|
Read Ebook: L'Illustration No. 0042 16 Décembre 1843 by Various
Font size: Background color: Text color: Add to tbrJar First Page Next Page Prev PageEbook has 134 lines and 25949 words, and 3 pagesCependant les jours et les mois s'?taient ?coul?s sans que Daniel os?t faire ? son ma?tre la solennelle demande. La haine que Samuel lui portait, et plus encore l'abord dur et s?v?re du ma?tre, intimidaient ses meilleures r?solutions. Louise devenait triste et pensive, et souvent ses yeux ?taient pleins de larmes qu'elle essuyait ? la d?rob?e, mais que Daniel voyait bien. Par bonheur vint ? passer dans la ville un horloger ambulant, qui portait sur son dos des horloges ? musique. Des horloges ? musique! Avait-on ou? jamais parler ? Cleveland d'un pareil prodige? Quel soufflet sur la joue des pauvres coucous de bois, qui n'avaient dans le gosier que deux tristes notes, toujours les m?mes! M. Saunders se piquait d'avoir plus qu'aucun homme vivant recul? les limites de l'horlogerie; aussi refusa-t-il d'abord de croire ? ces nouvelles merveilles de l'art; mais il entendit de ses oreilles chanter les heures de l'?tranger; et alors, anim? d'un beau z?le, il prit ses outils, s'enferma dans sa chambre, tailla, coupa, fabriqua rouages et m?caniques; mais il eut beau faire, ses horloges ? musique chantaient tout au plus comme un tournebroche. Il en fut malade de d?pit, et d?clara ? qui voulut l'entendre que l'?tranger qu'on avait vu ?tait tout au moins un sorcier. Daniel eut une id?e audacieuse, et le soir, ? la fen?tre, il confia son projet ? Louise, qui l'approuva de tout son coeur. Le rossignol leur avait si souvent et si bien chant? sa chanson, que tous les deux la savaient par coeur d'un bout ? l'autre. Daniel disait m?me ? Louise que, pendant son travail ou ses voyages, d?s qu'il venait ? penser ? elle, aussit?t la chanson du rossignol retentissait doucement au fond de son coeur. Daniel, bon ouvrier en horlogerie, entreprit donc de mettre cette bonne petite chanson dans une horloge. < Le soir donc de son retour, le pauvre Daniel ?tait accoud? sur sa fen?tre, ? peine remis de sa vive ?motion que lui avait fait ?prouver la chanson du rossignol ami; il attendait Louise, et, cependant, s'attendrissait ? regarder le beau lac envelopp? dans les sombres clart?s de la nuit.--Enfin la fen?tre voisine s'ouvrit. < Tio?, tio?, tio?, tio?. Zo zo zo zo zo zo zo zo zo zo zo zo zirrhading. He ze ze ze ze ze ze ze ze zo ze ze ze ze ze ze ze hudgehoi. Hi gai gai gai gai gai gai gai gai gai gai gai couior dzio dzio pi . < Louise fit un grand soupir. < D?s le lendemain, comme il l'avait dit, Daniel entreprit son chef-d'oeuvre; il ?tait tout plein d'ardeur et sentait cro?tre son courage ? mesure que l'ex?cution de l'horloge lui r?v?lait de plus grandes difficult?s. Plus d'une fois il d?fit ce qu'il avait fait, plus d'une fois il d?truisit en un instant le travail de plusieurs jours ou plut?t de plusieurs nuits; car, durant la journ?e, Daniel avait peu de moments ? lui. Le vieux Saunders, comme il arrive souvent aux horlogers, ?tait atteint d'une maladie d'yeux qui l'emp?chait de travailler, et il se reposait sur son apprenti de tous les fins ouvrages d'horlogerie. Pendant le jour, Daniel travaillait donc pour son ma?tre, et il ne s'?pargnait gu?re, suivant sa coutume. La vue de Louise, silencieusement assise au fond de la boutique, enchantait d'ailleurs son travail, quoiqu'elle lui rappel?t aussi l'oeuvre inachev?e d'o? d?pendait le bonheur de toute leur vie, et lui fit regretter peut-?tre chaque moment perdu ? une besogne ?trang?re. Daniel n'osait gu?re regarder Louise, car le vieux Saunders, inoccup? et plus chagrin chaque jour, demeurait l? et lui reprochait tous les instants on il prenait haleine. Par bonheur Louise trouvait toujours moyen, en allant et venant de c?t? et d'autre, de s'approcher de l'?tabli de Daniel, et alors elle fredonnait le plus bas qu'elle pouvait: Tio?, tio?, tio?, tio?, ou bien: Hi gai gai gai gai gai gai gai gai gai gai gai couior dzio dzio pi, et Daniel oubliait toutes ses peines.--Un jour le ma?tre entendit le refrain de sa fille, et il lui dit d'un ton dur et presque col?re: < Le soir, sit?t la boutique ferm?e, Daniel montait bien vite ? sa petite chambre, et, tout en ?coutant le rossignol, il poussait l'oeuvre de toutes ses forces. Quand il ?tait embarrass? pour une note ou pour un accord, il allait ? sa fen?tre consulter Louise, qui depuis quelque temps avait beaucoup r?fl?chi sur la musique du rossignol, et en aurait remontr? ? M. Clarke lui-m?me.--Le Ciel semblait d'ailleurs b?nir et favoriser les deux amants; l'?t? se prolongeait au del? de toute esp?rance; le rossignol chantait toujours, et si bien, que ses chansons avaient fini par attirer sur son peuplier un autre petit musicien de son esp?ce, en sorte que, jusqu'au matin, c'?taient des roulades ? n'en plus finir, des cadences continuelles, un assaut de notes perl?es et de gammes brillantes. L'un n'avait pas fini que l'autre reprenait d?j? de plus belle, comme si tous les deux eussent voulu chanter ? en mourir! Enfin, apr?s une derni?re nuit pass?e tout enti?re ? l'ouvrage, l'horloge fut finie; elle chantait! Quand Louise descendit, le matin, ? la boutique, Daniel tourna vers elle un visage rayonnant, et se mit ? chanter tout doucement: Tio?, tio?, tio?, etc., Tio?, tio?, tio?... Jamais soir?e ne fut si longue ? venir au gr? des deux amants. Pour surcro?t d'impatience, ce jour-l?, Samuel Saunders ne rentra point ? son heure accoutum?e, et son p?re, qui l'attendait, ne voulut fermer sa boutique que bien avant dans la soir?e. Enfin, comme Samuel ne rentrait pas, le ma?tre donna en grondant le signal de la retraite. Aussit?t Daniel escalada les escaliers, et apporta sur sa fen?tre la pr?cieuse horloge. Elle devait chanter ? minuit, et minuit approchait. Pench?e ? sa fen?tre, Louise attendait toute tremblante l'heure fatale. S?r de son oeuvre, Daniel riait, triomphait, parlait ? Louise de leur prochaine union; il repassait toutes les peines qu'il avait prises pour construire son horloge, et enorgueillissait en pensant qu'il n'avait pas eu besoin d'?crire une seule fois ? M. Clarke, si ce n'est pour le remercier de ses bons avis, et lui annoncer les excellente fruits qu'ils avaient port?s. Tout ? coup le carillon de minuit sonna au clocher de l'?glise. Louise fit un cri d'effroi, et le coeur de Daniel se serra malgr? lui; mais aussit?t l'horloge se mit ? chanter, et elle n'avait pas encore fini que les deux rossignols du peuplier continuaient avec elle la chanson commenc?e: Louise pleurait de joie, et Daniel embrassait son horloge.--Le reste de la nuit fut employ? ? d?lib?rer sur ce qui restait ? faire. Il ne fallait pas perdre de temps; l'on d?cida ? l'unanimit? que le lendemain, ? midi, Daniel porterait l'horloge ? ma?tre Saunders, et lui demanderait la main de sa fille, sans autre formalit?. Puisque l'horloge chantait, Daniel pouvait bien traiter d'?gal ? ?gal avec son patron. Albert Aubert. Les Enfants Trouv?s. Vers le milieu du seizi?me si?cle, la population de Paris toujours croissante, le nombre consid?rable de pauvres, et aussi d'individus engag?s dans les ordres religieux, avaient multipli? les cas d'abandon d'enfants nouveaux-n?s dans une si effrayante progression qu'on regarda comme indispensable de consacrer exclusivement un ?tablissement ? recevoir ces pauvres cr?atures. En 1552, l'h?pital de la Trinit?, jusque-l? occup? par les com?diens appel?s Confr?res de la Passion, fut affect? ? cette destination. Il fut ordonn? que les seigneurs hauts-justiciers, qui, ? Paris, ?taient tous eccl?siastiques, pourvoiraient aux frais de cette maison, et le Parlement, par un arr?t de cette m?me ann?e, d?termina de la mani?re suivante le contingent de chacun d'eux: L'?v?que de Paris, 150 livres;--le chapitre de Notre-Dame, 360;--l'abb? de Saint-Denis, 24;--l'abb? de Saint-Germain-des-Pr?s, 120;--l'abb? de Saint-Victor, 84;--l'abb? de Saint-Magloire, 20;--l'abb? de Sainte-Genevi?ve, 32;--l'abb? de Tiron, 4;--l'abbesse de Montmartre, 4;--le grand-prieur de France , 80;-le prieur de Saint-Martin-des-Champs, 60;--le prieur de Notre-Dame-des-Champs, 8;--le chapitre de Saint-Marcel, 8;--le prieur de Saint-Denis-de-la-Chartre, 8;--le chapitre de Saint-M?ri, 16;--et celui de Saint-Benoit-le-Bien-Tourn?, 12;--total: 960 livres. Il ne suffisait pas ? Vincent de Paule d'avoir attach? son nom ? une id?e g?n?reuse, il tenait ? lui faire porter tous ses fruits. Le tirage au sort n'avait que bien incompl?tement r?pondu ? ses vues; les secours ?taient insuffisants pour faire plus, et la charit? de ces femmes reculait devant l'?normit? des sacrifices que leur imposerait l'?ducation de tous les enfants abandonn?s. L'heure critique ?tait donc venue pour eux. Le saint homme convoqua express?ment les dames de l'oeuvre ? une derni?re assembl?e g?n?rale, en 1640, les pr?venant qu'elle avait pour but de d?cider si l'on abandonnerait ou non le projet d'institution des Enfants Trouv?s. < Ces mesures nouvelles, nous aurons ? les appr?cier dans un article o? il nous sera possible ?galement d'examiner la question des enfants trouv?s au point de vue moral et administratif. Aujourd'hui c'est l'historique de l'?tablissement de Paris que nous avons voulu tracer, et nous venons de le faire; ce sont quelques d?tails sur les r?ceptions et l'administration des enfants que nous voulions donner, et il nous reste ? les consigner ici. L'hospice des Enfants Trouv?s re?oit tous les enfants expos?s ou abandonn?s ?g?s de moins de deux ans; au-dessus de cet ?ge, ils sont dirig?s sur l'hospice des orphelins. Du reste, en 1841, sur 3,698 enfants re?us, 227 seulement n'?taient pas nouvellement n?s. Les orphelins, qui ne sont qu'une division des enfants trouv?s, portent un costume uniforme, qui se compose, pour les gar?ons, d'un pantalon en drap marron et d'une veste semblable, avec collet en drap bleu; pour les filles, d'une robe d'?toffe bleue, d'un tablier, et d'un homme noir avec une petite dentelle pareille. C'est sous cette livr?e de l'abandon, ou souvent, dans un d?partement ?loign?, o? l'enfant a ?t? mis en nourrice, et confi? ? un agriculteur, qu'il faut l'aller chercher, quand sa famille indigente a ramass? la somme n?cessaire pour le retirer, et a justifi? de la possibilit? de lui procurer du travail et des moyens d'existence. Oh! dans ce cas, quand c'est vraiment la mis?re, la mis?re seule, qui a port? une pauvre m?re ? ?loigner d'elle son enfant, il a beau n'avoir jamais entendu sa voix, il nous semble n?anmoins qu'au bonheur de cette femme, en le retrouvant, il doit la deviner et en quelque sorte la reconna?tre. Mais quand c'est le vice qui a conseill? cet ?loignement, et quand un calcul d'int?r?t ou un caprice vient le faire cesser, quelle ?motion attendez-vous de cet enfant que vous avez sans piti? vou? au malheur? Correspondance. Monsieur, Ordinairement, un catalogue de livres ne pr?sente que des titres plus ou moins complets, plus ou moins logiquement class?s; j'ai voulu faire plus: ? la description fid?le et minutieuse des ouvrages, j'ai ajoute des jugements, des observations, des dissertations, tout ce qui est du ressort de la bibliographie raisonn?e. Voil? sans doute mon crime aux yeux de M. T. Ce n'?tait pas une raison suffisante pour tronquer mes phrases, pour en d?naturer le sens, pour me faire jouer tout ? tour, dans ce Catalogue, le r?le de Tartufe et relui de La Palisse. J'ai d?couvert un autographe de Moli?re,--cela est incontestable; mais je me suis donn? la peine de le d?montrer dans une note de cent cinquante lignes, o? j'ai accumul? toutes les preuves historiques qui viennent ? l'appui de l'authenticit? de cette d?couverte. Apr?s quoi, j'ai pu m'?crier avec une sorte de triomphe: < J'ai souvent h?sit? entre deux on trois auteurs contemporains qui se sont offerts ? mon esprit, lorsqu'il s'agissait de trouver le v?ritable p?re d'un ouvrage anonyme.--Cette h?sitation entre plusieurs auteurs se reproduit sans cesse dans la recherche des anonymes. Certains ouvrages n'ont-il pas ?t? attribu?s ? dix auteurs diff?rents? Pourquoi vouloir me forcer ? opter entre eux? Que sais-je? Qu'en savez-vous? Je m'en r?f?re, quelquefois ? l'avis de mon lecteur, et j'ai l'air de l'inviter ? prononcer pour moi.--En effet, je n'ai d? compter que sur des lecteurs ?clair?s, instruits et surtout impartiaux. Je ne cite pas toujours le livre et la page du livre o? je puise un fait, un renseignement. De l? ces formules vagues: Je crois avoir lu... N'avons-nous pas lu quelque part?...--Je confesse que je ne me rappelle pas, ? point nomm?, tous les livres que j'ai lus, et d'ailleurs, en r?digeant un catalogue, m?me avec soin, j'aurais ?t? quelquefois dans l'impossibilit? de courir apr?s le volume qui fournissait une citation ou une autorit? ? ma m?moire. J'oublie souvent, Dieu merci! mes propres ouvrages; ne puis-je parfois oublier ceux des autres? M. T. m'a seulement appris que, depuis l'av?nement d'un nouveau commissaire royal aupr?s de la Com?die-Fran?aise ? la place de M. le baron Taylor, les archive du th??tre avaient ?t? class?es. C'est une heureuse nouvelle, et nous f?licitons. M. l'archiviste, f?t-ce le signataire de l'article auquel je r?ponds. Mais ce classement des archives n'infirme pas le paragraphe de la pr?face qui a surtout ?mu la bile de M. T. < Enfin, M. T., semble me rendre responsable de ce que M. de Soleinne n'a pas laiss? de testament; il s'?tonne fort que les h?ritiers ne suppl?ent pas ? l'absence de ce testament et ne fassent point ? l'?tat l'abandon d'une biblioth?que qui a co?t? 500,000 fr. et dont l'?tat, insouciant, a refus? de s'assurer la propri?t? ? un prix bien inf?rieur. M. de Soleinne serait mort de chagrin plut?t que d'apoplexie, s'il avait pr?vu que sa biblioth?que dut ?tre vendue aux ench?res et dispers?e. Est-ce l? un motif suffisant pour que des h?ritiers renoncent de gaiet? de coeur ? la meilleure part de leur h?ritage? Je regrette, en v?rit?, que l'auteur de l'article ne soit pas le l?gataire universel de M. de Soleinne: il eut probablement donn? la biblioth?que au Th??tre-Fran?ais. Le Th??tre-Fran?ais lui saura gr? de l'intention. Pour moi, qui ne suis malheureusement point assez riche pour faire un tel don, moi qui ai vendu ma ch?re biblioth?que historique ? l'encan, laquelle aurait fait si belle figure dans les galeries de Versailles, je ne puis que m'affliger du sort probable des livres recueillis avec tant de pers?v?rance par M. de Soleinne: c'est moi qui organise leur dispersion et leur perte. Le m?decin, croyez-le, pleure quelquefois son malade qu'il voit mourir; le fossoyeur m?me peut aussi pleurer en creusant la fosse de son ami. Que n'ai-je pas fait pour sauver la biblioth?que de M. de Soleinne, pour obtenir que la munificence nationale lui ouvrit un asile dans un ?tablissement public! J'ai pri?, j'ai suppli?, j'ai cri? au sacril?ge: j'ai m?me essaya d'int?resser les souverains ?trangers ? la conservation de ce vaste d?p?t dramatique. H?las! jusqu'? pr?sent, je n'ai pas mieux r?ussi que les h?ritiers, qui s'?taient ?mus avant moi de la destruction de ce monument unique ?lev? par M. de Soleinne ? la gloire du Th??tre. Cependant j'esp?re encore, puisque la vente n'est pas commenc?e. Agr?ez, monsieur, etc. PAUL JACOB, bibliophile. La chute en est jolie, amoureuse, admirable, ? venir leur dire: Quoi? vous avez le front de trouver cela beau! Mon cher monsieur, Pour que mon chapitre sur les th??tres de Londres soit ? peu pr?s intelligible, il faudrait: Moyennant ce petit travail, qui ne demande pas plus de vingt minutes,--avec beaucoup de bonne volont?,--le lecteur aura la satisfaction de savoir ce que j'ai pr?tendu lui dire. Puisse-t-il se trouver pay? de sa peine! Son serviteur et le v?tre, O. N. Voyages en Zigzag . Si grandes qu'elles aient ?t?, nos esp?rances ne seront point tromp?es. Nous avions toujours cru ? un grand succ?s, et la r?alit? a d?pass? encore toutes nos pr?visions. Nous l'avouons hautement, nous admirons avec un vif et sinc?re enthousiasme le double talent de M. Topffer. Son langage, comme, il le dit lui-m?me, n'est pas toujours selon l'Acad?mie, il adopte avec une trop grande facilit? certaines expressions qu'on peut trouver trop famili?res; ce que ses ?diteurs appellent < C'est ce qui donne lieu ? un nouveau voyage, en effet, si d'une part les montagnes sont favorables ? qui veut prendre de l'exercice, d'autre part, pour une bourse qui veut ?tre saign?e, il n'est rien lui qu'un p?lerinage en Suisse. A peine parti, on rencontre des originaux bons ? dessiner. Add to tbrJar First Page Next Page Prev Page |
Terms of Use Stock Market News! © gutenberg.org.in2025 All Rights reserved.