Use Dark Theme
bell notificationshomepageloginedit profile

Munafa ebook

Munafa ebook

Read Ebook: Dramaturgiai dolgozatok (2. kötet 1864-1881) by Gyulai P L

More about this book

Font size:

Background color:

Text color:

Add to tbrJar First Page Next Page Prev Page

Ebook has 344 lines and 100521 words, and 7 pages

La Chambre ne comptait pas beaucoup sur la tol?rance des missionnaires, catholiques ou protestants; sa disposition, quant ? la question religieuse, ?tait un peu inqui?te, comme pour la question mat?rielle; mais il y a, dans les grandes v?rit?s morales, une puissance dont les honn?tes gens ne peuvent se d?fendre, m?me quand ils doutent de leur succ?s, et c'est ? travers les h?sitations et les troubles des hommes qu'elles font leur chemin dans le monde. Domin?es par l'honneur du drapeau fran?ais et par le d?sir de se montrer protectrices ? la fois de la religion et de la libert?, les deux Chambres vot?rent, ? de fortes majorit?s, pour nos nouveaux ?tablissements dans l'Oc?anie, le cr?dit que nous leur demandions.

Le jour m?me o? cette r?solution fut annonc?e, elle devint, dans la Chambre des d?put?s, de la part de toutes les nuances de l'opposition, l'objet d'une grande attaque; on soutint que, loin de d?savouer l'acte de l'amiral Dupetit-Thouars, nous aurions d? l'approuver, et accepter avec empressement la possession compl?te de Ta?ti au lieu du r?gime incertain du protectorat. Mais ce ne fut point l? la vraie et chaude guerre; on nous accusa surtout d'avoir agi, dans cette occasion, par faiblesse et complaisance pusillanime envers le gouvernement anglais; on pr?tendit que l'humeur et les plaintes venues de Londres nous avaient seules d?cid?s; on exploita contre nous les sentiments populaires dont l'Angleterre ?tait l'objet. Jamais, en consid?rant l'ensemble des faits, une telle accusation n'avait ?t? plus mal fond?e; quand nous avions accept? le protectorat qui enlevait ? l'Angleterre, et ? l'Angleterre protestante, la pr?pond?rance exclusive dont elle jouissait ? Ta?ti, nous ne l'avions pas, ? coup s?r, m?nag?e; nous avions inqui?t? et bless?, au del? de la Manche, un profond sentiment national; nous aurions agi sans convenance comme sans justice si nous avions renouvel? et aggrav? cette blessure en sanctionnant un second acte aussi inutile en fait que contraire au droit. Je repoussai, avec plus d'indignation dans l'?me que je ne me permis d'en exprimer, un grossier et absurde reproche; on s'?tonnait que nous eussions attendu huit jours apr?s l'arriv?e des d?p?ches de l'amiral pour nous prononcer; on demandait pourquoi nous n'avions pas pris sur-le-champ notre r?solution avant qu'? Londres et dans la Chambre des communes on e?t parl? de l'affaire: <>

La Chambre fut touch?e et convaincue: un ordre du jour, propos? par l'opposition en ces termes: <> fut rejet? par 233 voix contre 187; et le m?me d?bat, renouvel? quatre fois en deux mois dans la Chambre des pairs comme dans celle des d?put?s, eut constamment le m?me r?sultat.

Dans cette situation compliqu?e et d?licate, le capitaine Bruat, qui venait de prendre, depuis quelques semaines seulement, le gouvernement des ?tablissements fran?ais dans l'Oc?anie, se conduisit avec autant d'intelligence que d'?nergie. Il se porta de sa personne, avec des forces suffisantes, sur les points de l'?le o? l'insurrection ?tait flagrante ou prochaine, et prit partout les mesures n?cessaires pour la r?primer ou la pr?venir, opposant aux faux bruits sa pr?sence et ses actes, prompt ? intimider les indig?nes par sa fermet? confiante, les frappant au besoin sans h?sitation mais avec mesure, s'abstenant de paroles bruyantes, pr?occup? des difficult?s du cabinet ? Paris comme des siennes propres dans les ?les, et d?ployant avec vigueur l'autorit? dont il ?tait rev?tu, sans rien dire ni rien faire qui p?t aggraver les embarras ou compromettre les r?solutions du gouvernement de qui il tenait sa mission.

Mais M. Bruat ne pouvait ?tre en m?me temps partout, au foyer o? couvait l'insurrection comme sur les points o? elle ?clatait. Il avait laiss?, en partant, ? Pap?iti, avec le commandement de la place auquel l'appelait son grade, le capitaine de corvette d'Aubigny, officier aussi brave, mais moins pr?voyant et moins patient que lui. Les men?es hostiles de M. Pritchard ?taient, dans ce moment de crise, l'objet des pr?occupations et sans doute aussi le sujet des conversations habituelles des Fran?ais, militaires ou civils, en r?sidence ? Ta?ti. Sur le compte de ce sournois ennemi, tous les bruits devaient ?tre accueillis, toutes les suppositions admises avec une cr?dulit? passionn?e, et le commandant d'Aubigny partageait probablement les m?fiances comme les col?res de ses compagnons. Dans la nuit du 2 au 3 mars 1844, un matelot fran?ais en faction fut attaqu?, ? coups de poing, par un indig?ne qui se saisit de son fusil et qui, forc? de l?cher prise, s'enfuit, en emportant la ba?onnette. Dans l'?tat des affaires, un tel incident n'avait rien d'?trange, ni de bien grave: il n'en jeta pas moins le commandant d'Aubigny dans la plus violente irritation. A l'instant, par un arr?t? qui contenait les prohibitions et les prescriptions les plus rigoureuses, il mit la ville de Pap?iti en ?tat de si?ge, et le m?me jour, sans aucun ?claircissement pr?alable, il fit arr?ter M. Pritchard au moment o? celui-ci mettait le pied dans un canot pour faire une visite sur l'un des b?timents anglais en rade, le fit enfermer dans un ?troit r?duit situ? au-dessous d'un blockhaus, en lui interdisant toute communication au dehors, m?me avec sa femme, et publia une proclamation ainsi con?ue: <>

Plusieurs des missionnaires anglais avaient, en effet, ?crit, le 19 mars, au gouverneur: <> Dix missionnaires avaient sign? cette lettre. M. Bruat leur r?pondit le jour m?me: <>

Les missionnaires anglais n'h?sit?rent point; ils demand?rent au gouverneur une audience qu'il s'empressa de leur accorder; et apr?s cette d?marche qui prouva la sinc?rit? de leurs intentions pacifiques, ils se mirent en effet ? l'oeuvre pour calmer l'insurrection. Ils n'y parvinrent pas aussi promptement qu'ils l'avaient esp?r?; une fois en mouvement, les Ta?tiens se montr?rent plus passionn?s et plus hardis qu'on ne s'y attendait; M. Bruat fut oblig? de d?ployer, dans cette petite guerre contre une petite peuplade perdue au milieu de l'oc?an, tout ce qu'il avait d'habilet? militaire et de courage personnel, comme de savoir-faire et de patience politique. Il ne r?ussit pleinement qu'apr?s une lutte qui se prolongea pendant deux ans; car ce ne fut qu'en 1846 que la reine Pomar?, qui s'?tait retir?e dans d'autres ?les de cet archipel, consentit enfin ? rentrer dans Ta?ti en reprenant possession de la souverainet? int?rieure de son ?le, et que le protectorat fran?ais fut paisiblement r?tabli, aux termes du trait? du 9 septembre 1842.

Avant que ma lettre f?t arriv?e au comte de Jarnac et qu'il e?t pu rien dire ni rien communiquer ? lord Aberdeen, le 31 juillet au soir, dans la Chambre des communes, interpell? par sir Charles Napier sur les bruits qui couraient au sujet de Ta?ti et de M. Pritchard, sir Robert Peel r?pondit: <>

Ces paroles me surprirent; elles ?taient violentes et, sous quelques rapports, inexactes; quand M. Pritchard avait ?t? arr?t?, il n'?tait plus, ? Ta?ti, agent de l'Angleterre, et nous n'avions encore eu, avec le gouvernement anglais, aucune communication sur cet incident. Mais en m?me temps la vivacit? de sir Robert Peel me donna la mesure de l'?motion publique autour de lui; il avait ?videmment parl? avec pr?cipitation et sous une forte pression ext?rieure. Interpell? ? mon tour, les 3 et 5 ao?t, dans la Chambre des pairs par M. de Boissy et dans la Chambre des d?put?s par MM. Berryer et Billault, mon attitude fut r?serv?e et en contraste marqu? avec celle de sir Robert Peel: <>

Malgr? l'insistance de l'opposition, je persistai dans mon silence; nous touchions au terme de la session; elle fut close le 5 ao?t 1844, et j'eus du temps devant moi pour discuter avec le cabinet anglais les questions que soulevait cet incident et pour en dissiper les embarras.

J'avais, d?s le premier moment, ?crit ? M. de Jarnac: <

M. de Jarnac s'acquitta sur-le-champ de sa mission; et en m?me temps, avec une fermet? douce, il exprima ? lord Aberdeen son regret des paroles qu'au premier moment sir Robert Peel avait prononc?es; la diff?rence entre mon langage et le sien avait ?t? sentie ? Londres; lord Aberdeen r?pondit ? M. de Jarnac que sir Robert Peel ne reconnaissait la compl?te exactitude d'aucune des versions que les journaux avaient donn?e de son discours, et M. de Jarnac fut autoris? ? me le d?clarer. <>

Le premier de ces embarras ne tarda pas ? ?tre ?cart?; le gouvernement anglais reconnut que M. Pritchard, ayant lui-m?me amen? son pavillon et cess? ses fonctions de consul ? Ta?ti, n'y avait plus aucun caract?re public; mais il n'en restait pas moins, dirent lord Aberdeen et sir Robert Peel ? M. de Jarnac, <>

Je m'empressai de ne laisser au gouvernement anglais aucun doute sur mon sentiment et ma r?solution ? cet ?gard. J'?crivis le 15 ao?t ? M. de Jarnac: <

<

<

<

<>

Quatre jours apr?s, je transmis ? M. de Jarnac des informations pr?cises sur six cas particuliers dans lesquels des Fran?ais avaient ?t? expuls?s de l'?le Maurice aussi rudement et avec bien moins de motifs qu'on n'en avait eus ? Ta?ti pour renvoyer M. Pritchard. Il fut ainsi bien ?tabli que, non-seulement l'expulsion des ?trangers, mais leur arrestation et leur emprisonnement pr?alables ?taient le droit commun et la pratique habituelle dans les colonies anglaises, et que cette pratique avait souvent donn? lieu ? des actes de rigueur commis sans formes judiciaires; actes qui cependant n'avaient point ?t? consid?r?s, par le gouvernement anglais, comme des outrages envers le pays auquel appartenait l'?tranger expuls?, et n'avaient donn? lieu, de sa part, ? aucune r?paration.

J'?tais, de mon c?t?, bien r?solu ? ne pas aller, en fait de r?paration, au del? de ce que j'avais indiqu?; je r?p?tais sans cesse ? M. de Jarnac: <>

Presque d?s le d?but de la querelle ? Londres, M. de Jarnac m'avait ?crit: <> Cette fa?on de vider la question n'avait rien qui p?t nous surprendre ni nous blesser; c'?tait celle que M. Pritchard lui-m?me avait employ?e lorsque, en 1836, apr?s avoir fait expulser de Ta?ti les deux missionnaires catholiques, les P?res Caret et Laval, il leur avait fait accorder par la reine Pomar?, sur la demande formelle de l'amiral Dupetit-Thouars, une indemnit? de deux mille piastres; il y avait l? un pr?c?dent introduit par le repr?sentant de la France et accept? par celui de l'Angleterre. Je r?pondis ? M. de Jarnac: <>

<

<

<<1? Que le droit d'?loigner de l'?le de Ta?ti tout r?sident ?tranger qui troublerait ou travaillerait ? troubler et ? renverser l'ordre ?tabli, appartient au gouvernement du Roi et ? ses repr?sentants; non-seulement en vertu du droit commun de toutes les nations, mais aux termes m?mes du trait? du 9 septembre 1842 qui a institu? le protectorat fran?ais, et qui porte:--<>

<<2? Que M. Pritchard, du mois de f?vrier 1843 au mois de mars 1844, a constamment travaill?, par toutes sortes d'actes et de men?es, ? entraver, troubler et d?truire l'?tablissement fran?ais ? Ta?ti, l'administration de la justice, l'exercice de l'autorit? des agents fran?ais et leurs rapports avec les indig?nes.

<

<

<>

<>

Le cabinet anglais accepta volontiers ce mode de r?glement de l'indemnit? promise, et trois jours apr?s, le 5 septembre 1844, le discours prononc? au nom de la reine d'Angleterre pour la prorogation du Parlement contint ce paragraphe: <>

Entre les deux pays et les deux gouvernements l'affaire ?tait termin?e; elle ne l'?tait pas en France et pour le cabinet fran?ais. Nous avions ? soutenir dans les Chambres la conduite que nous avions tenue dans la n?gociation et ? en faire approuver l'issue. Le vif d?plaisir qu'avaient caus?, d?s le premier moment, les paroles ?pres de sir Robert Peel, avait ?t? ardemment propag? et foment? par les journaux de l'opposition; ils r?p?taient tous les matins que nous serions certainement dans cette occasion, comme nous l'?tions toujours, disaient-ils, d'une complaisance pusillanime envers l'Angleterre. Dans un tel ?tat des esprits, l'incident Pritchard ne pouvait manquer d'?tre, dans la session prochaine, l'objet d'un grave d?bat; le roi Louis-Philippe s'en inqui?tait plus que personne, dans l'int?r?t et des bons rapports avec l'Angleterre et de la stabilit? du cabinet dont il avait le maintien fort ? coeur. Le soir m?me du jour o? le conseil avait d?cid? en principe l'indemnit? et o? je l'avais annonc? ? Londres, je re?us de lui la lettre suivante:

<

<

<

<

<

A F?SV?NY.

Vigj?t?k 5 felvon?sban. Irta Moli?re, ford?totta Kazinczy G?bor. El?adatott a Nemzeti Szinh?zban 1864 szeptember 23-?n.

De mit mond tulajdonk?p Schlegel? Sajn?lja, nagyon sajn?lja, hogy Moli?re annyira elrontotta Plautust, kinek egyik m?v?b?l k?lcs?n?zte t?rgy?t. Sokszor veti Moli?re szem?re azt a l?ha v?dat, hogy latin, olasz ?s spanyol el?deit?l egyet-m?st k?lcs?nz?tt, azonban itt megel?gszik azzal, ha kimdndhatja, hogy a mit k?lcs?nz?tt, t?k?letesen elrontotta. ?s mivel rontotta el? Szerinte ?pen azzal, mi a darab ?rdeme, hogy tudniillik alapeszm?ben, cselekv?nyben, jellemrajzban k?l?nb?zik a Plautus v?gj?t?k?t?l. Schlegel dics?ri Plautus egyszer? cselekv?ny?t s hib?ztatja, hogy a Moli?re-? bonyolultabb; tetszik neki, hogy Plautusn?l az eg?sz cselekv?ny k?zpontja a kincs ellop?sa, melyet a f?sv?ny ?pen az ?ltal id?z el?, hogy gondosan rejtegeti; megr?ja Moli?ret, hogy a kincs rejteget?s?re nem helyez oly nagy s?lyt, mint Plautus, hogy egy p?r felvon?son ?t a kincsr?l nincs is sz? s Moli?re igen m?v?szietlen?l lepi meg n?z?it, mid?n a szolga az ellopott kincscsel bel?p.

Ez ellenvet?s mind ?llana, ha Moli?re nem akart volna egyebet, mint Plautus v?gj?t?k?t reproduk?lni. Azonban t?rt?netesen eg?szen ?j v?gj?t?kot ?rt s mind alapeszm?je, mint jellemrajza m?snem? cselekv?nyt kiv?ntak. Moli?re f?sv?nye harczban ?ll gyermekeivel f?sv?nys?ge ?s szerelme miatt, s ?gy a jellem ?s helyzet e bonyolults?ga sz?ks?gesk?p bonyolultabb cselekv?nyt k?v?n, min? a Plautus?; a kincs rejteget?se is ?pen az?rt nem v?lhatik a cselekv?ny k?zpontj?v? s csak mint m?sodrend? dolognak kell szerepelnie. Schlegel oly k?vetel?ssel ?ll el?, mely szerint Moli?re k?nytelen lett volna vagy csak Plautust m?solni, vagy saj?t eredeti concepti?j?t megrontani. S vajon mi?rt m?v?szietlen meglepet?s az a jelenet, mid?n a szolga az ellopott kincscsel bel?p? La Fl?che nem haragszik-e Harpagonra, Kleant nincs-e a legnagyobb szorults?gban? A szolg?t kett?s indok ?szt?nzi e l?p?sre: a Harpagon elleni gy?l?let s a seg?tni kiv?n?s ur?n, m?g Kleant az ellopott kincsben eszk?zt tal?l arra n?zve, hogy vagy elsz?ktesse a le?nyt, vagy pedig lemond?sra k?nyszer?tse atyj?t.

A mit Schlegel a f?sv?ny erk?lcsi hat?s?r?l mond, az ?pen nevets?ges. ? ?gy l?tszik, azt hiszi, hogy a f?sv?nyr?l, nagyrav?gy?r?l vagy f?lt?kenyr?l ?rt m?vek csak a f?sv?nyek, nagyrav?gy?k ?s f?lt?kenyek sz?m?ra k?sz?lnek s az ?r? erk?lcsi hat?sa egyed?l az, ha a f?sv?ny, nagyrav?gy? vagy f?lt?keny eg?szen mag?ra ismer, azaz a sz?npadi f?sv?ny eg?szen ?. ?gy egyetlen trag?di?nak, egyetlen v?gj?t?k?nak sem volt ?s lesz soha erk?lcsi hat?sa. A k?z?ns?g nagy r?sze azt fogja mondani Schlegel szerint: ?n nem vagyok se f?lt?keny, se f?sv?ny, se nagyrav?gy?, nem tartozik re?m az eg?sz; a val?s?gos f?sv?ny, nagyrav?gy?, vagy f?lt?keny, kik nem tal?lj?k a rajzon minden sz?rsz?lakat, rosz photografnak nevezik a k?lt?t s erk?lcsi ?p?let n?lk?l hagyj?k oda a szinh?zat, a kritikus pedig el??ll ?s ?r ilyforma kritik?t: Othell?nak nincs erk?lcsi hat?sa, mert sok f?lt?keny lesz a sz?nh?zban, ki ?gy fog sz?lani: <>; ha pedig szerecsen tal?lna lenni, ez ?gy vigasztalja mag?t: <>; Macbeth hat?sa olyan, mint Othell??, mert a n?s ember ?gy fog sz?lani: <>; a nagyrav?gy? pedig ?gy ki?lt fel: <> E szempontb?l t?nkre lehet tenni az eg?sz dr?mairodalmat s az a hat?s, melyet a moralist?k k?vetelnek a dr?m?b?l, sokkal t?bbet ?r, mint az, a mivel Schlegel ?pen oly b?rgyun, mint nagy garral el? mert ?llani.

Vigj?t?k 3 felvon?sban. Irta Kov?cs P?l. El?adatott a Nemzeti Szinh?zban 1864 okt?ber 14-?n.

Kov?cs P?l nem t?rekedett ily m?v?szietlens?gre, s nem ?, hanem lapt?rsunk hib?s, mid?n a m? egyik legnagyobb hib?j?t abban tal?lja, hogy M?ty?s nem el?g v?g szem?ly, s boh?cza vidorabb. Az lesz vala sz?p, ha M?ty?s kir?ly komikai h?sk?nt szerepel, boh?cza pedig komolykodik. M?ty?s hib?san rajzolt alak, de nem az?rt, hogy nincs benne semmi ?let. Szerz?nk igen helyesen B?nffit vette f?l komikai h?snek, a mint hogy ezt kiv?nta maga a t?rt?nelmi adoma, mely a m? alapj?ul szolg?lt. B?nffit f?lt?kenys?ge teszi komikai szem?lyly?, s ?pen a kir?lynak kell megtr?f?lnia, kire oktalanul gyanakodott. Ez mag?ban el?g j? t?rgy, de kidolgoz?sa nagyon elhib?zott, mind a cselekv?nyt, mind a jellemeket illet?leg. Az expositio vontatott. Szerz? a helyett, hogy n?z?it hirtelen t?j?kozza s a cselekv?nyt megkezdje egy hosszas ?s ?zetlen jelenetben a v?rnagyot ?s nej?t l?pteti f?l, azut?n m?g kir?lyt ?s boh?cz?t. Egy felvon?s fel?t pazarolja arra, mire el?g lett volna egy r?vid jelenet. T?rgy?hoz k?pest sokkal term?szetesben kezd?dik vala a v?gj?t?k s indul meg a cselekv?ny, ha B?nffinak h?r?l hozn?k, hogy a kir?ly meg akarja l?togatni, s B?nffi f?lt?kenys?gb?l hozz?fog neje rejteget?s?hez. Igy az expositio gyorsabb? v?lhatik, a f?h?s is el?bbre nyomulhat, s komikai oldalai ink?bb felt?rulhatnak. Szerz? e vontatott expositiot m?g azzal tet?zi, hogy azt a jelenetet, mely az eg?sz cselekv?nyre elhat?roz?an befoly, a sz?nfalak m?g?tt viteti v?ghez. B?nffi az ?lruh?ba ?lt?z?tt M?ty?s kir?lyra b?zza nej?t, hogy vigye ?t a Dun?n rejtekhely?re. Szerz? t?volr?l sem indokolja e nehezen indokolhat? t?nyt. De ha k?pes indokolni s el?tt?nk hajtja v?gre, val?di komikai helyzetet rajzolhat. Ennyi az els? felvon?s, mely legjobb az eg?szben.

Ezut?n a m? m?g ink?bb gy?ng?l ?s unalmasodik. A f?cselekv?ny lassan mozog, mell?kesem?nyek bor?tj?k el, melyek eg?sz episodokk? n?nek. Egy p?r mell?kszem?ly, p?ld?ul a v?rnagy ?s neje, ar?nytalanul sok helyet foglalnak el ?s B?nffin?, kit igen j?l lehetett volna haszn?lni a cselekv?ny gyors?t?sa- ?s ?l?nk?t?s?re, csaknem n?ma szem?ly. Felt?n?, hogy a f?h?s, kiben legink?bb volna meg a komikum magva, sehogy sem tud maga ir?nt komikai ?rdeket gerjeszteni. A physikai ?s l?lektani val?sz?n?tlens?gek eg?sz sora vonul el el?tt?nk, melyeket nem feledtethetnek a n?hol igen is durva ?lczek ?s ?res hazafi fr?zisok. Sz?val, e m? sokkal gy?ng?bb, mint t?rsai, az a k?t eredeti, szint?n t?rt?nelmi v?gj?t?k, melyek a mult ?v v?g?n s a jelen tavasz?n adattak, s melyek szint?n igen gy?ng?k. Nem tudjuk, dr?ma?r?ink mi?rt er?ltetik a t?rt?nelmi v?gj?t?kot, mely k?tes becs? genre, s melyhez ?gy l?tszik nem igen van szerencs?j?k.

Trag?dia 5 felvon?sban. Irta Szigligeti Ede. El?adatott a Nemzeti Szinh?zban 1864 okt?ber 31-?n.

Szigligeti e leg?jabb trag?di?j?r?l meglehet?s egyform?n nyilatkoztak a lapok s mint nem siker?lt vagy csak r?szben siker?lt m?vet elit?lt?k. Nincs kedvem vitatkozni menynyiben van igazok s mennyiben nincs. A v?geredm?nyben egyet ?rtek vel?k, ha indokol?sokat nem helyeselhetem is. Olyat is r?ttak meg benne, mi j? vagy legal?bb nem hiba. Azonban van e m?ben valami, a mi a kritikust nagyon ?rdekelheti, ha figyelemmel kis?rte Szigligeti p?ly?j?t. Szigligeti eddigi trag?di?it ink?bb a szerkezet virtuozit?sa t?ntette ki, mint a tragikai m?lyebb conceptio s az er?sb szenved?lyek siker?lt rajza. F?ll?pte nevezetes mozzanat volt a magyar dr?ma fejl?d?s?ben: er?sb ?rz?ke volt a dr?mai forma ir?nt, mint el?dei b?rmelyik?nek, s technikai ?gyess?g?vel n?ha fedezte a bels? fogyatkoz?sokat is. ?pen azzal aj?nd?kozta meg a magyar szinpadot, mire id? szerint legnagyobb sz?ks?ge volt. S ime e m?v?ben a dr?mai forma oly laza, mintha nem Szigligeti ?rta volna, s a technikai virtuozit?st ink?bb csak egy p?r jelenetben vehetni ?szre. Ellenben a tragikai m?lyebb conceptio s az er?sb szenved?lyek rajza fel? val? t?rekv?s szembet?n?bb, mint r?gebbi m?veiben, hab?r nem a val?di siker kis?ret?ben. Uj fordul? pont-e ez Szigligeti k?lt?szet?ben vay csak esetlegess?g? Emelkedni fog-e vagy s?lyedni mint trag?diak?lt?? Ki mondja meg, de figyelmet ?rdeml? jelens?g.

Nad?nyi cselekv?nye sokkal el?bb kezd?dik, mint a hogy a m? alapj?ul szolg?l? tragikai ?ssze?tk?z?s kiv?nn?. Csaknem m?sf?l felvon?st expositi?nak nevezhetni. Igaz, hogy az els? felvon?sban is dr?mai halad?st l?tunk, de e r?szletnek csak k?ls? s nem bels? kapcsolata van a val?di cselekv?nynyel, mely Nad?nyi megszabadul?s?val kezd?dik. A v?r ostroma Nad?nyi elfogat?sa, a tragikus alappal szemben mind csak esem?nyek ?s val?s?ggal nem a cselekv?ny r?szei. Vajon nem ?rthetn?k-e meg a eg?sz cselev?nyt, ha a m? a b?rt?njeleneten kezd?dn?k? A k?t rabnak ?gy sincs mir?l besz?ljen, s itt sz?pen elbesz?lhetn? egyik a m?siknak, hogyan jutott fogs?gba, min? p?rtvisz?ly szaggatja. Erd?lyt, kiv?lt ha Z?mb?t ?pen akkor vezetn?k be a b?rt?nbe. Azonban ezzel csak a cselekv?ny megkezd?s?nek hib?j?t kiv?nom kimutatni s nem egyszersmind ezt a tan?csot adni, hogy Szigligeti ?gy k?ny?szer?en kijav?thatn? m?v?t. Csak l?nyeges ?tdolgoz?ssal lehet megjav?tani mind az expositio, mind a szerkezet hib?j?t. Nem egy felesleges szem?ly ?s jelenet van itt, s mell?zve egy s m?s, mit a szerz? cz?lja megkiv?nt volna. Bizony?ra csak nyert volna a m?, ha Z?mb?, Imrefi, G?czi helyett B?torival t?bbet foglalkozik a szerz? s az els? felvon?s helyett a v?gs? felvon?sokat teszi gyorsabb menet?v?. De nemcsak a lass?s?g ?rt a v?gfelvon?sokban, hanem a tabl?szer?s?g is. Hi?nyzik benn?k a term?szetes folytonoss?g, s mi t?bb, Nad?nyi buk?s?nak fokozatai olyanok, hogy itt vagy amott m?r bev?gz?dni hissz?k a cselekv?nyt Nad?nyi ?s neje nem tudnak se ?lni, se halni, r?szint a cselekv?ny vontatotts?ga miatt, r?szint m?s okb?l, mi sokat levon a v?gjelenet hat?s?b?l.

De a mily gy?nge e szerkezete, majdnem oly er?s t?rekv?st l?tunk a tragikai hat?s fel?. Sajn?lhatni, hogy e t?rekv?st nem koron?zta siker. Azt hiszem nemcsak ?n, hanem a k?z?ns?g is ?r?mest megbocs?tana egy kis form?tlans?got, sz?mos technikai hib?t, ha val?di tragikai hat?s ?lveiben r?szes?lhetne. Nad?nyin?, hogy megmentse f?rje ?let?t, f?l?ldozza er?ny?t s nemcsak mag?t teszi semmiv?, hanem f?rj?t. A gyal?zat k?njai k?zt, a bosszu hev?ben. Nad?nyi, a h?s a szabas?g bajnoka orgyilkoss? s?lyed, s mid?n a zsarnok hal?la ut?n az orsz?g felszabadul, nem csak bar?tjai vetik meg e tette miatt, hanem az uj fejedelem is, s?t ez ?ld?zteti ?s meggyilkoltatja. Mindebben el?g tragikai elem rejlik, tal?n egyszerre igen sok is. Alig van nehezebb feladat mint egy oly n? rajza, ki er?ny?t er?nyb?l ?ldozza f?l, ?pen az?rt, kinek szerelm?t e tette ?ltal nemcsak ?r?kre elj?tsza, hanem boldogtalann? is teszi. Val?ban senkinek sem mern?m aj?nlani ilyesmi feldolgoz?s?t, mert ink?bb csak kinozni fogja az embert, mint meghatni. A f? baj az, hogy a m?g egyr?szt n?vekedik a tragikai ?rdek, addig m?sfel?l romlik. Szigligeti e bajt m?g azzal tet?zi, hogy a n? k?zdelm?t a tett el?tt nem rajzolja s a tett ut?n nem mint ?r?ltet, vagy ?ngyilkost l?pteti f?l. Nad?nyin? csak v?lni akar, mert gyermek??rt ?lni kell. A n?z? vele egy?tt egyszerre csak kij?zanodik s puszta sajn?latn?l alig ?rezhet egyebet. S mire val? az a sok jeremi?d? Oly n?, ki ?nfel?ldoz?s?ban oly tettre k?pes arra is k?pes lesz, hogy ne ?lje tul gyal?zat?t. Vajon nem lett volna-e jobb, ha Nad?nyin? nem igy t?ved, ha B?thori a j?v? rem?nyben ad kegyelmet a f?rjnek vagy m?s okb?l; ha Nad?nyin?, mert f?rje tilalma ellen?re j?rta az udvart, gyanuba j? a vil?g el?tt s ebb?l sz?rmaznak a bonyodalmak? Nad?nyi felfog?sa m?r jobb, de buk?s?ban a rajzolt k?r?lm?nyek k?z?tt nem hihet?nk. A szerz? B?thorit a legelvetem?ltebb zsarnoknak t?nteti f?l. Imrefin kiv?l senki sincs, a ki veszt?t nem ?hajtan?. S ?me hal?la ut?n egyszerre csak Nad?nyi ellen fordul a k?zv?lem?ny. A t?ny igaz, de a dr?m?ban nincs hozz? kulcsunk. Ha a dr?m?ban szerepl? Nad?nyi m?s, mint a t?rt?nelmi: a buk?s indok?t is ahhoz k?pest kellett volna m?dos?tani. Nad?nyi nem oly nevezetes t?rt?nelmi szem?ly, hogy a k?lt?ek sok szabads?got ne engedjen. Buk?s?ban szerepet kellett volna j?tszani a politikai viszonyoknak is; ezeknek rajza tal?n ?rthet?bb? tette volna azt, mit ?gy bajosan ?rthet?nk.

AZ ?LDOZAT.

Trag?dia 5 felvon?sban. Irta V?r?smarty Mih?ly. El?adatott a Nemzeti Szinh?zban 1864 november 18-?n.

Igen, haz?tok d?s, nagy b?szke hon, M?lt? haz?ja b?tor f?rfiaknak,

Add to tbrJar First Page Next Page Prev Page

Back to top Use Dark Theme