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Read Ebook: Chroniques de J. Froissart tome 03/13 by Froissart Jean Luce Sim On Editor
Font size: Background color: Text color: Add to tbrJar First Page Next PageEbook has 581 lines and 257205 words, and 12 pagesAnnotator: Sim?on Luce Release date: December 12, 2023 Original publication: Paris: Vve J. Renouard, 1869 Note sur la transcription: Les erreurs clairement introduites par le typographe ont ?t? corrig?es. L'orthographe d'origine a ?t? conserv?e. Les num?ros des pages blanches n'ont pas ?t? repris. Certaines abr?viations ne sont pas courantes: r? et v? se lisent recto et verso respectivement, F? ou f? Folio ou folio, F?? se lit Folios. Les notes de bas de page ont ?t? renum?rot?es et plac?es directement sous le paragraphe concern?. CHRONIQUES J. FROISSART PARIS.--TYPOGRAPHIE LAHURE Rue de Fleurus, 9 CHRONIQUES J. FROISSART PUBLI?ES POUR LA SOCI?T? DE L'HISTOIRE DE FRANCE PAR SIM?ON LUCE TOME TROISI?ME A PARIS CHEZ Mme Ve JULES RENOUARD LIBRAIRE DE LA SOCI?T? DE L'HISTOIRE DE FRANCE RUE DE TOURNON, N? 6 EXTRAIT DU R?GLEMENT. ART. 14. Le Conseil d?signe les ouvrages ? publier, et choisit les personnes les plus capables d'en pr?parer et d'en suivre la publication. Il nomme, pour chaque ouvrage ? publier, un Commissaire responsable charg? d'en surveiller l'ex?cution. Le nom de l'?diteur sera plac? en t?te de chaque volume. Aucun volume ne pourra para?tre sous le nom de la Soci?t? sans l'autorisation du Conseil, et s'il n'est accompagn? d'une d?claration du Commissaire responsable, portant que le travail lui a paru m?riter d'?tre publi?. Le Secr?taire de la Soci?t? de l'Histoire de France, J. DESNOYERS. SOMMAIRE. Froissart, reproduisant une erreur de Jean le Bel , donne ? la comtesse de Salisbury le nom d'Alice; elle s'appelait Catherine, et elle ?tait fille de Guillaume de Grandisson. Le 30 juillet 1342, Robert d'Artois ?tait sur le point de s'embarquer pour la Bretagne avec cent vingt hommes d'armes et autant d'archers ; le 15 ao?t suivant, la flotte destin?e pour la Bretagne ?tait partie . Cette rencontre sur mer entre la flotte de Robert d'Artois et celle de Louis d'Espagne est mentionn?e par Jean le Bel ; mais tous les d?tails appartiennent en propre ? Froissart. Le chanoine de Li?ge fait m?me pr?c?der la simple mention du combat de r?serves qui sont tout ? fait de nature ? nous pr?venir contre les additions de Froissart: < Pendant que Louis d'Espagne est pouss? par les vents contraires jusque sur les c?tes de Navarre et revient ? grand peine ? la Rochelle, puis ? Gu?rande, apr?s avoir captur? sur sa route quatre navires de Bayonne, la comtesse de Montfort et Robert d'Artois mettent le si?ge devant Vannes. Une forte garnison tient cette ville pour Charles de Blois sous les ordres de Herv? de L?on, d'Olivier de Clisson, des seigneurs de Tournemine et de Loh?ac. Les Anglais pillent et br?lent tout le pays situ? entre Dinan, la Roche-Piriou, Gouelet-Forest, la Roche-Bernard et Suscinio. Gautier de Mauny lui-m?me, apr?s s'?tre tenu quelque temps ? Hennebont, laissant cette forteresse sous la garde de Guillaume de Cadoudal, accourt sous les murs de Vannes avec Ivon de Tr?siguidy, cent hommes d'armes et deux cents archers, pour renforcer les assi?geants. La ville est prise apr?s un jour d'assaut, et Gautier de Mauny y entre le premier. Herv? de L?on, Olivier de Clisson, les seigneurs de Tournemine, de Loh?ac et les autres chevaliers du parti fran?ais n'ont pas le temps de se retirer dans le ch?teau, mais ils parviennent ? se sauver. P. 11 ? 16, 211 ? 217. Morbihan, ar. Vannes. Aujourd'hui ch?teau de la commune de Sarzeau, Morbihan, ar. Vannes. Apr?s la prise de Vannes, la comtesse de Montfort, Gautier de Mauny et Ivon de Tr?siguidy rentrent ? Hennebont, tandis que les comtes de Salisbury, de Pembroke, de Suffolk vont assi?ger Rennes. Quatre jours avant l'arriv?e des Anglais devant Rennes Charles de Blois avait quitt? cette ville, y laissant bonne garnison et s'?tait rendu avec sa femme ? Nantes. P. 11 ? 17, 211 ? 220. Ce si?ge de Rennes, dont la mention est emprunt?e ? Jean le Bel , est tout aussi probl?matique que la prise de Vannes par Robert d'Artois. L'arm?e du duc de Normandie dut se rassembler ? Angers et se mettre en marche vers la Bretagne apr?s le 12 novembre 1342. Par lettres du 12 nov. 1342, Philippe de Valois mande aux receveurs de Saintonge et du Poitou d'envoyer des vivres et des fourrages ? Angers, pour l'arm?e que le duc de Normandie, son fils, doit conduire dans l'Anjou, le Maine et la Bretagne. --Original. Froissart veut probablement parler d'?tienne Aubert, ?v?que de Clermont, fait cardinal par Cl?ment VI la premi?re ann?e de son pontificat, et qui touchait, ainsi que les cardinaux d'Autun et de P?rigord, 500 livres de rente sur la cassette de Philippe de Valois ; mais d'apr?s une bulle de Cl?ment VI dat?e d'Avignon le 11 d?cembre 1342, les cardinaux envoy?s pour n?gocier un arrangement entre les deux partis ?taient Pierre des Pr?s, ?v?que de Palestrina, et Annibal Ceccano, ?v?que de Frascati. C'est la c?l?bre tr?ve de Malestroit, ainsi nomm?e parce qu'elle fut conclue le 19 janvier 1343 dans le prieur? de Sainte-Madeleine de Malestroit, de l'ordre de Saint Beno?t, au dioc?se de Vannes. Olivier de Clisson, accus? de haute trahison, subit ? Paris le dernier supplice; environ dix chevaliers ou ?cuyers de Bretagne sont mis ? mort quelque temps apr?s l'ex?cution d'Olivier de Clisson, comme complices de ce dernier. Enfin, plusieurs seigneurs de Normandie, accus?s eux aussi de haute trahison, Guillaume Bacon, le sire de la Roche Tesson, Richard de Percy, ont plus tard le m?me sort que les chevaliers bretons. P. 29 ? 36, 239 ? 250. Olivier de Clisson fut ex?cut? par jugement du roi, c'est-?-dire sans jugement r?gulier, le 2 ao?t 1343. Voici le proc?s-verbal, jusqu'? pr?sent in?dit, de son ex?cution: < Ces chevaliers furent ex?cut?s le samedi 29 novembre 1343. Le parlement instruisait leur proc?s, lorsqu'il re?ut, le lundi 24 novembre, des lettres closes du roi con?ues en ces termes: < < Ces chevaliers ?taient accus?s d'avoir voulu faire Godefroi de Harcourt duc de Normandie; condamn?s le 31 mars 1344, ils furent ex?cut?s le 3 avril suivant. M. L?opold Delisle a publi? le proc?s-verbal de l'ex?cution. Jean, sire de la Roche Tesson. La seigneurie de la Roche Tesson ?tait situ?e dans la paroisse de la Colombe . Les ruines du ch?teau sont encore marqu?es sur la carte de Cassini, au confluent de la Roche et de la Sienne. Le 14 ao?t 1344, donation est faite ? Robert de Dreux de 500 livres assises sur le manoir de Juaye et autres bien confisqu?s par la forfaiture <<.... des autres chevaliers de Normandie qui furent nagu?re justiciez avec Richart du Persy, et en la terre d'Anneville confisqu?e sur le feu sire de la Roche Taisson mis ? mort avec Richart du Percy.>> Le 17 mai 1345, des lettres de protection pour passer en Bretagne furent en effet delivr?es ? Thomas d'Agworth ; mais il servait sous les ordres de Guillaume de Bohon, comte de Northampton, nomm? capitaine et lieutenant du roi en Bretagne, par lettres du 24 avril 1345 . Tout le reste de ce chapitre appartient en propre ? Froissart ou du moins n'est pas emprunt? ? Jean le Bel. Dordogne, ar. Bergerac, c. Beaumont, ? peu de distance de Lanquais. Aujourd'hui hameau de Saint-Pierre-d'Eyraud, Dordogne, ar. Bergerac, c. Laforce. Aujourd'hui Lamonzie-Montastruc, Dordogne, ar. et c. Bergerac. Cette fortification, qui fut probablement ruin?e de bonne heure, n'est point marqu?e sur la carte de Cassini ni sur les plus anciennes cartes du P?rigord. Aujourd'hui Beaumont-du-P?rigord, Dordogne, ar. Bergerac. Dordogne, ar. Rib?rac. Dordogne, ar. P?rigueux, c. Brant?me. Add to tbrJar First Page Next Page |
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