Use Dark Theme
bell notificationshomepageloginedit profile

Munafa ebook

Munafa ebook

Read Ebook: Œuvres complètes de Chamfort (Tome 2) Recueillies et publiées avec une notice historique sur la vie et les écrits de l'auteur. by Chamfort S Bastien Roch Nicolas Auguis P R Pierre Ren Editor

More about this book

Font size:

Background color:

Text color:

Add to tbrJar First Page Next Page

Ebook has 1018 lines and 108922 words, and 21 pages

Note sur la transcription: Les erreurs clairement introduites par le typographe ont ?t? corrig?es. L'orthographe d'origine a ?t? conserv?e et n'a pas ?t? harmonis?e.

OEUVRES

COMPL?TES

DE CHAMFORT.

TOME SECOND.

DE L'IMPRIMERIE DE DAVID, RUE DU FAUBOURG POISSONNI?RE, No 1.

OEUVRES

COMPL?TES

DE CHAMFORT,

RECUEILLIES et PUBLI?ES, AVEC UNE NOTICE HISTORIQUE SUR LA VIE ET LES ?CRIS DE L'AUTEUR,

PAR P. R. AUGUIS.

TOME SECOND.

PARIS.

CHEZ CHAUMEROT JEUNE, LIBRAIRE,

PALAIS-ROYAL, GALERIES DE BOIS, No 189.

AVANT-PROPOS

Chamfort ?tait dans l'usage d'?crire chaque jour, sur de petits carr?s de papier, les r?sultats de ses r?flexions r?dig?es en maximes, les anecdotes qu'il avait apprises, les faits servant ? l'histoire des moeurs, dont il avait ?t? t?moin dans le monde, enfin les mots piquans et les r?parties ing?nieuses qu'il avait entendus, et qui lui ?taient ?chapp?s ? lui-m?me. Il y r?gne la plus heureuse vari?t?: la cour, la ville, hommes, femmes, gens de lettres, figurent tour-?-tour et presque ensemble dans cette sc?ne mobile, comme ils figuraient dans celle du monde.

M?moires de Condorcet sur la R?volution Fran?aise, t. II, pag. 145 et suiv.

Tour-?-tour po?te et orateur, Chamfort n'avait pas ?t? pour La Harpe un rival moins redoutable dans la lice po?tique que dans la carri?re de l'?loquence. Couronn? d'un double laurier, il occupe sur le Parnasse une double place; assis, comme prosateur, ? c?t? de Fontanelle, dont il a l'esprit avec plus de go?t et de force, il r?cite ses contes ? Voltaire, qui sourit aux traits malins d'une muse caustique form?e ? son ?cole, et qu'il aime ? reconna?tre comme une de celles qui ont le mieux profit? de la lecture de ses ouvrages.

FIN DE L'AVANT-PROPOS.

OEUVRES

COMPL?TES

DE CHAMFORT.

CARACT?RES ET ANECDOTES

Notre si?cle a produit huit grandes com?diennes: quatre du th??tre et quatre de la soci?t?. Les quatre premi?res sont mademoiselle d'Angeville, mademoiselle Dum?nil, mademoiselle Clairon et madame Saint-Huberti; les quatre autres sont madame de Montesson, madame de Genlis, madame Necker et madame d'Angivilliers.

--M..... me disait: <>

--<>

--On sait le discours fanatique que l'?v?que de Dol a tenu au roi, au sujet du rappel des protestans. Il parla au nom du clerg?. L'?v?que de Saint-Pol lui ayant demand? pourquoi il avait parl? au nom de ses confr?res, sans les consulter: <>

--C'est un fait av?r? que Madame, fille du roi, jouant avec une de ses bonnes, regarda ? sa main, et apr?s avoir compt? ses doigts: <> Et elle recompta pour s'en assurer.

--M. de Tressan avait fait, en 1738, des couplets contre M. le duc de Nivernois. Il sollicita l'acad?mie en 1780, et alla chez M. de Nivernois, qui le re?ut ? merveille, lui parla du succ?s de ses derniers ouvrages, et le renvoyait combl? d'esp?rances, lorsque, voyant M. de Tressan pr?t ? remonter en voiture, il lui dit: <>

--Le mar?chal de Biron eut une maladie tr?s-dangereuse: il voulut se confesser; et dit devant plusieurs de ses amis: <>.... Un de ses amis l'interrompit: <>

--Duclos avait l'habitude de prononcer sans cesse en pleine acad?mie, des f..., des b...; l'abb? du Renel, qui, ? cause de sa longue figure, ?tait appel? un grand serpent sans venin, lui dit: <>

--M. de L.... parlait ? son ami M. de B....., homme tr?s-respectable, et cependant tr?s-peu m?nag? par le public; il lui avouait les bruits et les faux jugemens qui couraient sur son compte. Celui-ci r?pondit froidement: <>

--M.... me disait: <>

--Duclos disait de je ne sais quel bas coquin qui avait fait fortune: <>

--D'Alembert, jouissant d?j? de la plus grande r?putation, se trouvait chez madame du Deffant, o? ?taient M. le pr?sident H?nault et M. de Pont-de-Veyle. Arrive un m?decin, nomm? Fournier, qui, en entrant, dit ? madame du Deffant: <>; ? M. le pr?sident H?nault: <>; ? M. de Pont-de-Veyle: <>; et ? d'Alembert: <>

--Un homme allait, depuis trente ans, passer toutes les soir?es chez madame de..... Il perdit sa femme; on crut qu'il ?pouserait l'autre, et on l'y encourageait. Il refusa: <>

--Madame de Tencin, avec des mani?res douces, ?tait une femme sans principes, et capable de tout, exactement. Un jour, on louait sa douceur: <>

--M. de Broglie, qui n'admire que le m?rite militaire, disait un jour: <

>>Le premier qui fut roi fut un soldat heureux.>>

--On r?futait je ne sais quelle opinion de M..... sur un ouvrage, en lui parlant du public qui en jugeait autrement: <>

--M. d'Argenson disait ? M. le comte de S?bourg, qui ?tait l'amant de sa femme: <>

--M....., ayant lu la lettre de Saint-J?r?me o? il peint avec la plus grande ?nergie la violence de ses passions, disait: <>

--M..... disait: <>

--Madame la princesse de Marsan, maintenant si d?vote, vivait autrefois avec M. de Bissy. Elle avait lou? une petite maison, rue Plumet, o? elle alla, tandis que M. de Bissy y ?tait avec des filles: il lui fit refuser la porte. Les fruiti?res de la rue de S?vres s'assembl?rent autour de son carrosse, disant: <>

--Un homme, ?pris des charmes de l'?tat de pr?trise, disait: <>

--Un homme ?tait en deuil de la t?te aux pieds: grandes pleureuses, perruque noire, figure allong?e. Un de ses amis l'aborde tristement: <>

--Madame de Bassompierre, vivant ? la cour du roi Stanislas, ?tait la ma?tresse connue de M. de la Galaisi?re, chancelier du roi de Pologne. Le roi alla un jour chez elle, et prit avec elle quelques libert?s qui ne r?ussirent pas: <>

--Autrefois on tirait le g?teau des rois avant le repas. M. de Fontanelle fut roi; et comme il n?gligeait de servir d'un excellent plat qu'il avait devant lui, on lui dit: <> A quoi il r?pondit: <>

--Quinze jours avant l'attentat de Damiens, un n?gociant proven?al, passant dans une petite ville ? six lieues de Lyon, et ?tant ? l'auberge, entendit dire, dans une chambre qui n'?tait s?par?e de la sienne que par une cloison, qu'un nomm? Damiens devait assassiner le roi. Ce n?gociant venait ? Paris; il alla se pr?senter chez M. Berrier, ne le trouva point, lui ?crivit ce qu'il avait entendu, retourna voir M. Berrier, et lui dit qui il ?tait. Il repartit pour sa province: comme il ?tait en route, arriva l'attentat de Damiens. M. Berrier, qui comprit que ce n?gociant conterait son histoire, et que cette n?gligence le perdrait , envoie un exempt de police et des gardes sur la route de Lyon; on saisit l'homme, on le b?illonne, on le m?ne ? Paris; on le met ? la Bastille, o? il est rest? pendant dix-huit ans. M. de Malesherbes, qui en d?livra plusieurs prisonniers en 1775, conta cette histoire dans le premier moment de son indignation.

--Un jeune homme sensible, et portant l'honn?tet? dans l'amour, ?tait bafou? par des libertins qui se moquaient de sa tournure sentimentale. Il leur r?pondit avec na?vet?: <>

Add to tbrJar First Page Next Page

Back to top Use Dark Theme