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Munafa ebook

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Read Ebook: Histoire d'un casse-noisette by Dumas Alexandre

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Ebook has 857 lines and 44244 words, and 18 pages

Edition: 10

Nous remercions la Biblioth?que Nationale de France qui a mis disposition les images dans www://gallica.bnf.fr, et a donn l'autorisation de les utiliser pour pr?parer ce texte.

Alexandre Dumas

Histoire d'un casse-noisette

TABLE DES MATI?RES

PR?FACE O? il est expliqu? comment l'auteur fut contraint de raconter l'histoire du Casse-Noisette de Nuremberg.

HISTOIRE D'UN CASSE-NOISETTE

Le parrain Drosselmayer

L'arbre de No?l

Le petit homme au manteau de bois

Choses merveilleuses.

La bataille

La maladie

Histoire de la noisette Krakatuk et de la princesse Pirlipate

Comment naquit la princesse Pirlipate, et quelle grande joie cette naissance donna ? ses illustres parents.

Comment, malgr? toutes les pr?cautions prises par la reine, dame Souri?onne accomplit sa menace ? l'endroit de la princesse Pirlipate.

Comment le m?canicien et l'astrologue parcoururent les quatre parties du monde et en d?couvrirent une cinqui?me, sans trouver la noisette Krakatuk.

Comment, apr?s avoir trouv? la noisette Krakatuk, le m?canicien et l'astrologue trouv?rent le jeune homme qui devait la casser.

L'oncle et le neveu

La capitale

Le royaume des poup?es

Le voyage

Conclusion

L'?GO?STE

NICOLAS LE PHILOSOPHE

PR?FACE

O? il est expliqu? comment l'auteur fut contraint de raconter l'histoire du Casse-Noisette de Nuremberg.

Il y avait une grande soir?e d'enfants chez mon ami le comte de M..., et j'avais contribu?, pour ma part, ? grossir la bruyante et joyeuse r?union en y conduisant ma fille.

Il est vrai qu'au bout d'une demi-heure, pendant laquelle j'avais paternellement assist? ? quatre ou cinq parties successives de colin-maillard, de main chaude et de toilette de madame, la t?te tant soit peu bris?e du sabbat que faisaient une vingtaine de charmants petits d?mons de huit ? dix ans, lesquels criaient qui mieux mieux, je m'esquivais du salon et me mettais ? la recherche de certain boudoir de ma connaissance, bien sourd et bien retir?, dans lequel je comptais reprendre tout doucement le fil de mes id?es interrompues.

Aussi, soit fatigue, soit manque d'habitude, soit r?sultat d'un bien-?tre si rare, au bout de dix minutes de m?ditation, j'?tais profond?ment endormi.

Je ne sais depuis combien de temps j'avais perdu le sentiment de ce qui se passait autour de moi, lorsque tout ? coup je fus tir de mon sommeil par de bruyants ?clats de rire. J'ouvris de grands yeux hagards qui ne virent au-dessus d'eux qu'un charmant plafond de Boucher, tout sem? d'Amours et de colombes, et j'essayai de me lever; mais l'effort fut infructueux, j'?tais attach? ? mon fauteuil avec non moins de solidit? que l'?tait Gulliver sur le rivage de Lilliput.

Je compris ? l'instant m?me le d?savantage de ma position; j'avais ?t? surpris sur le territoire ennemi, et j'?tais prisonnier de guerre.

Ce qu'il y avait de mieux ? faire dans ma situation, c'?tait d'en prendre bravement mon parti et de traiter ? l'amiable de ma libert?.

Ma premi?re proposition fut de conduire le lendemain mes vainqueurs chez F?lix, et de mettre toute sa boutique ? leur disposition. Malheureusement le moment ?tait mal choisi, je parlais ? un auditoire qui m'?coutait la bouche bourr?e de babas et les mains pleines de petit p?t?s.

Ma proposition fut donc honteusement repouss?e.

J'offris de r?unir le lendemain toute l'honorable soci?t? dans un jardin au choix, et d'y tirer un feu d'artifice compos? d'un nombre de soleils et de chandelles romaines qui serait fix? par les spectateurs eux-m?mes.

Cette offre eut assez de succ?s pr?s des petits gar?ons; mais les petites filles s'y oppos?rent formellement, d?clarant qu'elles avaient horriblement peur des feux d'artifice, que leurs nerfs ne pouvaient supporter le bruit des p?tards, et que l'odeur de la poudre les incommodait.

J'allais ouvrir un troisi?me avis, lorsque j'entendis une petite voix fl?t?e qui glissait tout bas ? l'oreille de ses compagnes ces mots qui me firent fr?mir:

--Dites ? papa, qui fait des histoires, de nous raconter un joli conte.

Je voulus protester; mais ? l'instant m?me ma voix fut couverte par ces cris:

--Ah! oui, un conte, un joli conte; nous voulons un conte.

--Nous ne voulons point de po?me ?pique, cri?rent les enfants tout d'une voix, nous voulons un conte!

--Mes chers enfants, si...

--Il n'y a pas de si; nous voulons un conte!

--Mais, mes petits amis...

--Il n'y a pas de mais; nous voulons un conte! nous voulons un conte! nous voulons un conte! reprirent en choeur toutes les voix, avec un accent qui n'admettait pas de r?plique.

--Eh bien, donc, repris-je en soupirant, va pour un conte.

--Ah! c'est bien heureux! dirent mes pers?cuteurs.

--Mais je vous pr?viens d'une chose, c'est que le conte que je vais vous raconter n'est pas de moi.

--Qu'est-ce que cela nous fait, pouvu qu'il nous amuse?

J'avoue que je fus un peu humili? du peu d'insistance que mettait mon auditoire ? avoir une oeuvre originale.

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