle a disparu sous bois 40 jours plus tard que hors bois, alors que sur un versant sud la diff?rence fut seulement de 21 jours.

Le port d'Alger a pris, en ces derni?res ann?es, un essor tel que, compar? aux ports de la m?tropole, il occupe aujourd'hui le second rang. Il vient imm?diatement apr?s Marseille et d?passe le Havre.

Voici, en effet, le mouvement du grand port alg?rien ? dix ans d'intervalle:

Navires entr?s et sortis....... 8.558 13.000

Tonnage de jauge 7.384.000 18.000.000

Or, en 1911, le mouvement du port de Marseille atteignait 20 millions de tonnes de jauge; celui du Havre se chiffrait par 10 millions, sup?rieur seulement de 2 millions ? celui d'Oran qui se classe le quatri?me port fran?ais.

Cette prosp?rit? est due au d?veloppement ?conomique de l'Alg?rie, dont les vins et les minerais constituent un fret important, et aussi ? la situation g?ographique d'Alger devenu port d'escale et de ravitaillement pour la plupart des grandes lignes de navigation.

LA FIN DU <>

Au cours de la guerre de 1870-71, de nombreux soldats fran?ais--plusieurs milliers--faits prisonniers sur les champs de bataille, furent envoy?s ? Magdebourg, en Saxe prussienne, qui avait d?j? vu mourir Lazare Carnot, le grand anc?tre. Pr?s de 1.000--3 officiers, 890 soldats--y succomb?rent, les uns aux suites de leurs blessures, les autres de maladies diverses. Ils furent inhum?s dans le cimeti?re militaire, o? leurs restes retrouv?rent ceux d'autres vaincus des pr?c?dentes campagnes, des Danois, des Autrichiens.

Or, un chemin de fer va traverser le champ paisible o? ils reposaient. Aux termes de la loi allemande, on pouvait les laisser l?, ?tablir la voie sur leurs tombes. Mais l'autorit?, mue par un sentiment d?licat, d?cida leur transfert au nouveau cimeti?re. On y a transport? aussi, avec leurs cendres, apr?s l'avoir remis ? neuf, le monument ?lev? ? leur m?moire, assez curieux d'aspect, massif c?notaphe ouvert sur l'un de ses grands c?t?s et laissant voir, dans la niche ainsi form?e, la figure d'un soldat mourant qui serre de ses mains d?faillantes un drapeau surmont?--par un complaisant anachronisme!--d'un fer de lance.

A l'occasion de cette nouvelle inhumation des cendres de tant de braves a eu lieu, le dimanche 20 juillet, une c?r?monie ?mouvante, ? laquelle assistaient le g?n?ral en chef du 4e corps d'arm?e allemand, tous les officiers et des d?l?gations de tous les r?giments de la garnison de Magdebourg, le lieutenant-colonel Serret, attach? militaire ? l'ambassade de France ? Berlin et son coll?gue l'attach? militaire autrichien, etc. Des couronnes jonchaient les tombes. Les soldats de Magdebourg avaient, avec sollicitude, d?cor? le cimeti?re.

Les honneurs militaires furent rendus. Des aum?niers, catholiques, protestants, prononc?rent d'?loquentes oraisons fun?bres et des chants religieux, les accents martiaux d'une musique r?gimentaire termin?rent la pieuse c?r?monie.

COQUELUCHE ET CHANGEMENT D'AIR.

Depuis longtemps, on le sait, le changement d'air est un des rem?des les plus en faveur en ce qui concerne la coqueluche. Ce changement, au reste, n'est utile que s'il assure au malade un air plus pur, plus sain: le simple changement d'un air m?diocre ? un autre air m?diocre est sans vertu. D'un autre c?t?, s'il est utile au malade, il ne peut ?tre que nuisible ? la localit? o? l'on transporte celui-ci. Dans ces conditions il n'est pas surprenant que le conseil sup?rieur d'hygi?ne, en Autriche, vienne d'?mettre un avis tout ? fait d?favorable au transport des coquelucheux, et ont engag? les communes ? prendre toutes les mesures utiles pour emp?cher l'introduction de ceux-ci. <> Comme le code p?nal autrichien punit d'une amende de deux mille couronnes, ou de six mois de prison, quiconque a, par sa n?gligence, provoqu? la propagation d'une maladie contagieuse, on est assez bien arm?, en Autriche, contre le d?placement des coquelucheux, et ses cons?quences pour le tiers et le quart.

Jusqu'ici l'?tude des eaux min?rales ne comportait gu?re que des analyses chimiques r?v?lant la pr?sence d'un petit nombre de m?taux ou de m?tallo?des en teneur relativement ?lev?e. En ces derniers temps, on recherchait en outre les ?l?ments radioactifs.

Le docteur Jacques Bardet, professeur ? l'Institut d'hydrologie, a pens? que l'analyse spectrale, beaucoup plus sensible que l'analyse chimique, permettrait de trouver dans les eaux des traces, m?me minimes, de quantit? de m?taux ayant ?chapp? aux chimistes. Il a donc examin? au spectroscope les r?sidus secs de 54 sources choisies dans 34 stations thermales r?parties sur tous les points de la France. Il a constat? que ces eaux renferment toujours du plomb, presque toujours de l'argent et de l'?tain, souvent du molybd?ne et du cuivre. Il a encore trouv? du bismuth, du zinc, du glucinium, et deux m?taux actuellement consid?r?s comme rarissimes: le germanium et le gallium.

On rencontre aussi, mais moins fr?quemment, de l'antimoine, du cobalt, du chrome, du mercure, du nickel, de l'or, du thallium, du titane, du vanadium, du tungst?ne.

LE PANSEMENT ? LA PROPOLIS.

En distillant ? l'?tat brut la propolis, cette substance visqueuse que s?cr?tent les abeilles et qui est bien connue de tous les apiculteurs, on obtient un liquide brun?tre et de consistance onctueuse, la propolisine. En l'appliquant au pinceau, pur ou apr?s m?lange avec 25 ? 30% de vasog?ne, ? la surface d'une plaie soigneusement nettoy?e, on recouvre celle-ci d'une sorte de vernis isolant ? l'abri duquel la cicatrisation se fait dans les meilleures conditions possibles. La premi?re application suffit ? amener un soulagement imm?diat.

MM. Parvel et Meyer qui viennent d'?tudier la propolisine vasog?n?e affirment que son emploi rend les plus grands services en chirurgie d'urgence et sur les champs de bataille, pr?vient, dans la majorit? des cas, les complications infectieuses et les septic?mies.

LE PHOSPHATE TRICALCIQUE ET LES POULES PONDEUSES.

Depuis longtemps, il a ?t? reconnu par les aviculteurs que les poules ont besoin de calcaire pour ?difier la coquille de leurs oeufs: on le leur donne d'habitude sous forme de pl?tras, de mortiers us?s, ou d'?cailles d'hu?tres concass?es. Les ?leveurs s'accordent, en outre, pour estimer que l'alimentation azot?e et surtout carn?e <>. Voici maintenant que des exp?riences curieuses viennent de d?montrer l'heureuse influence exerc?e par les aliments riches en phosphore sur la f?condation des oeufs.

En ajoutant ? la provende des poules 10 gr. 2 par kilo de phosphate tricalcique, on accro?t dans la proportion de 27 ? 31 pour 1.000 le nombre moyen des ?closions. Comme le phosphate tricalcique--? la condition qu'on l'ach?te chez les droguistes--a une valeur marchande relativement faible, le prix de revient de ce traitement n'apporte aucun obstacle ? son adoption.

Le terrible <> ? la solution duquel s'applique avec un heureux z?le, depuis son arriv?e ? la Pr?fecture de Police, M. Hennion, pr?occupe plus que nous encore, s'il est possible, les Am?ricains. La multiplication dans les villes comme New-York, par exemple, des gratte-ciel, des immeubles gigantesques dont certains abritent jusqu'? 10.000 personnes, a accru dans d'effrayantes proportions l'encombrement des rues. Il est temps de rem?dier ? une situation dont souffrent presque ?galement et ceux qui roulent en automobile, et les honn?tes gens qui vont encore ? pied; ceux-ci expos?s ? des dangers croissants, ceux-l? emp?ch?s de jouir, comme il leur conviendrait, du temps que pourrait leur faire gagner la rapidit? des v?hicules dont ils disposent.

On se complaira aussi ? imaginer ce que pourrait donner ? Paris un tel syst?me, avec un ou deux ?tages de trottoirs a?riens sur les boulevards, rue de la Paix, rue Royale, et donc un ou deux ?tages de grands magasins--et quelle vie diff?rente en r?sulterait, et aussi quel accroissement de valeur pour les immeubles ainsi desservis.

COMMISSAIRE AUX ARM?ES, par Henriot.

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