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Munafa ebook

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Read Ebook: Mood fashions by American Thread Company

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Ebook has 268 lines and 57559 words, and 6 pages

KNITTING ABBREVIATIONS

Knit K Purl P Stitch St Yarn Over YO Decrease Dec. Increase Inc. Together Tog. Round Rnd. Pass Slip St Over St P.s.s.o. Double Pointed Needle dpn Do Not Work St, Row or Round K-O Beginning Beg. Between Bet.

CROCHET ABBREVIATIONS

Chain ch Stitch st Slip Stitch sl st Single Crochet s c Short Double Crochet s d c OR Half Double Crochet h d c Double Crochet d c Treble Crochet tr c Double Treble Crochet d tr c Treble Treble Crochet tr tr c Increase inc Decrease dec

FOOTNOTES:

DUPONT CERTIFICATION MARK FOR YARNS MEETING ITS FIBER CONTENT SPECIFICATIONS

Photography by Myron Miller

american thread

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Here are some ideas to start with. Be sure to see our complete line of books.

american thread HIGH RIDGE PARK, STAMFORD, CONN 06904

Transcriber's Notes

pg 6 Added period after: Directions are given for size 10-12 pg 11 Changed: measures 11 1/2 . pg 17 Changed: MEASUREMENTS: Width across back at underarm: 18 inches. pg 20 Changed: Work in K1, P1, ribbing for 4 inches.

On lui a attribu? pendant longtemps les peintures des vases de l? fameuse collection de Lorette, pr?sent du duc Francesco Maria II ? la Santa-Gasa. Mais la plupart de ces vases portent une date post?rieure ? la mort de l'Urbinate, et ils paraissent avoir ?t? ex?cut?s sur ses dessins, de 1540 ? 1550.

Ce qui para?t certain, c'est que, pendant son s?jour ? Urbin en 1504, Rapha?l ne s'occupa pas de peinture sur des vases en fa?ence; il n'y fit que son portrait et les petits tableaux dont nous avons donn? la description.

La ville d'Urbin, qui a eu la gloire de donner naissance au plus grand peintre des temps modernes, ne poss?de plus rien de lui; mais elle entretient avec un soin religieux la petite maison dans laquelle cet illustre enfant a re?u le jour, et l'on peut encore lire sur sa fa?ade l'inscription suivante:

Malgr? la protection que lui accordait le duc Guidobalde, Rapha?l, emport? par le d?sir de perfectionner sa mani?re et d'agrandir son style, prit la r?solution de se rendre ? Florence, alors le centre des arts et des lettres. Il obtint facilement de la duchesse d'Urbin une lettre pour le gonfalonier Soderini. Muni de cette recommandation, le Sanzio quitta sa ville natale, dans laquelle il ne devait plus revenir, au commencement d'octobre 1504: c'est du moins ce qui para?t probable, d'apr?s la date de cette lettre, qui est du 1er de ce mois. Il ne devait retrouver le Castiglione que quelques ann?es plus tard, ? Rome.

Le Castiglione lui-m?me ne fit pas non plus, ? cette ?poque, un long s?jour ? Urbin. Au commencement de d?cembre 1504, il se rendit ? Ferrare, o? le duc Hercule d'Est ?tait ? toute extr?mit?. Il eut beaucoup ? se louer de l'accueil que lui firent Alphonse d'Est et sa femme, la c?l?bre Lucr?ce Borgia, dont on a fait en France et en Angleterre le type de tous les vices, mais ? laquelle ses plus illustres contemporains, le Bembo, le Bibbiena, le Castiglione, accordent sans h?siter, non-seulement les dons brillants de l'esprit, mais encore les qualit?s du coeur.

Rentr? ? Urbin vers le milieu de d?cembre, le Castiglione n'y demeura que quelques jours: il dut accompagner le duc d'Urbin, qui se rendait ? Rome, pour prendre possession de sa charge de g?n?ral des troupes de l'?glise et pouf y passer la revue de son arm?e. Il arriva la veille de No?l ? la Porte du Peuple, mais il n'entra dans la ville que le 4 janvier 1505, le duc ayant ?t? oblig? de s'arr?ter ? Narni, par suite d'une attaque de goutte. L'entr?e de Guidobalde se fit solennellement, en compagnie de Francesco Maria della Rov?re, son fils adoptif et neveu de Jules II, et au milieu d'un grand concours de gentilshommes, des capitaines de la garde du pape et de la suite des cardinaux. <>

Le Castiglione alla se loger, avec son ami C?sar Gonzague, pr?s de Saint-Pierre, dans le palais du cardinal d'Est. C'est pendant ce voyage, qui se prolongea jusqu'au mois d'ao?t 1505, que le Castiglione ?tablit des liaisons avec tout ce que la cour pontificale renfermait d'hommes distingu?s, et qu'il commen?a ? se former aux grandes affaires.

L'historien Baldi raconte que Jules II, voulant augmenter sa puissance en alliant sa famille aux plus grandes maisons de Rome, donna en mariage sa ni?ce Lucrezia, fille de sa soeur Lucchina, ? Marc-Antoine Colonna; et sa fille naturelle Felice, ? Jean Jordan Orsini, veuf de Marie d'Aragon. Pour consolider l'influence de son neveu, Francesco Maria della Rov?re, qu'il venait de faire adopter au duc d'Urbin, il lui fit obtenir en mariage L?onore Gonzague, fille du marquis Francesco de Mantoue et ni?ce de la duchesse Elisabeth Gonzague, femme du duc d'Urbin. L'historien ajoute: <>

La revue des troupes de l'?glise que devait faire le duc Guidobaldo ?tait remise de jour en jour; elle n'eut lieu que vers la fin de juillet 1505. Le Castiglione mit ? profit tout le temps que lui laissaient son service aupr?s de son ma?tre et les obligations que lui imposait son rang ? la cour pontificale, pour se lier avec les artistes et les litt?rateurs. D?j? l'on voit qu'il consid?rait la r?sidence de Rome comme un s?jour privil?gi?, et comme la source o? les savants pouvaient puiser toutes leurs connaissances.

Quoique le Castiglione n'e?t pas encore atteint sa vingt-septi?me ann?e, sa r?putation de prudence ?tait si grande, sa sagacit? dans les affaires si bien ?tablie, et fia distinction de ses mani?res si bien reconnue comme le mod?le des courtisans de cette ?poque, que Guidobalde r?solut de l'envoyer en ambassade aupr?s du roi d'Angleterre. Voici ? quelle occasion.

On ignore les motifs qui firent ajourner le d?part du Castiglione pour l'Angleterre. Revenu ? Urbin avec le duc en ao?t 1505, et souffrant encore des suites de sa blessure au pied, il fut oblig? d'aller aux bains de San-Casciano, et il y passa une partie du mois de septembre.

Quelque temps apr?s, Guidobalde voulut l'envoyer au marquis de Mantoue, son beau-fr?re, comme son repr?sentant dans des affaires importantes. Mais, arriv? ? Ferrare, vers la fin de d?cembre 1505, le Castiglione apprit que Francesco de Gonzague ne voulait pas le recevoir et paraissait dispos? ? le faire arr?ter, nonobstant son caract?re d'envoy? qui aurait d? le prot?ger. Guidobalde, ? ce qu'il para?t, ne voulut pas se brouiller avec son beau-fr?re ? cette occasion, et, agissant avec sa prudence habituelle, il rappela le Castiglione ? sa cour.

Il y rentra vers la fin de janvier 1506, et prit part, avec les autres courtisans du duc, aux divertissements du carnaval qui furent tr?s-brillants ? Urbin.

Le Castiglione y fit para?tre le talent qu'il poss?dait de faire des vers dans sa langue naturelle non moins bien que dans l'idiome latin. Il composa, en compagnie de son ami C?sar Gonzague, une pastorale de cinquante-cinq stances ou octaves de huit vers chacune, et ils la r?cit?rent ensemble en pr?sence de la duchesse Elisabeth et de toute la cour d'Urbin. Trois bergers, Iola, Tirsis et Dameta, s'entretiennent de leurs peines d'amour et font l'?loge des nymphes dont ils sont ?pris. On croit que le Castiglione se cache sous le nom de Iola, et C?sar Gonzague sous celui de Dameta. Quant ? Tirsis, il repr?sente un berger ?tranger qui, attir? par la renomm?e de la cour d'Urbin, est venu pour admirer les vertus qui brillent ? cette cour, et se d?cide ? y rester pour r?parer les pertes que le destin, qui le poursuit, lui a fait ?prouver. En passant, les po?tes louent adroitement les personnages distingu?s qui composaient toute cette r?union. Mais les pens?es d'amour, aussi bien que les voeux et les d?sirs exprim?s, s'adressent toutes ? la duchesse, que les po?tes repr?sentent d'abord sous le nom suppos? de Galath?e, ensuite, plus clairement, sous le titre de d?esse de ces contr?es. On pr?tend que la beaut? et l'amabilit? de cette princesse ?taient telles qu'elles faisaient na?tre l'attachement le plus vif et le plus chaste chez les personnes qui avaient seulement une fois l'occasion de la voir. Il n'est donc pas ?tonnant que le Castiglione se soit enflamm? pour la duchesse d'une passion profonde. Il para?t certain que, de son c?t?, cette princesse n'?tait pas insensible aux hommages de notre h?ros, et qu'elle avait su le distinguer au milieu des autres courtisans dont elle ?tait entour?e.

Les ?loges que re?urent les deux amis excit?rent, dit-on, le Bembo ? composer l'ann?e suivante les c?l?bres stances qu'il r?cita lui-m?me avec Ottaviano Fregoso, devant la duchesse et madame Emilia Pia, dans les f?tes du carnaval, en 1507.

Cependant, l'?poque fix?e pour l'ambassade du Castiglione en Angleterre approchait; mais un triste ?v?nement vint l'affliger peu de temps avant son d?part. Il perdit son jeune fr?re Girolamo, celui dont son ami Falcone avait commenc? l'?ducation, et qu'il regrette comme ce fid?le ami dans son idylle latine.

Il est ? regretter que le Castiglione n'ait pas mis par ?crit la relation de ce voyage: avec l'esprit d'observation qui le distingue, cette relation aurait offert un grand int?r?t.

Se sentant tr?s-malade, le duc s'?tait fait transporter ? Fossombrone, petite ville de ses ?tats, dont il trouvait le s?jour plus sain que celui de sa capitale. Il allait mieux en y arrivant; mais bient?t, le mal augmentant, il vit que sa fin ?tait proche, et se f?licita d'?chapper enfin par la mort aux atroces douleurs qu'il endurait depuis si longtemps. Et comme les personnes qui l'entouraient paraissaient mornes et constern?es, se tournant vers le Castiglione qui se tenait aupr?s de son lit, il lui r?cita, avec une fermet? d'?me remarquable, ces vers de Virgile, son po?te favori:

Me circ?m limus niger et deformis arundo Cocyti, tardaque palus, inatnabilis unda, Alligat, et novies Styx interfusa coercet.

Il expira peu apr?s, non sans avoir recommand? ? son fils adoptif tous ses serviteurs.

Aussit?t apr?s la mort de Guidobalde, le Castiglione fut envoy? ? Gubbio pour emp?cher les inimiti?s particuli?res d'?clater et pour r?primer toute tentative de soul?vement contre le nouveau duc. Il n'y resta que quelques jours, les habitants lui ayant t?moign? beaucoup de respect et de soumission.

Rentr? ? Urbin au commencement de mai 1508, il y manqua une alliance qui l'aurait certainement ?lev? en tr?s-peu d'ann?es aux plus hautes dignit?s. Depuis l'ann?e 1494, les M?dicis avaient ?t? bannis de Florence, et, malgr? tous leurs efforts, ils n'avaient pu jusqu'alors parvenir ? y rentrer. Ils vivaient dans les diff?rentes cours d'Italie, et Julien de M?dicis avait choisi pour sa r?sidence celle d'Urbin:

On peut supposer, d'apr?s une lettre ? sa m?re, du 22 ao?t 1508 qu'il se rendit ? Rome vers le mois de septembre ou d'octobre 1508 pour assister ? la revue que Jules II voulait faire de l'arm?e pontificale, dont son neveu, Francesco Maria della Rov?re, nouveau duc d'Urbin, avait conserv? le commandement. Cependant on ne trouve pas dans sa correspondance de preuve positive de ce voyage; mais il para?t probable, si l'on consid?re que d?s le commencement de l'ann?e suivante, le pape se mit en campagne contre les V?nitiens pour reprendre les villes de la Romagne qu'ils avaient conserv?es.

Bien qu'il n'aim?t pas la guerre, le Castiglione fit bravement son devoir dans cette campagne, et donna des preuves ?clatantes de sa valeur. Il se distingua particuli?rement au si?ge de Ravenne. Voici en quels termes il raconte lui-m?me ? sa m?re le combat qui se donna sous les murs de cette place, le 15 mai 1509:

<>

Au milieu de ces combats, le Castiglione conservait toujours la plus grande mod?ration, ne voulant pas faire comme tant d'autres, qui ne voyaient dans la guerre qu'un moyen facile de s'enrichir. Aussi, lorsque le duc fut devenu ma?tre de toute la Romagne, et qu'il eut fait un accord avec les V?nitiens, le Castiglione, ?crivant ? sa m?re pour lui apprendre que la campagne ?tait termin?e, d?plorait tout le mal qu'on avait fait ? la pauvre ville de Ravenne. Il ajoutait: <>

Ce d?sint?ressement est d'autant plus remarquable, que notre h?ros, non-seulement n'?tait pas riche, mais se trouvait souvent fort g?n?. Sa correspondance intime avec sa m?re montre, presque ? chaque lettre, qu'il avait contract? des dettes et qu'il s'effor?ait de les acquitter honorablement. Mais son ?me chevaleresque e?t rougi de se procurer les moyens de se lib?rer par la violence, ou par les autres voies que le droit de la guerre, si la guerre a un droit, autorisait alors comme de nos jours. Lorsqu'il se trouvait sans argent, ce qui lui arrivait assez fr?quemment, il se contentait d'en demander a sa m?re d'une mani?re pressante; et cette excellente femme ne manquait pas de lui envoyer de suite tous les fonds dont elle pouvait disposer.

Les fatigues qu'il avait ?prouv?es dans cette campagne le firent tomber gravement malade apr?s sa rentr?e ? Urbin. La duchesse et la signora Emilia Pia lui donn?rent dans cette circonstance des marques non ?quivoques de leur affection, en lui prodiguant les soins les plus affectueux. Dans une lettre ? sa m?re, du 19 novembre 1509, en lui annon?ant que la duchesse, madame Emilia et leur suite vont se rendre ? Mantoue pour y chercher ?l?onore Gonzague, la fianc?e du nouveau duc, il l'engage vivement ? remercier ces deux princesses de toutes les bont?s qu'il en a re?ues. <>

La jeune ?pouse du duc Francesco Maria, L?onore de Gonzague, qui lui avait ?t? fianc?e ? Rome en 1505, ainsi que nous l'avons dit, fut conduite ? Urbin vers la fin de 1509. La m?re du Castiglione accompagna cette princesse, qui fut accueillie dans la capitale de ses ?tats avec les plus grandes d?monstrations d'all?gresse. Mais, comme la guerre se continuait malgr? les rigueurs de l'hiver, les f?tes furent remises apr?s la fin de cette campagne qui se termina vers le milieu de janvier 1510, par la prise de la Mirandole. Le comte Alexandre Trivulze, gouverneur de cette place, fut contraint de la rendre ? Jules II, qui se trouva en personne ? l'assaut de cette forteresse, et obligea Trivulze, apr?s une d?fense d?sesp?r?e, ? capituler en restant son prisonnier. Le Castiglione prit part aux combats de ce si?ge, et nous voyons, par une lettre ? sa m?re, du 24 janvier 1510, qu'il lui envoya les bagages que Trivulze, son ami, avait sans doute obtenu la permission de conserver.

Rentr? ? Urbin, le Castiglione ne tarda pas ? accompagner le duc qui, suivi de toute sa cour, se rendit ? Rome pour pr?senter ?l?onore de Gonzague ? Jules II, son oncle. La cour d'Urbin passa le carnaval ? Rome, et y resta jusqu'au 9 avril 1510.

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