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Munafa ebook

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Read Ebook: L'Illustration No. 0060 20 Avril 1844 by Various

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Ebook has 213 lines and 27469 words, and 5 pages

de dix, et de 1,500 fr., pour celui de quinze ans, elle a d?cid?, contre l'avis de la commission et du gouvernement que le paiement de cette redevance, acquitt? d'avance jusqu'ici, ne serait plus effectu? que par annuit?s de 100 fr. chacune. Les auteurs de cet amendement, dont l'adoption a entra?n? le changement de l'?conomie enti?re du projet de loi, ont tr?s-bien ?tabli que la loi sur les brevets d'invention ne doit pas ?tre une loi fiscale; que les taxes qu'elle impose ne doivent avoir d'autre but que d'?carter les r?veurs qui, sans ce frein, viendraient chaque jour d?poser des projets inapplicables; mais qu'il ne faut pas que, par leur exigences, elles mettent des hommes laborieux dans l'impossibilit? de s'assurer la propri?t? de leurs id?es et dans l'obligation d'avoir recours ? des usuriers qui les d?pouillent. MM. Belmont et Taillandier, en faisant adopter leur amendement, appuy? par MM. Odilon Barrot et Arago, ont donn? ? la loi le caract?re qu'elle doit avoir. M. Bouillaud a fait repousser la proposition de breveter certaines pr?parations pharmaceutiques; le r?gne des p?tes pectorales est donc ? son d?clin. Enfin, M. Vivien a fait imposer aux brevet?s l'obligation de bien faire conna?tre au public que le gouvernement ne garantit pas leur invention. Cette disposition pr?vient l'exploitation abusive d'un droit conc?d? sans contr?le, et contribue ? donner un caract?re de moralit? ? la loi. Elle a ?t? vot?e, comme il serait ? d?sirer que toutes les lois le fussent, ? la presque unanimit?.

La chambre du palais Bourbon a vu lui revenir le projet sur la chasse, dans lequel la chambre des pairs avait r?introduit l'article du projet primitif du gouvernement, qui exceptait des dispositions de la loi les propri?t?s de la couronne. Sur la proposition de M. Luneau, cette exception avait ?t? effac?e. Ayant ? se prononcer de nouveau, la commission de la chambre des d?put?s, qui avait admis cet article la premi?re fois, en a propos? le r?tablissement vot? par la pairie, la majorit? a adopt? ces conclusions.

La Chambre va ?tre appel?e encore ? maintenir une de ses pr?c?dentes d?cisions ou ? se d?juger. M. Charles Laffitte a ?t? ?lu pour la troisi?me fois ? Louviers. Deux fois la Chambre a vu dans la soumission d?pos?e par lui, ? la veille du scrutin, pour l'embranchement du chemin de fer de cette ville, une v?ritable clause d'un contrat qu'elle n'a pas voulu ratifier. Lui fera-t-on voir tout autre chose aujourd'hui?--Deux autres ?lections ont ?galement donn? des candidats minist?riels pour successeurs ? des d?put?s de l'opposition constitutionnelle. M. Galis et M. Sauhal ont ?t? remplac?s, au neuvi?me arrondissement de Paris par M. Loquet, et ? Villefranche par M. Martin . Les derniers scrutins de la Chambre ont ?t? assez exactement partag?s pour qu'un d?placement de deux voix ne soit pas indiff?rent au cabinet.

Dans la derni?re r?union pour le rappel, O'Connell a donn? les d?tails suivants sur la marche probable de son proc?s: <>--Le parlement d'Angleterre a repris ses s?ances le 15.

Le 27 f?vrier, la ville de Santo-Domingo s'est insurg?e contre les Ha?tiens. Apr?s un combat, ces derniers se sont retranch?s dans l'arsenal, o? ils ont ?t? assi?g?s par la population espagnole. Le consul fran?ais ?tant intervenu a fait cesser le combat. Une capitulation a eu lieu, et les Ha?tiens ont d?pos? les armes dans la maison du consul. Un b?timent devait ?tre fr?t?, et les Ha?tiens transport?s, soit ? Jacimel, soit au Port-au-Prince. Le mouvement a ?t? imit? par toute la partie espagnole de Ha?ti. Les insurg?s se sont empar?s de toutes les autorit?s ha?tiennes, et ils se sont mis en r?publique sous le nom de R?publique Dominicaine. Ils ont arbor? un pavillon et form? un gouvernement provisoire. Un grand mouvement se manifestait au d?part des derni?res d?p?ches dans l'ancienne partie fran?aise.--Les nouvelles, en se confirmant, feraient momentan?ment perdre de son int?r?t ? la mesure prise, dit-on, par le gouvernement ha?tien, qui aurait d?clar? que le droit d'acqu?rir et de poss?der dans cette ?le n'appartiendrait d?sormais qu'aux ?trangers sujets des gouvernements qui ont ?mancip? leurs esclaves. Nous voulons l'?mancipation, mais nous ne saurions accepter qu'elle f?t impos?e ? notre gouvernement par un gouvernement ?tranger, et que Ha?ti qui, par sa convention avec nous, doit nous traiter comme la nation la plus avantag?e vint aujourd'hui y d?roger aussi gravement.

L'assembl?e nationale de la Gr?ce a termin? ses travaux. Elle a vot? une loi ?lectorale pour compl?ter la constitution.

L'esprit ?troit de localit? qui s'?tait d?j? manifest? dans d'autres d?lib?rations est venu particuli?rement entacher cette loi. Tout d?put? devra ?tre n? ou avoir sa r?sidence dans la province qu'il repr?sentera. Cette restriction ? la libert? des ?lecteurs a ?t? vot?e par 90 voix contre 88.--Il para?t que M. Coletti, qui jouit toujours d'une grande popularit?, a ?t? charg? par le roi de composer le nouveau cabinet.

Une correspondance de Bucharest annon?ait ces jours derniers que la situation int?rieure de la Valachie se compliquait de plus en plus. Le prince Bicesco rencontrerait autant de difficult?s pour gouverner que son pr?d?cesseur le prince Ghika, d?pos? il y a un an par la Russie. L'assembl?e g?n?rale des repr?sentants de la nation, ayant oppos? ? ses vues une tr?s-vive r?sistance, aurait ?t? subitement dissoute par le prince.

L'arm?e de mer vient de perdre M. l'amiral des Rotours, qui comptait de longs et beaux services.--Un ancien d?put? ? rassembl?e l?gislative, M. Pomi?s, qui avait quitt? la repr?sentation nationale pour les modestes fonctions de maire de sa commune, qu'il exer?ait depuis cinquante ans, vient ?galement de terminer sa carri?re, ? l'?ge de quatre-vingt-quatorze ans, ? Saint-Antonin .

Le S?same.

Le s?same, qui va bient?t occuper la chambre des d?put?s ? l'occasion de la nouvelle loi de douanes, est originaire de l'Orient, et cro?t plus particuli?rement en Perse et en ?gypte, surtout dans la Syrie et l'Anatolie, o? il est cultiv? en grand. Ses graines, ovo?des petites, jaun?tres et d'une saveur douce et inodore, fournissent une huile fixe, comestible usit? en Orient depuis la plus haute antiquit?, et que les' Arabes pr?f?rent m?me ? l'huile d'olive. L'huile de s?same br?le avec une belle flamme et se solidifie dans le voisinage de z?ro. C'est vers 1828 ou 1829 que l'on a import? en France des graines de s?same pour en op?rer l'extraction; mais, nous dit M. Payen, auquel nous avons emprunt? les renseignements qui pr?c?dent, il para?t que les premiers essais ne furent pas satisfaisants, car cette affaire n'eut pas de suite. Cependant presqu'au moment m?me o? ce c?l?bre chimiste s'exprimait ainsi, le s?same commen?ait ? prendre la place que ses qualit?s lui donnaient le droit d'occuper dans notre fabrication industrielle, les importations augmentaient progressivement et, peu d'ann?es plus tard, elles atteignaient un chiffre tel qu'elles inspiraient des inqui?tudes aux producteurs de graines ol?agineuses et aux fabricants d'huile des d?partements du Nord. Leurs r?clamations sont devenues tellement violentes que le minist?re s'est vu pour ainsi dire la main forc?e, et s'est cru oblig? d'?lever ? l'importation le droit sur la graine de s?same dans le projet de loi qu'il vient de pr?senter ? la chambre des d?put?s.

Aujourd'hui, dans l'?tat actuel de la l?gislation, les graines de s?same sont soumises au droit de 2 fr. 50 cent. par 100 kilog. et par navires fran?ais de 3 fr. par navires ?trangers et par terre, c'est cet ?tat de choses que l'on veut changer. Voici le nouveau tarif pr?sent? ? la discussion des Chambres:

Graines de s?same des pays situ?s sur la mer blanche, la Baltique, la mer Noire et la M?diterran?e pour 100 kilog. 5 f. 50 c. D'ailleurs 7 Par terre, des pays, limitrophes 7 D'ailleurs 10

Ceci pos?, examinons bri?vement l'?tat de la question, l'utilit? et l'opportunit? de la mesure.

Les fabricants du Midi, ainsi que nous l'apprend M. L. Reybaud dans un travail complet qu'il vient de publier sur cette affaire, effray?s du prix croissant des huiles d'olive et d'oeillette, durent chercher dans d'autres substances ol?agineuses de quoi combler le vide occasionn?, soit par la disette des r?coltes, soit par les accroissements de la consommation. Apr?s plusieurs essais infructueux, on trouva dans le s?same tout ce qu'on pouvait d?sirer, rendement avantageux, limpidit?, puret?, corps, poids, vertu de saponification. Une fois qu'on se fut assur? de ses propri?t?s les n?gociants marseillais se hasard?rent ? ?lever dans la banlieue des usines pour la trituration du s?same; on en compte aujourd'hui quarante, toutes mues par la vapeur, munies de presses hydrauliques d'une valeur de plus de 6 millions, et qui donnent du travail ? plus de 1,000 ouvriers. Dans le principe, le droit qui ?tait, par 100 kilog., de 5 fr. 50 cent. et de 6 fr., g?nait l'importation. Sur les demandes du commerce, et apr?s examen de ses besoin, il fut abaiss? ? 2 fr. 50 cent.; et depuis ce moment l'importation a ?t? toujours en augmentation. Elle n'?tait en 1841 que de 1,608,195 k.; elle s'est ?lev?e en 1842 ? 12,108,465 kilog.; en 1843 cette quantit? a encore ?t? d?pass?e.

Chose digne de remarque, en m?me temps la m?me progression se faisait sentir sur l'importation de toutes les graines ol?agineuses dans le port de Marseille. Elle fut en 1835 de 1,019,636, kilog., en 1838 de 7364, 720 kilog., en 1840 de 16,784,060 kilog.. en 1841 de 30,661,090 kilog., en 1842 de 36,385,681 kilog.; enfin, en 1843 de 38,112,165 kilogrammes.

Cette m?me ann?e, pour faire appr?cier le peu de justesse des dol?ances du Nord, qui, ainsi que le constatent les documents officiels, importait la quantit? de graines ol?agineuses qui correspondait exactement ? la quantit? d'huile d'oeillette qu'il versait en moyenne sur la place de Marseille, le Nord, disons-nous, entrait pour 50 pour cent dans la somme de toutes les importations.

Les 36 millions de kilog. de marchandises import?s en 1842 repr?sentent, avec tous leurs accessoires, une somme de 11 millions de fr.; quant ? la part de l'industrie, on peut en juger par le fait suivant: en 1842, 36,046,200 kilog. de graines ont ?t? livr?s aux usines marseillaises, et ont pr?sent?, convertis en huile ou en tourteaux, une plus-value de 2 millions de fr., qui se distillent en salaires, ustensiles et b?n?fices; et ici nous ne parlons pas des autres avantages que l'agriculture du Midi, ordinairement si pauvre en amendements, retire des tourteaux, qu'ils soient employ?s comme engrais ou pour la nourriture des bestiaux. Le directeur de la ferme-mod?le des Bouches-du-Rh?ne a constat? que le rendement d'un hectare qui, sans engrais ?tait de 175 fr., s'?tait ?lev? ? 100 fr. par l'emploi de 1,000 kilog, de tourteaux de s?same, et ? 375 fr. par l'emploi de 500 kilog. de tourteaux de lin. 22,000 hectares de trouvent aujourd'hui amend?s par ce pr?cieux engrais, en bornant seulement ? 200 fr, la plus-value qui existe dans le rendement, on voit que c'est pour l'agriculture m?ridionale un b?n?fice net d'au moins 1,400,000 fr. par ann?e.

Ainsi, en r?sum?, le r?sultat de l'importation des graines ol?agineuses et du s?same en particulier ont ?t? les suivants: aliment pour la navigation nationale dans le transport de 36,000 tonneaux de graines; cr?ation, exploitation et entretien de 40 usines qui donnent continuellement de l'ouvrage ? plus de 1,000 ouvriers; b?n?fice industriel d'au moins 2 millions de fr. sur les ventes et les manipulations; b?n?fice agricole qu'on peut ?valuer, ainsi que nous l'avons d?montr? tout ? l'heure, ? pr?s de 4 millions et demi; enfin, baisse de prix dans les savons, car, depuis que l'huile de s?same s'est r?pandue dans le Midi, le savon y a diminu? de 25 pour 100 tout en am?liorant ses qualit?s.

En pr?sence des r?sultats que nous venons de signaler, est-il utile pour le pays d'augmenter les droits sur une mati?re premi?re ? laquelle on ne peut reprocher pr?cis?ment que sa richesse et la bont? de son rendement? Cette mesure, que nous regardons d'avance connue funeste, n'aura-t-elle pas pour cons?quence de reporter sur des pays limitrophes, tels que le Pi?mont ou l'Italie l'activit? du commerce des huiles? Nos voisins, mieux avis?s, importeront les graines qui nous ?taient destin?es, les convertiront en huiles, et viendront nous demander ensuite le prix de la main-d'oeuvre.

La France ne produit pas assez d'huiles pour ses nombreux besoins. Faut-il d?s lors activer par de sages mesures ou entraver ses moyens de production? C'est l? toute la question.

Chronique musicale.

L'Op?ra-Comique se repose sur les lauriers de M. Auber. Le lit est abondamment fourni, et doit ?tre fort doux. Sans ?tre tout ? fait aussi bien couch?, l'Op?ra n'en a pas moins besoin de reprendre haleine. Nous n'aurons pas de sit?t, sans doute, ? nous occuper de ces deux ?tablissements, et encore moins du Th??tre-Italien, qui, depuis le 1er avril, s'est mis en vacances, selon son habitude aristocratique.

M. Prume a n?anmoins quelques qualit?s. Son jeu n'est d?pourvu ni de gr?ce ni de d?licatesse. Son style est assez ?l?gant. Il est jeune d'ailleurs, et rien ne prouve qu'il n'acquerra pas, d'ici quelques ann?es, ce qui lui manque aujourd'hui.

On se rappelle la chute grave qui, durant six semaines, emp?cha M. Habeneck de remplir, ? l'Op?ra et au Conservatoire, ses importantes fonctions.

Nous avons d?j? parl?, l'ann?e derni?re, des r?unions musicales dont M. le prince de la Moskowa a eu l'heureuse id?e de cette utile association qu'il a organis?e et qu'il dirige avec un z?le si d?vou?, une intelligence si compl?te, un sentiment de l'art si d?licat et si profond. Il a enseign? aux gens du monde, et m?me,--faut-il le dire?--? plus d'un artiste, que le temps n'a pas plus de prise sur la musique que sur la po?sie ou sur la statuaire, que les belles oeuvres sont toujours belles, et que le g?nie ne vieillit pas. Le grand effet produit, dans ses deux derniers concerts, par la Bataille de Marignan, de Cl?ment Janequin, en a ?t? une preuve ?clatante et sans r?plique. C'est un choeur sans accompagnement--comme on les faisait alors,--o? les bruits de la guerre, le tumulte de la m?l?e, l'ivresse du combat, la joie du triomphe, sont peints avec une verve et un ?clat extraordinaires. Cet ouvrage suffirait ? ?tablir la r?putation d'un compositeur d'aujourd'hui, et il a ?t? ?crit sous le r?gne de Fran?ois 1er.

Nous avons entendu de nouveau, cette ann?e. M. Sivori, avec le m?me plaisir et le m?me regret que l'ann?e derni?re. Cet habile violoniste n'a point perdu l'habitude de g?ter un tr?s-beau talent par des affectations pu?riles et des excentricit? de mauvais go?t.

Un jeune violoniste russe, M. Gold, est venu aussi r?clamer sa place ? ce soleil de l'art qui, en France, luit pour tout le monde. Ce n'est pas encore un talent complet, mais il est d?j? remarquable sous plus d'un rapport. Avec de l'?tude et de la pers?v?rance, il ne tardera pas sans doute ? conqu?rir un rang honorable parmi ces artistes d'?lite qui ont pour patrie l'Europe enti?re.

Dans cette arm?e plus ou moins harmonieuse dont nous avons essay? un d?nombrement bien incomplet le bataillon le plus ?pais et le plus formidable est toujours celui des pianistes. Nous avons dej? parl? de mademoiselle M; le concert qu'elle a donn? tout r?cemment n'a fait que nous confirmer dans notre opinion d'elle: un auditoire nombreux et choisi a ratifi? avec ?clats tous nos ?loges. Madame Roumas, mademoiselle Korn se distinguent par les qualit?s qui appartiennent ? leur sexe: la gr?ce, la finesse, la l?g?ret?.

M. Baehler ? la d?licatesse d'une femme, la fougue et l'?nergie d'un homme; c'est un artiste ?minent et complet.

M. Lacombe, M. Halle ont moins d'?clat peut-?tre, mais leur talent, sage et bien r?gl?, a un air savant et magistral qui inspire l'estime et la confiance.

Revue Pittoresque du Salon de 1844,

PAR BERTALL.

SUR L'AIR DU ROI DAGOBERT, QUI MET SA CULOTTE A L'ENVERS.

La critique est ais?e, mais l'art est difficile.

Le livret, je pense, fut jadis un livret, c'est probable du moins; mais depuis longtemps le livret devint livre, le livre

devint volume, et bient?t, sans nul doute, le livret, quoique toujours livret, se composera d'in-folio en nombre et fera biblioth?que.

Au reste, je ne pense pas que personne se plaigne de l'accroissement que nous signalons. Qui n'a lu avec plaisir et reconnaissance les pages brillantes et nombreuses accol?es aux noms de MM. Gudio, Gallait, Decaisne, etc., etc.? Qui n'a remerci? le livret d'avoir ouvert ses pages candides ? des vers tels que ceux dans lesquels M. G. Jacob, 15, rue des Petits-Augustins, a ?t? puiser l'inspiration de son po?tique tableau?

Non! sans douceur il n'?tait pas cet ?ge, L'?ge f?cond de nos simples a?eux, .................................................................. .................................................................. Parfois sortant du sein de l'eau l'Ondine Enveloppait le p?cheur dans ses r?ts. Puis elle allait conter aux jeunes tilles De son captif les doux amusements; Leurs coeurs d?s lors ne restaient plus tranquilles. Non! sans douceur il n'?tait pas ce temps. Vers in?dits jusqu'alors! ! ! !

La part ?tant faite ? la litt?rature, ? l'histoire, ? la divine po?sie, un livret est si utile!

Mais, au fait, pourquoi tant nous occuper du livret? Nous avons une t?che plus s?rieuse et plus difficile que celle de louer cet aimable opuscule.

Le genre des portraits donne toujours, et cette ann?e surtout, avec un grand bonheur.

On demande le portrait de l'auteur.

Jeune fille souriant.--T?te d'expression. Contemplation muette, m?l?e de bonheur avec une teinte de tristesse.

Portrait de M. J..., maire de G. Remercions cet estimable fonctionnaire d'avoir bien voulu livrer ses traits ? la publicit?, et applaudissons ? l'heureuse id?e qu'il eut de se faire peindre vu costume. Le fauteuil qui est derri?re lui m?rite aussi des ?loges.

N'oublions pas les Animaux en repos dans la campagne de Rome, par M. Verboeckhoven.

Quant aux sujets d'histoire et de saintet?, ils abondent:--Rigolette, Fleur de Marie, le Bapt?me de J.-C., les Samaritaine et les Saint S?bastien sont au Salon en imposante majorit?. Les batailles sont cependant en nombre fort satisfaisant.

Il lui recommande ses enfants.

Vue d'un tableau de M. Liard.

N'oublions pas de f?liciter M. Muller sur son tableau de J?sus-Christ faisant son entr?e ? J?rusalem.--Rien de plus original que la nouvelle mani?re d'ouvrir les portes invent?e par ce jeune artiste.

Quant ? madame Calamatta, elle semble avoir retrouv?e le pinceau de Rapha?l. C'est la m?me fermet? de dessin, la m?me solidit? du couleur, la m?me puissance de model?; enfin, que dirai-je, la m?me divinit? d'expression.

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