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![]() : Récit d'une excursion de l'impératrice Marie-Louise aux glaciers de Savoie en juillet 1814 by M Neval Claude Fran Ois Baron De - Marie Louise Empress consort of Napoleon I Emperor of the French 1791-1847 Travel France Savoie; Glaciers France Savoie; Savo@FreeBooksTue 06 Jun, 2023 Avant de raconter le voyage de l'ex-imp?ratrice aux glaciers de Savoie, je dois rappeler en peu de mots les circonstances qui ont donn? lieu ? cette excursion. Notre brave arm?e d?cim?e, mais non vaincue, apr?s une lutte h?ro?que soutenue contre toute l'Europe coalis?e, fut forc?e de c?der au nombre, aid? par la trahison. Le monde conna?t sa r?sistance obstin?e, sa gloire et ses malheurs. Paris fut envahi apr?s la fatale retraite de la R?gente, qui, accompagn?e par son fils et suivie par les principales autorit?s, ?tait all?e porter le si?ge du gouvernement ? Blois. Elle y arriva dans la soir?e du 2 avril. C'?tait le triste anniversaire d'un jour m?morable. Quatre ans auparavant, ? pareil jour, la fille des C?sars avait fait ? Paris, comme imp?ratrice des Fran?ais, une pompeuse entr?e accueillie par les transports de tout un peuple enivr?, confiant dans l'avenir. Le temps ?tait ? jamais pass? du retour de ces anniversaires fameux qui rappelaient tant d'?poques heureuses et glorieuses de l'Empire! Six jours se pass?rent dans l'attente du parti que prendrait l'Empereur, dont la correspondance avec l'Imp?ratrice ?tait journali?re. Le 8, le g?n?ral russe Schouwaloff arriva ? Blois, et notifia ? cette princesse une d?cision du conseil souverain des alli?s, qui le chargeait de la conduire ? Orl?ans avec son fils. La mission de cet envoy? des alli?s, quand l'empereur d'Autriche et son ministre n'?taient pas encore arriv?s ? Paris, ?tait d'un sinistre augure; elle causa ? Marie-Louise une douloureuse ?motion. Mais il fallait ob?ir ou tenter une r?sistance impossible. Elle partit le lendemain pour Orl?ans, sous la conduite du g?n?ral Schouwaloff, et trouva ? Angerville un camp russe qui lui fournit une escorte. Pendant son s?jour ? Orl?ans, le duc de Cadore, que Napol?on l'avait engag?e ? envoyer pr?s de son p?re, et qui fut oblig? de courir jusqu'? Chanceaux, pr?s de Dijon, o? ce prince ?tait retenu par les mouvements de l'arm?e fran?aise, rapporta ? l'Imp?ratrice des lettres dont le contenu ne la rassura point. Elles renfermaient des protestations de tendresse et d'int?r?t, mais aucune promesse positive. Ses inqui?tudes s'en accrurent. La retraite des Fran?ais qui l'avaient suivie lui porta un nouveau coup. Elle se livra ? une douleur immod?r?e. Ses yeux ?taient constamment gonfl?s par les larmes. Son teint ?tait empourpr? par une ardeur fi?vreuse, et tous ses traits boulevers?s par une vive souffrance. Quand le prince Paul Esterhazy et le prince Wenzel-Lichtenstein se pr?sent?rent, le 12, ? Orl?ans, pour l'inviter ? se rendre imm?diatement ? Rambouillet, o? son p?re devait l'attendre, elle se disposait ? partir pour Fontainebleau. L'assurance qui lui fut donn?e par ces envoy?s du prince Metternich, que l'Empereur Napol?on ?tait pr?venu de ce rendez-vous, ranima ses esp?rances. Elle fut rassur?e par la pens?e que son ?poux, qui lui avait it?rativement recommand? de se tenir en communication avec l'empereur d'Autriche, approuvait l'entrevue, et qu'elle ne recourrait pas en vain ? la protection d'un p?re sur l'affection duquel elle devait compter. Arriv?e en grande h?te ? Rambouillet, ses yeux cherch?rent en vain ses serviteurs et ses gardes; ils ne rencontr?rent que de hideux Cosaques ma?tres des grilles et des avenues du ch?teau. Sa surprise fut grande de n'y point trouver son p?re. Son anxi?t?, un moment endormie, se r?veilla. Elle craignit d'?tre retenue captive; mais, au sortir de Blois, elle ?tait d?j? trop r?ellement prisonni?re de la coalition! Le g?n?ral russe qui l'avait conduite de Blois ? Orl?ans, sous une escorte russe, avait ?t? remplac? dans le trajet d'Orl?ans ? Rambouillet par des g?n?raux autrichiens.--Quand elle vint de Rambouillet ? Grosbois, o? son p?re lui avait donn? rendez-vous, des Fran?ais qui l'avaient suivie ? Blois et ? Orl?ans, il en restait ? peine trois qui s'attach?rent ? sa fortune.--Lorsque, de Grosbois, elle partit pour Vienne, elle ?tait escort?e par un g?n?ral et par un ?tat-major autrichiens. L?, elle avait fait ? la France d'?ternels adieux! Pendant son m?lancolique voyage ? travers nos provinces d?sol?es et dans les ?tats Autrichiens, sa tristesse avait redoubl?. Ses nuits ?taient troubl?es par de p?nibles insomnies, et son visage ?tait souvent baign? de pleurs. Apr?s une de ces nuits sans sommeil, elle me dit un jour, dans le Tyrol, avec les larmes aux yeux, qu'elle avait manqu? de r?solution ? Blois, et qu'aucune raison n'aurait d? retarder son d?part pour Fontainebleau. Louable, mais inutile regret que le temps n'a peut-?tre pas emport? tout entier! Le docteur Corvisart, dans lequel elle avait toute confiance, avait jug? que l'usage des bains d'Aix, en Savoie, ? l'exclusion de tous autres, lui ?tait absolument n?cessaire. En attendant que la saison favorable fut arriv?e, l'empereur Fran?ois d?sira que sa fille all?t passer quelque temps ? Vienne, au sein de sa famille, promettant de ne pas s'opposer aux prescriptions du c?l?bre m?decin, et de la laisser ensuite libre de s'?tablir, soit ? l'?le d'Elbe avec l'Empereur Napol?on, soit dans les ?tats de Parme qui lui avaient ?t? conc?d?s par un trait?. Apr?s cinq semaines donn?es aux douceurs de la vie de famille, l'Imp?ratrice, impatiente de se rapprocher de la France, vers laquelle ses souvenirs et ses sympathies la reportaient souvent, s'occupa avec activit? de son d?part. Elle ?tait conduite ? Aix, moins par la n?cessit? de soigner sa sant?, que par le d?sir d'y revoir quelques amis de France, et par l'esp?rance d'?tre mise, apr?s la saison des eaux, en possession du duch? de Parme, o? elle serait ma?tresse de ses actions. La voix alors toute puissante du devoir, et une affection sinc?re l'appelaient aussi ? l'?le d'Elbe. On r?p?tait ? Marie-Louise que la nouvelle vie qu'elle allait commencer avec un ma?tre d?chu, dont la disgr?ce aigrirait l'humeur, ne serait pas exempte de nuages. Mais la pens?e que Napol?on avait toujours ?t? pour elle un bon mari, et qu'il avait un noble coeur, combattait ces insinuations. Un autre motif la portait ? s'?loigner de Vienne; c'?tait le d?sir d'?chapper ? la jalouse tutelle de sa belle-m?re, et de se soustraire ? l'ennui que lui causait l'expression, r?p?t?e sans cesse autour d'elle, de sentiments qu'elle ne partageait pas. Ce voyage aux glaciers de Savoie, et m?me une excursion en Suisse, si une prolongation d'absence ?tait n?cessaire, lui donneraient le temps d'attendre l'effet des promesses de l'Empereur son p?re. Les deux ?poux n'avaient pas cess? de correspondre. Ils ?chang?rent m?me des lettres pendant ce voyage. L'Empereur, sans d?sapprouver le choix des eaux d'Aix, aurait pr?f?r? qu'elle p?t aller prendre les bains ? Pise, ou dans quelqu'autre partie de la Toscane, ne pensant pas que le s?jour d'Aix, trop voisin de la nouvelle France, conv?nt ? celle qui avait ?t? imp?ratrice des Fran?ais. Du reste, il paraissait se flatter de l'espoir de poss?der sa femme et son fils durant une partie de l'ann?e ? l'?le d'Elbe. C'?tait l'objet de tous ses voeux. Quand l'Imp?ratrice s'ennuierait des rochers de l'?le d'Elbe, elle retournerait ? Parme. Je recevais des lettres du g?n?ral Bertrand ?crites dans le m?me sens. Napol?on devait envoyer, de Porto-Ferrajo, dans cette ville, ce qu'il fit en effet, un d?tachement de sa garde, pour prot?ger l'Imp?ratrice, et pour lui servir d'escorte, quand elle viendrait ? l'?le d'Elbe. Ce voyage ?tait donc d?sir? par les deux ?poux. L'Empereur d'Autriche objecta d'abord qu'il devait y avoir en Allemagne des eaux qui pourraient convenir ? sa fille. Il c?da enfin ? ses instances. Le voyage fut r?solu, ? la condition qu'un agent Autrichien irait r?sider aupr?s d'elle ? Aix, apr?s son retour des glaciers de Savoie. Son fils devait aller la rejoindre. Le 28 juin, l'Imp?ratrice alla faire ses adieux ? son p?re aux bains de Baden, dans la vall?e de Sainte-H?l?ne, ? deux milles de Vienne. Le lendemain, jour fix? pour son d?part, une indisposition subite de Madame la comtesse Brignole faillit ajourner ind?finiment son voyage. Cette indisposition, dont la gravit? apparente nous avait fort inqui?t?s, cessa heureusement dans la soir?e. L'Imp?ratrice, apr?s avoir embrass? son fils, qui fut laiss? aux soins de Madame la comtesse de Montesquiou, prit cong? de sa grand'm?re la Reine de Sicile, de ses fr?res, de ses soeurs et de ses oncles. Elle partit de Schoenbrunn ? onze heures du soir. L'Imp?ratrice d'Autriche, sa belle-m?re, ?tait venue de Vienne pour la mettre en voiture. Free books android app tbrJar TBR JAR Read Free books online gutenberg More posts by @FreeBooks![]() : Modern English Books of Power by Fitch George Hamlin - English literature 19th century History and criticism@FreeBooksTue 06 Jun, 2023
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