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Munafa ebook

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Read Ebook: Shepherds of the Wild by Marshall Edison Dunton W Herbert Illustrator

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Ebook has 1011 lines and 71380 words, and 21 pages

BIRON.--Voil? le duc.

DULL.--Le seigneur Arme... Arme... vous salue: il y a de vilaines choses sur le tapis; cette lettre vous en dira davantage.

COSTARD.--Monsieur, le contenu de cette lettre me touche aussi, moi.

BIRON.--Quelque mince qu'en soit le sujet, j'esp?re, par la gr?ce de Dieu, de sublimes paroles.

LONGUEVILLE.--Beaucoup d'esp?rances pour peu de choses! Dieu veuille nous donner la patience.

BIRON.--D'?couter ou de nous abstenir d'?couter.

LONGUEVILLE.--D'?couter patiemment, monsieur; et de rire mod?r?ment; ou de nous abstenir de l'un et de l'autre.

BIRON.--Allons, monsieur, ce sera comme le style de la lettre nous montera l'humeur ? la gaiet?.

COSTARD.--La mati?re, monsieur, me regarde, comme concernant Jacquelinette. La forme en est que j'ai ?t? pris sur le fait.

BIRON.--Sur quel fait?

COSTARD.--Dans le fait et dans la forme qui suivent, monsieur, trois choses ? la fois: j'ai ?t? vu avec elle dans la maison de la ferme, assis avec elle, et surpris ? la suivre dans le parc; lesquelles choses, mises ensemble, sont dans le fait et la mani?re suivantes.--A pr?sent, monsieur, quant ? la mani?re... c'est la mani?re dont un homme parle ? une femme, pour la forme... en quelque forme.

BIRON.--Et la suite, l'ami?

COSTARD.--La suite sera comme sera la correction qu'on me donnera, et Dieu veuille prot?ger la bonne cause!

BIRON.--Comme nous ?couterions un oracle.

COSTARD.--Telle est la simplicit? de l'homme, d'?couter les penchants de la chair.

COSTARD.--Il n'y a pas encore l? un mot de Costard.

COSTARD.--Cela peut ?tre ainsi; mais s'il dit que cela est ainsi, il n'est, lui, ? dire vrai, qu'ainsi...

COSTARD.--Soit ? moi et ? tout homme qui n'ose pas se battre!

COSTARD.--Pas le mot des secrets des autres, je vous en prie.

COSTARD.--C'est moi.

COSTARD.--C'est moi.

COSTARD.--C'est encore moi.

COSTARD.--Oh! c'est bien moi.

COSTARD.--Avec une fille.

DULL.--C'est moi, sous le bon plaisir de Votre Altesse; je suis Antoine Dull.

<>

BIRON.--Cette lettre n'est pas en aussi bon style que je l'attendais, mais c'est le plus menteur que j'aie jamais entendu.

COSTARD.--Seigneur, je confesse la fille.

COSTARD.--Je confesse que je l'ai beaucoup entendue, mais aussi que j'y ai fait fort peu d'attention.

COSTARD.--Je n'ai pas ?t? pris avec une fille, seigneur, j'ai ?t? pris avec une damoiselle.

COSTARD.--Ce n'?tait pas une damoiselle non plus, seigneur: c'?tait une vierge.

COSTARD.--Si cela est, je nie sa virginit?: j'ai ?t? pris avec une pucelle.

COSTARD.--Cette pucelle me servira, sire.

COSTARD.--J'aimerais mieux prier un mois avec du mouton et du poireau.

BIRON.--Je gagerais ma t?te contre le chapeau du premier honn?te homme, que ces serments et ces lois deviendront un objet de m?pris.-- Allons, dr?le, marchons.

COSTARD.--Je souffre pour la v?rit?, monsieur, car il est tr?s-vrai que j'ai ?t? pris avec Jacquinette, et que Jacquinette est une vraie fille; et ainsi donc, que la coupe am?re de la prosp?rit? soit la bienvenue! L'affliction pourra un jour me sourire encore, et jusqu'? ce moment reste avec moi, douleur.

SC?NE II

La maison d'Armado.

ARMADO.--Page, quel signe est-ce, quand une grande ?me devient m?lancolique?

MOTH.--C'est un grand signe, monsieur, qu'elle deviendra triste.

ARMADO.--Quoi! la tristesse et la m?lancolie sont la m?me chose, mon cher lutin?

MOTH.--Non, non, monsieur; oh! non.

ARMADO.--Comment peux-tu s?parer la tristesse de la m?lancolie, mon tendre jouvenceau?

MOTH.--Par une d?monstration famili?re de leurs effets, mon rude seigneur.

ARMADO.--Pourquoi dis-tu rude seigneur? rude seigneur?

MOTH.--Et pourquoi dites-vous tendre jouvenceau? tendre jouvenceau?

ARMADO.--J'ai dit tendre jouvenceau, comme une ?pith?te qui convient ? tes jeunes ann?es, que l'on peut d?nommer tendres.

MOTH.--Et moi, j'ai dit rude seigneur, comme un titre qui appartient ? votre vieillesse, que l'on peut nommer rude.

ARMADO.--Joli et convenable.

MOTH.--Comment l'entendez-vous, monsieur? Est-ce moi qui suis joli, et mon propos convenable; ou mon propos qui est joli, et moi convenable?

ARMADO.--Tu es joli parce que tu es petit.

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