Use Dark Theme
bell notificationshomepageloginedit profile

Munafa ebook

Munafa ebook

Read Ebook: Œuvres de P. Corneille Tome 04 by Corneille Pierre Marty Laveaux Charles Joseph Commentator

More about this book

Font size:

Background color:

Text color:

Add to tbrJar First Page Next Page Prev Page

Ebook has 4486 lines and 218889 words, and 90 pages

NOTES:

Voyez plus loin, p. 131.

Chant IV, vers 82-84.

Voyez p. 87, note 1, et p. 90, note 3.

Tome II, fol. 756 recto.

Tome II, fol. 814 recto.

Tome II, p. 45.

Lemazurier, tome I, p. 85.

Pages 43-45.

Lemazurier, tome II, p. 86.

Tome IV, p. 453-455, ann?e 1678.

?P?TRE.

A MONSEIGNEUR

L'?MINENTISSIME CARDINAL MAZARIN.

MONSEIGNEUR,

Je pr?sente le grand Pomp?e ? VOTRE ?MINENCE, c'est-?-dire le plus grand personnage de l'ancienne Rome au plus illustre de la nouvelle. Je mets sous la protection du premier ministre de notre jeune roi un h?ros qui dans sa bonne fortune fut le protecteur de beaucoup de rois, et qui dans sa mauvaise eut encore des rois pour ses ministres. Il esp?re de la g?n?rosit? de VOTRE ?MINCENCE qu'elle ne d?daignera pas de lui conserver cette seconde vie que j'ai t?ch? de lui redonner, et que lui rendant cette justice qu'elle fait rendre par tout le royaume, elle le vengera pleinement de la mauvaise politique de la cour d'?gypte. Il l'esp?re, et avec raison, puisque dans le peu de s?jour qu'il a fait en France, il a d?j? su de la voix publique que les maximes dont vous vous servez pour la conduite de cet ?tat ne sont point fond?es sur d'autres principes que sur ceux de la vertu. Il a su d'elle les obligations que vous a la France de l'avoir choisie pour votre seconde m?re, qui vous est d'autant plus redevable, que les grands services que vous lui rendez sont de purs effets de votre inclination et de votre z?le, et non pas des devoirs de votre naissance. Il a su d'elle que Rome s'est acquitt?e envers notre jeune monarque de ce qu'elle devoit ? ses pr?d?cesseurs, par le pr?sent qu'elle lui a fait de votre personne. Il a su d'elle enfin que la solidit? de votre prudence et la nettet? de vos lumi?res enfantent des conseils si avantageux pour le gouvernement, qu'il semble que ce soit vous ? qui, par un esprit de proph?tie, notre Virgile ait adress? ce vers il y a plus de seize si?cles:

Voil?, MONSEIGNEUR, ce que ce grand homme a appris en apprenant ? parler fran?ois:

MONSEIGNEUR,

Le tr?s-humble, tr?s-ob?issant et tr?s-fid?le serviteur,

CORNEILLE.

NOTES:

VAR. : Il a su que Rome.

Corneille emprunte ce vers, en le modifiant l?g?rement, au po?te qui lui a fourni le fond m?me de sa trag?die, ? Lucain. Voici le passage d'o? il l'a tir? :

Br?beuf a ainsi paraphras? ces quatre vers:

Ce murmure anim?, ces cris audacieux Qui reprochent Pomp?e ? la rigueur des Dieux, Ces regrets arrivant ? ces m?nes insignes, Semblent n'?tre pour eux que des devoirs indignes; Mais au lieu que la plainte et les tristes propos En alt?rent le calme et troublent le repos, L'?loge raccourci que Caton leur envoie Va jusque dans les cieux en rehausser la joie, Et pour sortir d'un coeur plein de la v?rit?, Il devient un surcro?t ? leur f?licit?.

AU LECTEUR.

Si je voulois faire ici ce que j'ai fait en mes deux derniers ouvrages, et te donner le texte ou l'abr?g? des auteurs dont cette histoire est tir?e, afin que tu pusses remarquer en quoi je m'en serois ?cart? pour l'accommoder au th??tre, je ferois un avant-propos dix fois plus long que mon po?me, et j'aurois ? rapporter des livres entiers de presque tous ceux qui ont ?crit l'histoire romaine. Je me contenterai de t'avertir que celui dont je me suis le plus servi a ?t? le po?te Lucain, dont la lecture m'a rendu si amoureux de la force de ses pens?es et de la majest? de son raisonnement, qu'afin d'en enrichir notre langue, j'ai fait cet effort pour r?duire en po?me dramatique ce qu'il a trait? en ?pique. Tu trouveras ici cent ou deux cents vers traduits ou imit?s de lui. J'ai t?ch? de le suivre dans le reste, et de prendre son caract?re quand son exemple m'a manqu?: si je suis demeur? bien loin derri?re, tu en jugeras. Cependant j'ai cru ne te d?plaire pas de te donner ici trois passages qui ne viennent pas mal ? mon sujet. Le premier est un ?pitaphe de Pomp?e, prononc? par Caton dans Lucain. Les deux autres sont deux peintures de Pomp?e et de C?sar, tir?es de Velleius Paterculus. Je les laisse en latin, de peur que ma traduction n'?te trop de leur gr?ce et de leur force; les dames se les feront expliquer.

NOTES:

Voyez ci-dessus, p. 11, note 1.

NOTES:

Cet extrait latin et les deux suivants ne sont que dans les ?ditions de 1644-1652 et dans celle de 1655.

<>

VELLEIUS PATERCULUS, lib. II .

Fuit hic genitus matre Lucilia, stirpis senatoriae, forma excellens, non ea qua flos commendatur aetatis, sed dignitate et constantia, quae in illam conveniens amplitudinem, fortunam quoque ejus ad ultimum vitae comitata est diem: innocentia eximius, sanctitate praecipuus, eloquentia medius; potentiae, quae honoris causa ad eum deferretur, non ut ab eo occuparetur, cupidissimus; dux bello peritissimus; civis in toga modestissimus, amicitiarum tenax, in offensis exorabilis, in reconcilianda gratia fidelissimus, in accipienda satisfactione facillimus, potentia sua nunquam aut raro ad impotentiam usus; paene omnium votorum expers, nisi numeraretur inter maxima, in civitate libera dominaque gentium, indignari, quum omnes cives jure haberet pares, quemquam aequalem dignitate conspicere.

NOTES:

ICON C. J. CAESARIS.

VELLEIUS PATERCULUS, lib. II .

Hic, nobilissima Juliorum genitus familia, et, quod inter omnes antiquissimos constabat, ab Anchise ac Venere deducens genus, forma omnium civium excellentissimus, vigore animi acerrimus, munificentia effusissimus, animo super humanam et naturam et fidem evectus, magnitudine cogitationum, celeritate bellandi, patientia periculorum, Magno illi Alexandro, sed sobrio, neque iracundo, simillimus; qui denique semper et somno et cibo in vitam, non in voluptatem uteretur.

NOTES:

<>

EXAMEN.

soit qu'elle e?t d?j? contract? ce mariage incestueux, soit ? cause qu'apr?s la guerre d'Alexandrie et la mort de Ptolom?e, C?sar la fit ?pouser ? son jeune fr?re, qu'il r?tablit dans le tr?ne: d'o? l'on peut tirer une cons?quence infaillible, que si le plus jeune des deux fr?res ?toit en ?ge de se marier quand C?sar partit d'?gypte, l'a?n? en ?toit capable quand il y arriva, puisqu'il n'y tarda pas plus d'un an.

je trouve qu'? bien examiner l'histoire, elle n'avoit que de l'ambition sans amour, et que par politique elle se servoit des avantages de sa beaut? pour affermir sa fortune. Cela paro?t visible, en ce que les historiens ne marquent point qu'elle se soit donn?e qu'aux deux premiers hommes du monde, C?sar et Antoine; et qu'apr?s la d?route de ce dernier, elle n'?pargna aucun artifice pour engager Auguste dans la m?me passion qu'ils avoient eue pour elle, et fit voir par l? qu'elle ne s'?toit attach?e qu'? la haute puissance d'Antoine, et non pas ? sa personne.

?DITIONS S?PAR?ES.

RECUEILS.

NOTES:

VAR. : pour emp?cher qu'il n'en aille donner.

<>

<>

Lucain ne nomme pas Th?odote; il dit seulement :

Mais un l?che supp?t d'un cruel potentat Vient ? ce conqu?rant offrir un attentat: Il lui vient apporter le crime de son ma?tre.

Add to tbrJar First Page Next Page Prev Page

Back to top Use Dark Theme