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Munafa ebook

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Read Ebook: Peacemaker by Nourse Alan Edward Ebel Alex Illustrator

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Ebook has 132 lines and 10152 words, and 3 pages

Hans Christian Andersen

CONTES MERVEILLEUX

Tome I

Table des mati?res

L'aiguille ? repriser. Les amours d'un faux col Les aventures du chardon. La berg?re et le ramoneur. Le bisa?eul Le bonhomme de neige. Bonne humeur. Le briquet Ce que le P?re fait est bien fait Chacun et chaque chose ? sa place. Le chanvre. Cinq dans une cosse de pois. La cloche. Le compagnon de route. Le concours de saut Le coq de poulailler et le coq de girouette. Les coureurs. Le crapaud. Les cygnes sauvages. Le dernier r?ve du ch?ne. L'escargot et le rosier. La f?e du sureau. Les fleurs de la petite Ida. Le goulot de la bouteille. Grand Claus et petit Claus. Les habits neufs du grand-duc. Hans le balourd. L'heureuse famille. Le jardinier et ses ma?tres. La malle volante. Le montreur de marionnettes. Une semaine du petit elfe Ferme-l'oeil Lundi. Mardi. Mercredi. Jeudi. Vendredi. Samedi. Dimanche.

L'aiguille ? repriser

Il y avait un jour une aiguille ? repriser: elle se trouvait elle-m?me si fine qu'elle s'imaginait ?tre une aiguille ? coudre.

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--Laisse faire, dirent les doigts, et ils la saisirent par le corps.

--Regardez un peu; j'arrive avec ma suite>>, dit la grosse aiguille en tirant apr?s elle un long fil; mais le fil n'avait point de noeud.

Les doigts dirig?rent l'aiguille vers la pantoufle de la cuisini?re: le cuir en ?tait d?chir? dans la partie sup?rieure, et il fallait le raccommoder.

<>. Et en effet elle se brisa.>>Ne l'ai-je pas dit? s'?cria-t-elle; je suis trop fine.

--Elle ne vaut plus rien maintenant>>, dirent les doigts. Pourtant ils la tenaient toujours. La cuisini?re lui fit une t?te de cire, et s'en servit pour attacher son fichu.

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Et elle se donnait un air aussi fier que le cocher d'un carrosse d'apparat, et elle regardait de tous c?t?s.

<>

Et l?-dessus notre orgueilleuse se roidit et redressa si fort la t?te, qu'elle tomba du fichu dans l'?vier que la cuisini?re ?tait en train de laver.

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Elle se perdit en effet.

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Et elle conservait son maintien fier et toute sa bonne humeur.

Et une foule de choses pass?rent au-dessus d'elle en nageant, des brins de bois, des pailles et des morceaux de vieilles gazettes.

<>

Un jour, elle sentit quelque chose ? c?t? d'elle, quelque chose qui avait un ?clat magnifique, et que l'aiguille prit pour un diamant. C'?tait un tesson de bouteille. L'aiguille lui adressa la parole, parce qu'il luisait et se pr?sentait comme une broche.

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--Quelque chose d'approchant.>>

Et alors chacun d'eux fut persuad? que l'autre ?tait d'un grand prix. Et leur conversation roula principalement sur l'orgueil qui r?gne dans le monde.

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--Ces doigts-l? ?taient-ils nobles de naissance? demanda le tesson.

--Nobles! reprit l'aiguille, non, mais vaniteux. Ils ?taient cinq fr?res... et tous ?taient n?s... doigts! Ils se tenaient orgueilleusement l'un ? c?t? de l'autre, quoique de diff?rente longueur. Le plus en dehors, le pouce, court et ?pais, restait ? l'?cart; comme il n'avait qu'une articulation, il ne pouvait s'incliner qu'en un seul endroit; mais il disait toujours que, si un homme l'avait une fois perdu, il ne serait plus bon pour le service militaire. Le second doigt go?tait des confitures et aussi de la moutarde; il montrait le soleil et la lune, et c'?tait lui qui appuyait sur la plume lorsqu'on voulait ?crire. Le troisi?me regardait par-dessus les ?paules de tous les autres. Le quatri?me portait une ceinture d'or, et le petit dernier ne faisait rien du tout: aussi en ?tait-il extraordinairement fier. On ne trouvait rien chez eux que de la forfanterie, et encore de la forfanterie: aussi je les ai quitt?s.

? ce moment, on versa de l'eau dans l'?vier. L'eau coula par-dessus les bords et les entra?na.

<> dit l'aiguille.

Le tesson continua sa route, mais l'aiguille s'arr?ta dans le ruisseau. >>L?! je ne bouge plus; je suis trop fine; mais j'ai bien droit d'en ?tre fi?re!>>

Effectivement, elle resta l? tout enti?re ? ses grandes pens?es.

<>

Un jour, des gamins vinrent fouiller dans le ruisseau. Ils cherchaient de vieux clous, des liards et autres richesses semblables. Le travail n'?tait pas rago?tant; mais que voulez-vous? Ils y trouvaient leur plaisir, et chacun prend le sien o? il le trouve.

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--Je ne suis pas une gueuse; je suis une demoiselle distingu?e>>, dit l'aiguille.

Mais personne ne l'entendait. En attendant, la cire s'?tait d?tach?e, et l'aiguille ?tait redevenue noire des pieds ? la t?te; mais le noir fait para?tre la taille plus svelte, elle se croyait donc plus fine que jamais.

<>, dirent les gamins; et ils attach?rent l'aiguille ? la coque.

<> Elle n'eut pas le mal de mer et ne fut point bris?e.

<>

Crac! fit la coque. C'est une voiture de roulier qui passait sur elle.

<>

Elle ne l'?tait pas, quoique la voiture e?t pass? sur elle. Elle gisait comme auparavant, ?tendue de tout son long dans le ruisseau. Qu'elle y reste!

Les amours d'un faux col

Il y avait une fois un ?l?gant cavalier, dont tout le mobilier se composait d'un tire-botte et d'une brosse ? cheveux.--Mais il avait le plus beau faux col qu'on e?t jamais vu. Ce faux col ?tait parvenu ? l'?ge o? l'on peut raisonnablement penser au mariage; et un jour, par hasard, il se trouva dans le cuvier ? lessive en compagnie d'une jarreti?re. <

--Que vous importe, r?pondit la jarreti?re.

--Je serais bien heureux de savoir o? vous demeurez.>> Mais la jarreti?re, fort r?serv?e de sa nature, ne jugea pas ? propos de r?pondre ? une question si indiscr?te. <

--Je vous prie, monsieur, de ne plus me parler, je ne pense pas vous en avoir donn? le pr?texte en aucune fa?on.

--Ah! mademoiselle, avec une aussi jolie personne que vous, les pr?textes ne manquent jamais. On n'a pas besoin de se battre les flancs: on est tout de suite inspir?, entra?n?.

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