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![]() : Mémoires pour servir à l'Histoire de mon temps (Tome 7) by Guizot Fran Ois - France Politics and government 1814-1830; France Politics and government 1830-1848; Guizot M. (François) 1787-1874; France Foreign relations 1815-1848 FR Biographie Mémoires J@FreeBooksTue 06 Jun, 2023 yant besoin de gu?rir vite, j'ai suppli? le docteur de m'appliquer les rem?des les plus ?nergiques pour dissiper ma violente maladie de poitrine; les pommades r?vulsives, les v?sicatoires, les purgations, les compresses camphr?es, l'eau s?dative, rien n'a ?t? n?glig?; on m'a martyris?; ma poitrine n'est qu'une plaie, et cependant il n'y a pas d'am?lioration dans mon ?tat int?rieur. Je commence ? craindre s?rieusement de n'?tre pas en ?tat de me rendre ? Paris avant la fin du mois, et d?s lors, qu'irais-je y faire? Les partis seront pris; la commission aura fait son rapport; s'il est favorable, la chose ira probablement bien; s'il ne l'?tait pas, ce ne serait pas moi qui ferais changer le r?sultat.>> En pr?sence de cette r?solution du mar?chal; le projet de loi cessait d'?tre, pour le cabinet, une question embarrassante; c'?tait ? lui que nous avions accord? cette tentative; sans lui, et dans la perspective de sa retraite, le d?bat n'?tait pas s?rieux. M. de Tocqueville fit, le 2 juin, au nom de la commission, un rapport dans lequel, apr?s avoir discut? les divers plans de colonisation, et en particulier celui des camps agricoles, il conclut au rejet du cr?dit demand? pour en faire l'essai. Huit jours apr?s la lecture de ce rapport, le gouvernement retira le projet de loi. On a dit souvent que le roi Louis-Philippe avait impos? son fils au cabinet et ? l'Alg?rie, uniquement par faveur et dans un int?r?t de famille; rien n'est plus faux; le Roi d?sirait sans doute que les princes ses fils affermissent sa race en l'honorant; mais il n'a jamais eu, ? ce sujet, ni exigence, ni impatience, et il n'a mis ses fils en avant que lorsqu'il les a jug?s capables de bien servir le pays. Pour M. le duc d'Aumale en particulier, le Roi a attendu que le temps et les faits appelassent naturellement le prince au poste qu'il lui d?sirait; l'occasion ne pouvait ?tre plus favorable; c'?tait uniquement ? cause du d?saccord entre ses id?es et celles des Chambres et par un acte de sa propre volont? que le mar?chal Bugeaud se retirait; le choix du duc d'Aumale pour lui succ?der fut d?cid? uniquement par des motifs puis?s dans l'int?r?t de la France comme de l'Alg?rie, et de l'administration civile comme de l'arm?e; le cabinet en fut d'avis autant que le Roi; et quand, le 11 septembre 1847, ce prince re?ut la charge de gouverneur g?n?ral de nos possessions d'Afrique, il y fut appel? comme le successeur le plus naturel du mar?chal Bugeaud, et comme celui qu'accepteraient le plus volontiers les hommes ?minents qui auraient pu pr?tendre au pouvoir dont il fut rev?tu, comme les soldats et les peuples sur qui ce pouvoir devait s'exercer. CHAPITRE XLII LES MUSULMANS A PARIS.--LA TURQUIE ET LA GR?CE. . Chefs musulmans ? Paris, de 1845 ? 1847.--Ben-Achache, ambassadeur du Maroc.--Ahmed-Pacha, bey de Tunis.--Ibrahim-Pacha, fils du vice-roi d'?gypte M?h?met-Ali.--Mirza-Mohammed-Ali-Khan, ambassadeur de Perse.--R?chid-Pacha, grand vizir.--St?rilit? des tentatives de r?forme de l'Empire ottoman.--Il ne faut pas se payer d'apparences.--Affaires de Syrie.--Progr?s dans la condition des chr?tiens de Syrie, de 1845 ? 1848.--Affaire du consulat de France ? J?rusalem en 1843.--Question des ren?gats en Turquie.--De la situation de l'Empire ottoman en Europe.--Affaires de Gr?ce.--M. Colettis et M. Piscatory.--M. Piscatory et sir Edmond Lyons.--Le roi Othon.--Mes instructions ? M. Piscatory.--R?volution d'Ath?nes .--Opinion de M. Colettis.--Assembl?e nationale en Gr?ce.--?tablissement du r?gime constitutionnel.--Sentiments des cabinets de Londres, de P?tersbourg et de Vienne.--Arriv?e de M. Colettis en Gr?ce.--Minist?re Maurocordato.--Sa chute.--Minist?re Colettis et Metaxa.--M. Metaxa se retire.--Minist?re Colettis.--Hostilit? de sir Edmond Lyons.--Ma correspondance avec M. Colettis.--Attitude de sir Edmond Lyons envers M. Piscatory.--Instructions de lord Aberdeen.--Chute du cabinet de sir Robert Peel et de lord Aberdeen.--Lord Palmerston rentre aux affaires en Angleterre.--Son attitude envers la Gr?ce et le minist?re de M. Colettis.--Fermet? de M. Colettis.--Troubles int?rieurs en Gr?ce.--M. Colettis les r?prime.--Querelle entre les cours d'Ath?nes et de Constantinople.--Maladie et mort de M. Colettis. De 1845 ? 1847, j'ai vu arriver ? Paris les repr?sentants de toutes les grandes puissances musulmanes d'Europe, d'Afrique et d'Asie: Sidi-Mohammed-ben-Achache, ambassadeur de l'empereur du Maroc; Ibrahim-Pacha, fils a?n? et h?ritier du vice-roi d'?gypte, M?h?met-Ali; Ahmed-Pacha, bey de Tunis; Mirza Mohammed-Ali-Khan, ambassadeur du schah de Perse. A la m?me ?poque, le r?formateur de la Turquie, R?chid-Pacha, ?tait ambassadeur de la Porte en France, et quittait son poste pour aller reprendre, ? Constantinople, d'abord celui de ministre des affaires ?trang?res, puis celui de grand vizir. J'ai trait?, non-seulement de loin et par correspondance, mais de pr?s et par conversation avec ces chefs musulmans qui, par leur pr?sence presque simultan?e, rendaient tous hommage ? la politique comme ? la puissance fran?aise, et venaient rechercher, avec le gouvernement du roi Louis-Philippe, des liens plus ?troits. J'ai trouv? en eux des hommes tr?s-divers, plac?s ? des degr?s in?gaux de civilisation et de lumi?res, et souvent anim?s de desseins contraires. Mes rapports avec eux tous ont abouti ? me donner, du monde musulman en contact avec le monde chr?tien, la m?me id?e et ? me faire pressentir le m?me avenir. Il n'y a rien de s?rieux ? esp?rer du monde musulman, ni pour sa propre r?forme, ni pour les chr?tiens que le malheur des ?v?nements a plac?s sous ses lois. Le Marocain Sidi-Mohammed-ben-Achache ?tait un jeune Arabe d'une figure charmante, grave, modeste et douce, de mani?res ?l?gantes et tranquilles, attentif ? se montrer scrupuleusement attach? ? sa foi, respectueux avec dignit? et plus pr?occup? de se faire respecter et bien venir, lui et le souverain qu'il repr?sentait, que d'atteindre un but politique d?termin?. Sa personne et son air rappelaient ces derniers Maures Abencerrages de Grenade dont sa famille perp?tuait ? T?tuan, o? elle s'?tait ?tablie en quittant l'Espagne, la grande existence et les souvenirs. Il ?tait envoy? ? Paris pour faire, entre la France et le Maroc, acte de bons rapports et pour donner au trait? du 10 septembre 1844 tout l'?clat de la paix, plut?t que pour conclure avec nous aucun arrangement sp?cial et efficace. Le bey de Tunis, Ahmed-Pacha, se conduisit, pendant tout son s?jour en France, en politique intelligent et adroit, sans vraie ni rare distinction, mais avec un aplomb remarquable, soigneux de conserver une attitude de prince souverain en faisant sa cour ? un puissant voisin de qui il attendait sa s?ret?. Il ne cessait de se r?pandre en admiration et en flatterie sur la civilisation chr?tienne et fran?aise, tout en restant musulman de moeurs et de go?ts, quoique sans z?le. Peu avant de venir en France, il avait, pour plaire aux philanthropes chr?tiens, d?cr?t? dans sa r?gence l'abolition de l'esclavage des noirs. A Paris, ? Lyon, ? Marseille, partout o? il s'arr?tait, il faisait aux ?tablissements charitables d'abondantes largesses. Il s'empressait ? promettre des r?formes qui ne lui inspiraient ni go?t, ni confiance, et il croyait pouvoir toujours payer, avec des compliments et des pr?sents, les services dont il avait besoin. Ibrahim-Pacha ?tait un soldat vaillant avec prudence, plus rus? que fin, et sens? avec des sentiments et des habitudes vulgaires. La haute fortune, la soci?t? intime et la forte discipline de son p?re avaient fait de lui ce qu'un homme sup?rieur peut faire d'un homme m?diocre; il savait comprendre et servir un dessein, commander des troupes, administrer des domaines; mais il ?tait ?tranger ? toute vue ?lev?e, ? toute initiative originale et hardie, plus avide qu'ambitieux, avare jusqu'? la parcimonie, pr?occup? surtout, comme il le disait lui-m?me, du d?sir de devenir le prince le plus riche du monde, sans souci et sans don de plaire, et capable de cruaut? comme de servilit? dans l'exercice d'une autorit? qu'il e?t ?t? incapable de fonder. Il subissait avec terreur l'ascendant de son p?re: lorsque, en 1844, M?h?met-Ali, dans un acc?s de col?re qui touchait ? la folie, quitta tout ? coup Alexandrie pour se rendre au Caire, en mena?ant d'un ch?timent exemplaire tous ceux qu'il laissait derri?re lui, Free books android app tbrJar TBR JAR Read Free books online gutenberg More posts by @FreeBooks![]() : Mémoires pour servir à l'Histoire de mon temps (Tome 5) by Guizot Fran Ois - France Politics and government 1814-1830; France Politics and government 1830-1848; Guizot M. (François) 1787-1874; France Foreign relations 1815-1848 FR Biographie Mémoires J@FreeBooksTue 06 Jun, 2023
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