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Read Ebook: L'Illustration No. 0050 10 Février 1844 by Various
Font size: Background color: Text color: Add to tbrJar First Page Next Page Prev PageEbook has 276 lines and 17001 words, and 6 pagesM. RONDIN.--Y pensez-vous?... M. RONDIN.--Est-ce que vous souffrez? M. TOUCHARD.--Je ne sais pas... mais je veux voir mon m?decin. M. TOUCHARD, puis JOSEPH. M. TOUCHARD.--C'est Joseph!... un des complices, je n'en puis douter... JOSEPH.--Monsieur, vous n'auriez pas vu la lettre que madame m'avait donn?e ? porter? M. TOUCHARD.--Tu l'as perdue? JOSEPH.--En sortant de chez M. Bellemain... JOSEPH.--Non, monsieur: il a dit qu'il voulait vous parler avant de le faire. M. TOUCHARD.--Ah!... Eh bien! j'irai lui parler... JOSEPH.--Et quand j'ai mis la main dans ma poche pour prendre la lettre... absente... disparue... Madame va ?tre d'une col?re!... M. TOUCHARD.--Et, dis-moi, tu n'es pas all? jusque chez madame Gibert? JOSEPH.--Tiens!... vous savez!... Vous avez trouv? la lettre?... M. TOUCHARD.--Entre l?... entre dans ma chambre... JOSEPH.--Pourquoi faire? M. TOUCHARD.--Entre toujours... JOSEPH.--Mais la lettre de madame?... M. TOUCHARD.--Entre, te dis-je! JOSEPH.--Voil?, monsieur, voil?... M. TOUCHARD.--Je le tiens! M. TOUCHARD.--Il faut qu'il reste au secret jusqu'au moment de l'interrogatoire... M. TOUCHARD, LE M?DECIN. LE M?DECIN.--Eh bien! monsieur Touchard,... on vient de me dire que vous me demandiez tout de suite, tout de suite... Est-ce que nous sommes malade? M. TOUCHARD.--Docteur, vous allez apprendre des choses qui vont bien vous ?tonner. LE M?DECIN.--Et quoi donc, mon cher monsieur Touchard? M. TOUCHARD.--Il n'est pas encore temps de parler clairement... Mais dites-moi avec franchise, sans me rien d?guiser, la main sur la conscience... quels ?taient les sympt?mes de la maladie que j'ai faite il y a deux mois? LE M?DECIN.--Je n'ai pas voulu vous le dire au moment o? vous ?tiez malade... mais aujourd'hui que vous ?tes tout ? fait r?tabli, je vous avouerai que vous aviez tous les sympt?mes... M. TOUCHARD.--D'un empoisonnement? LE M?DECIN.--Eh non! d'une fi?vre c?r?brale. Nous avons heureusement combattu le mal d?s son principe, ce qui ne lui a pas permis de se d?velopper... M. TOUCHARD.--Et... ne pourriez-vous vous tromper?... n'y a-t-il pas quelque rapport entre les sympt?mes de la fi?vre c?r?brale et ceux de l'empoisonnement? LE M?DECIN.--Aucun. Mais pourquoi ces questions? M. TOUCHARD.--Vous le saurez plus tard. . En effet, la premi?re bo?te a ?t? achet?e il y a quinze jours. Regardez un peu ma langue. LE M?DECIN.--Elle est fort bonne. M. TOUCHARD.--T?tez-moi un peu le pouls. LE M?DECIN.--Il est peu agit?; mais cela provient sans doute du trouble o? je vous vois... Vous ?tes en proie ? quelque violente inqui?tude. M. TOUCHARD.--T?tez un peu mon ventre. LE M?DECIN.--Il me para?t ?tre dans son ?tat normal. M. TOUCHARD, ? part.--C'est que le poison est en effet miraculeux... on ne le sent pas... Aucun signe ext?rieur... ni int?rieur... Ah! c'est affreux! LE M?DECIN.--Qu'avez-vous donc? vous parlez seul. LE M?DECIN.--La poudre anonyme? M. TOUCHARD.--Oui. LE M?DECIN.--Qu'est-ce que c'est ?a? M. TOUCHARD.--Je vous le demande. M. TOUCHARD.--Sans nom! c'est cela, parbleu, c'est bien cela! LE M?DECIN.--Que voulez-vous dire avec votre C'est bien cela? M. TOUCHARD.--Vous le saurez. Ecoutez, docteur; dans un instant je vais vous charger d'une mission des plus graves, d'une expertise on ne peut plus s?rieuse... en attendant, retenez-bien ce que je vais vous dire, et n'en perdez pas un mot. LE M?DECIN.--Ah ??! de quoi diable s'agit-il donc? M. TOUCHARD.--Pr?tez-moi toute votre attention, docteur. Si je meurs... LE M?DECIN.--Un instant! Quelle est cette plaisanterie? depuis quand meurt-on sans son m?decin? M. TOUCHARD.--Ne riez pas, je vous en supplie. Si je meurs... Faites-moi le plaisir de proc?der ? mon autopsie avec le soin le plus scrupuleux. LE M?DECIN.--Mais enfin... Add to tbrJar First Page Next Page Prev Page |
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